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Purge par le vide de l’huile de cannabis BHO

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Purge du BHO par le vide

Les extractions de BHO sont de plus en plus populaires, et nous nous sommes déjà intéressés aux différents appareils d’extraction et leur mode de fonctionnement, ainsi qu’aux avantages et inconvénients de l’huile de cannabis au butane.

Dans cet article nous vous expliquerons comment réaliser la purge à vide de notre précieux or liquide, qui nous apporte tant de plaisir au travers de ces nouvelles expériences dans la consommation de concentrés de cannabis, sans oublier leurs propriétés thérapeutiques.

Une fois l’extraction réalisée au gaz butane, nous devrons purger celle-ci pour éviter la présence de tout type de résidu du butane utilisé pour extraire les trichomes. Nous procéderons d’abord à une purge au bain marie. Pendant ce processus, nous pourrons observer la formation de nombreuses bulles qui en se perçant libéreront le gaz retenu par la résine. Cette étape nous permettra de purger une grande partie du butane présent dans l’extraction BHO, mais cela ne suffira pas pour obtenir une huile de cannabis 100% libre d’impuretés.

Sur les photos suivantes, vous pouvez observer les différentes étapes préliminaires à la purge sous vide pour voir dans quel état doit être le BHO après la purge au bain marie. Nous tenons à souligner le fait que la purge de cette extraction BHO a commencé juste à côté d’une grande fenêtre ouverte, pour favoriser la dissipation du gaz butane, qui selon sa concentration peut s’avérer nocif pour notre organisme, et/ou provoquer des incendies.

Purge du BHO au bain marie, à 35ºC

Purge du BHO au bain marie, à 35ºC

Sur cette photo prise quelques minutes plus tard, une grande majorité du butane utilisé pour réaliser l’extraction s’est évaporé, seule une partie reste emprisonnée par la résine qui a commencé à se concentrer et se solidifier, il nous faut donc maintenant procéder à une purge à l’aide d’une pompe à vide pour que notre BHO soit libre d’impuretés et propre à la consommation.

La majorité du butane a été éliminée, mais il reste des traces de gaz

La majorité du butane a été éliminée, mais il reste des traces de gaz

Ici, de nombreuses bulles dans le concentré de résine trahissent la présence de gaz: il nous faudra utiliser un dabber ou autre objet de même type, pour percer ces bulles au maximum et libérer autant de butane que possible de l’extraction.

Fin de la purge du BHO au bain marie

Fin de la purge du BHO au bain marie

Une des techniques les plus simples pour savoir si notre BHO contient encore du gaz, une fois réalisée la première et principale purge du butane au bain marie (attention: ne jamais approcher toute flamme ou source d’étincelles avant ou pendant l’étape du bain marie!) sera d’approcher une flamme de notre BHO à l’aide d’un dabber qui nous aidera à en prélever un échantillon à tester (ne jamais approcher la flamme du briquet directement dans le plat de pyrex).

Si nous voyons ou écoutons des étincelles lorsque l’échantillon de BHO est chauffé par la flamme, celui ci contient encore du gaz et devra encore être sérieusement purgé avant d’envisager de le consommer, tandis que si aucune étincelle ne se manifeste, la résine ne contiendra plus, ou très peu, de gaz. Il est presque inévitable de devoir recourir à la purge par le vide pour obtenir un produit pur. A moins d’être pratiqué avec insistance par des personnes expérimentées, le bain marie reste la plupart du temps insuffisant pour une purge digne de ce nom.

D’autres exemples de purge du BHO au bain marie

Première purge du gaz BHO

Première purge du gaz BHO

Petit à petit le gaz s'évapore pour laisser apparaître la résine de cannabis

Petit à petit le gaz s’évapore pour laisser apparaître la résine de cannabis

Évaporation quasi complète du gaz présent dans le BHO

Évaporation quasi complète du gaz présent dans le BHO

Bulles laissant le gaz s'échapper

Bulles laissant le gaz s’échapper

Pour pouvoir compléter cette purge de l’huile de cannabis, nous aurons besoin d’un kit d’extraction par le vide composé de:

  • Pompe à vide Rothenberger.
  • 2 tubes d’huile pour l’entretien du compresseur.
  • 1 tube de connexion entre le compresseur et le dessiccateur.
  • 1 dessiccateur avec valve.

Une fois tous les accessoires à notre disposition nous pourrons réaliser les purges à vide de nos extractions BHO.

La pompe à vide pour la purge du BHO

Pompe pour purge par le vide Rothenberger

Pompe pour purge par le vide Rothenberger

C’est l’élément indispensable pour réaliser la purge puisque ce compresseur sera la source d’énergie qui aspirera l’air présent dans le dessiccateur pour réaliser le vide avec facilité.

La pompe à vide Rothenberger a une puissance de jusqu’à 34 bars de pression avec un flux de 170L/min avec un moteur qui atteindra les 3440 RPM en deux phases de vide pour une plus grande efficacité. Elle dispose d’un réservoir d’huile de 330ml qui devra être rempli et qui lubrifiera le moteur afin de lui conférer une grande longévité.

Ce compresseur a une puissance suffisante pour éliminer en quelques instants toutes les petites bulles de gaz qui restent bloquées par la densité de l’huile de cannabis, de manière très efficace.

Caractéristiques techniques de la pompe à vide professionnelle:

  • Poids: 11.5 Kg
  • Capacité de vide: 34 bars
  • Capacité de flux: 170 L/min – 6CFM
  • Voltage: 230v
  • Réservoir d’huile: 330ml
  • Moteur: 2 phases de vide 3440 rpm
  • Connecteur Standard SAE ¼”
  • Connecteurs compatibles: 5/6” – 3/8”
  • Tube de connexion pour pompe à vide
Tube résistant pour purge sous vide du BHO

Tube résistant pour purge sous vide du BHO

Tube de connexion pour pompe à purge de BHO

Ce tube de connexion est un autre des trois éléments nécessaires pour pouvoir procéder à la purge sous vide. Il est composé d’un corps rigide recouvert d’une couche de plastique de protection. Ce tube présente la caractéristique de supporter la force exercée en faisant le vide sans qu’il ne s’obstrue sous la pression générée par la succion du système de pompage.

Il est important de remarquer que le tube doit être spécifiquement conçu pour ce type d’usage, il pourrait sinon se tordre et se plier sur lui même sans laisser passer l’air, rendant l’extraction de l’air et du gaz hors du dessiccateur impossible.

A chacune de ses extrémités sont fixés des adaptateurs à vis pour connecter la pompe au dessiccateur sans fuites d’air, pour une purge rapide et efficace.

Dessiccatrice à vide avec valve pour huile de cannabis BHO

Dessiccateur en métacrylate pour purge du BHO

Dessiccateur en métacrylate pour purge du BHO

Ceci est le troisième élément indispensable pour purger le BHO par le vide, un dessiccateur en métacrylate avec valve, très résistant à l’implosion. Il est composé de deux hémisphères, l’une formant la base grâce à ses pattes de soutien, et l’autre le couvercle avec la valve que nous devrons ouvrir pour réaliser la mise sous vide. Dans la partie inférieure, un plateau de support nous permettra de déposer le récipient de BHO à purger.

Comment réaliser la purge du BHO par le vide?

Nous disposons de tous les accessoires nécessaires pour procéder à la purge du BHO, que nous avons réalisé à l’aide d’un extracteur, d’un filtre à café non blanchi, de gaz butane sans impuretés et, bien sûr, de matière première de qualité: des têtes de cannabis couvertes de résine.

La première étape consistera à assembler les composants entre eux, pour que tout soit prêt à l’emploi et ne pas perdre de temps une fois la purge au bain marie terminée. L’idéal sera de profiter de la texture liquide du BHO après la première purge au bain marie, pour faciliter l’extraction des bulles de gaz emprisonnées par la résine. Plus solide sera l’huile, et plus le travail sera laborieux pour aspirer les impuretés incrustées dans le concentré de cannabis, l’huile gagnant en densité.

Récupération du BHO avec une spatule

Récupération du BHO avec une spatule

L'échantillon de BHO prêt à être purgé par le vide.

L’échantillon de BHO prêt à être purgé par le vide.

Pour la purge au bain marie nous recommanderons une température basse d’environ 35-40ºC pour éliminer le maximum de gaz possible sans affecter les qualités organoleptiques de l’huile, puisque nous remarquerons que les terpènes aromatiques se volatiliseront plus rapidement à des températures supérieures.

Une fois les différents instruments prêts à l’emploi, nous placerons le BHO dans le dessiccateur dans lequel nous aurons préalablement déposé une feuille de papier cuisson ou un tapis de silicone pour faciliter les manipulations. Nous pourrons alors mettre le compresseur en marche via le bouton on/off, et observer le baromètre de pression au travers du dispositif.

L’aiguille du baromètre indique toujours la pression dans le dessiccateur, une fois l’aiguille placée sur « 0″ le vide aura été créé et la purge du BHO commencera.

Le BHO en cours de purge par le vide

Le BHO en cours de purge par le vide

Une fois la phase de vide atteinte, nous pourrons observer presque instantanément le changement d’apparence du BHO, avec des cratères provoqués par l’éclosion des bulles formées sous la pression du compresseur. Ces bulles exploseront et se cristalliseront pendant toute la phase de vide, donnant à l’huile l’aspect d’une éponge cristallisée, accompagné d’une augmentation exponentielle de son volume.

Lorsque nous arrêterons d’exercer une pression sur l’huile, celle ci perdra progressivement son allure d’éponge pour reprendre sa texture initiale, moins liquide qu’avant cette seconde purge.

Nous devrons répéter ce processus au moins 4 fois (voir davantage) pendant une durée comprise entre 10 et 20 minutes, variable selon la quantité de gaz présente dans le BHO après la purge au bain marie, la quantité d’huile à purger, la température ambiante (plus basse sera la température, plus difficile sera la purge du gaz), etc.

Comme nous ne disposons pas de règles précises pour déterminer la durée de la purge, il nous faudra nous référer à la texture du BHO. Lorsque son aspect ne change plus et qu’il garde son apparence d’éponge cristallisée, le concentré de cannabis est purgé et peut être consommé ou conservé.

BHO après la purge par le vide

BHO après la purge par le vide

L’huile BHO obtenue peut présenter différents formats, dans le cas d’une résine ressemblant à une roche volcanique compacte, nous pourrons par exemple conserver le BHO sans risque, celui ci ne contenant pas d’humidité. Au contraire une résine à l’aspect d’éponge cristallisée prendra beaucoup de volume, nous pourrons la compacter en forme de boule pour la stocker dans une boite de silicone non toxique antiadhésive, ou dans un bocal traité contre les rayons UV.

BHO compacté après la purge sous vide

BHO compacté après la purge sous vide

BHO sans restes de gaz

BHO sans restes de gaz

Autres échantillons et textures de BHO

Différences de BHO selon la variété et la technique de purge utilisée.

Différences de BHO selon la variété et la technique de purge utilisée.

Il est important de rappeler que lorsque nous réalisons une extraction BHO, nous travaillons avec du GAZ, il sera donc indispensable de faire preuve d’une très grande prudence, s’agissant d’un produit volatil et pouvant s’enflammer au moindre contact avec une flamme ou une étincelle générée par exemple par le contact entre deux objets métalliques, par des lampes, ou tout autre appareil électronique.

Il est ainsi indispensable de procéder aux extractions BHO en extérieur ou dans un lieu très ventilé pour éviter toute concentration de butane. Le gaz butane étant plus lourd que l’air, il aura tendance à rester au niveau du sol si nous ne sommes pas dans un lieu complètement ouvert et aéré. Il ne faudra ainsi jamais réaliser d’extraction BHO dans une cave, le gaz ne pouvant pas remonter il sera difficile à évacuer et pourrait facilement exploser.

Pour apprécier au maximum le BHO, il est donc impératif de toujours rester prudent et ordonné pendant le processus, pour une expérience heureuse et un produit fini de qualité.


Extracteur de résine à sec Topzeef

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Top Zeef appareil d’extraction de résine

Le Top Zeef est un appareil électrique pour extraction mécanique pensé pour extraire la résine à sec. Actuellement les extractions BHO ou à l’eau glacée sont en vogue, mais nous ne devons pas oublier pour autant cette méthode d’extraction la plus répandue au monde: l’extraction à sec. Le tamisage des trichomes de cannabis est une tradition ancestrale commune à différentes cultures, qui pendant des milliers d’années ont intégré le cannabis et ses dérivés à leur mode de vie, à titre médicinal, récréatif mais aussi économique, le haschisch étant depuis des siècles une ressource vitale pour de nombreuses familles rurales.

Nous vous présentons aujourd’hui le Top Zeef, un appareil qui facilitera les extractions de trichomes, fonctionnant de forme simple et efficace. Il existe différentes versions et tailles de Top Zeef, nous nous concentrerons ici sur le plus petit de la famille, idéal pour des extractions maison de première qualité.

Machine d'extraction de résine à sec

Machine d’extraction de résine à sec

Le système d’extraction Top Zeef est un appareil parfait pour être conservé dans un recoin de la maison, étant très peu encombrant: monté, il présentera des dimensions de 31 x 19 x 21 cm pour un volume de 6L et une capacité de 4L. Cet appareil est livré démonté, dans une boite contenant tous les éléments nécessaires pour un montage rapide.

D’un côté, nous retrouverons la structure externe qui se compose de deux parties, la noire de forme rectangulaire avec une ouverture supérieure, facile à ouvrir grâce à une trappe en plastique. L’autre partie du réservoir est composée des parois latérales, de couleur blanche, sur l’une desquelles nous trouverons la prise de connexion au courant électrique sur laquelle se fixe le transformateur.

Une fois la boite assemblée, nous fixerons la structure en plastique à l’aide des liens métalliques. De l’autre côté nous retrouverons le tambour dans lequel nous placerons nos têtes de cannabis, jusqu’à environ 150 grammes ou 2 litres, soit la moitié de sa contenance.

Ce tambour est formé de trois baguettes reliées par des écrous aux extrémités du tambour pour une structure fixe que nous recouvrirons de toile tamis qui filtrera les trichomes à extraire.

Schéma de montage du Top Zeef

Schéma de montage du Top Zeef

 Une fois le tambour assemblé nous le placerons dans le bac, suspendu à des crochets de fer, accrochés à deux pivots en plastique placés sur les extrémités du tambour.

L’appareil est monté, il ne nous reste plus qu’à déposer nos fleurs de cannabis dans le tambour pour en extraire les précieux trichomes. Les têtes pourront être broyées au moulin à herbe, ou plus grossièrement émiettées, ou placées entières (en retirant les branches et grosses tiges) si nous souhaitons les tamiser légèrement sans les détruire, pour les consommer ultérieurement ou les utiliser pour d’autres préparations, comme l’huile BHO par exemple.

Intérieur du tambour du Top Zeef

Intérieur du tambour du Top Zeef

En émiettant l’herbe nous obtiendrons un rendement plus conséquent car la superficie en contact avec le tamis sera plus grande, et ainsi plus de trichomes pourront se détacher de la matière végétale. Au contraire, des têtes intactes donneront moins de résine pour un temps d’extraction similaire.

Il est vivement recommandé voir obligatoire de congeler le cannabis avant de procéder à l’extraction des trichomes. Plus le trichome de résine est exposé au froid, plus il se détachera facilement de la fleur, ce qui facilitera et accélérera le processus d’extraction, minimisant ainsi les risques de présence de résidus végétaux.

Une fois l’herbe congelée nous la déposerons dans le tambour. Nous retirerons d’abord le couvercle en plastique, nous placerons 150 grammes de cannabis moyennement émietté, nous refermerons le couvercle en vérifiant que celui ci soit bien scellé pour éviter que des débris végétaux ne contaminent notre concentration de trichomes.

L’étape suivante consiste simplement à brancher le tambour à une prise électrique grâce au transformateur chargé de faire tourner le tambour sur lequel le cannabis entrera en friction avec le tamis qui sous le poids des fleurs fera se détacher les glandes de résine par la force mécanique et la gravité. Ces trichomes tomberont au travers des mailles du tamis, pour s’accumuler au fond de la machine où nous pourrons les récupérer à l’aide d’une carte en plastique ou autre accessoire.

Le tamis d’extraction que nous utiliserons pour filtrer les trichomes sera initialement de 158 microns, mais nous aurons la possibilité de choisir des toiles de 50, 75, 95, 124 et 185 mc. Selon la taille du tamis utilisé nous récolterons une quantité plus ou moins importante de résine dont la qualité variera également selon la taille des trichomes extraits. En disposant de différents tamis nous pourrons obtenir différentes qualités de produits fini selon les parties du trichome obtenues.

Différentes qualités de haschisch obtenues avec Topzeef

Différentes qualités de haschisch obtenues avec Topzeef

Une fois la résine récupérée nous pourrons la travailler et la presser, pour lui donner cet aspect caractéristique de hash double zéro qui plaît tant aux amateurs de résine de cannabis. Pour le presser, nous pourrons recourir à une presse manuelle, simple à utiliser et efficace, qui facilitera grandement la dernière étape de préparation du haschisch.

Extraction de hash réalisée par un client de Philosopher Seeds

Extraction de hash réalisée par un client de Philosopher Seeds

Si nous souhaitons conserver notre résine à long terme, il sera préférable de ne pas la presser, pour éviter que l’humidité ne puisse se condenser à l’intérieur de notre haschisch extrait avec soin, ce qui pourrait favoriser la formation de moisissures si les conditions de conservation ne sont pas idéales. Pour faire sécher le haschisch avant son stockage, nous suivrons le même protocole que pour faire sécher une récolte de cannabis.

Haschisch travaillé et compacté, prêt à être dégusté

Haschisch travaillé et compacté, prêt à être dégusté

Vous connaissez ainsi, désormais, une technique redoutable pour profiter des restes résineux de la récolte de cannabis et réaliser des extractions de qualité à partir d’une matière première qui est parfois perdue après la manucure de la récolte. Une fois la matière végétale dénuée de la grande majorité de ses glandes de résine, nous pourrons la recycler pour élaborer différentes recettes culinaires à base de cannabis.

Et pour les amoureux du haschisch s’offre alors un nouvel éventail de possibilités pour réaliser des extractions d’excellente qualité et créer différents mélanges en sélectionnant les différentes tailles de trichomes grâce aux différents tamis proposés, afin de pouvoir à partir d’une seule herbe déguster des haschischs procurant différents effets psychoactifs en peu de temps grâce à ce formidable outil d’extraction de résine à sec qui fait toujours plus d’adeptes, avant d’envisager peut être de participer aux coupes cannabiques d’extraction de résine.

Cultiver du cannabis en espaces réduits

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Cultiver du cannabis dans de petits espaces

De nombreux cultivateurs ne disposent pas d’un espace de culture classique chez eux. Ils doivent souvent s’arracher les cheveux pour pouvoir cultiver dans un espace ou un coin peu commun de leur domicile. Ces espaces pourront cependant permettre d’obtenir des récoltes, certes réduites mais d’excellente qualité, grâce à l’utilisation de différents types d’éclairage comme des lampes basse consommation, des panneaux Leds, HPS, etc.

Culture dans une armoire de 0,50m2

Culture dans une armoire de 0,50m2

 Nous pourrons utiliser, par exemple, un espace sous des escaliers, sous un bureau, dans une armoire encastrée… Nous devrons adapter cet espace à la culture de cannabis pour l’auto-production. Nous devrons également prendre en compte et contrôler, avant de commencer la culture, tous les facteurs environnementaux, entre autres l’humidité, la température, le renouvellement de l’air, etc.

Choix des plantes de cannabis à cultiver

Type de plante: Sativa, Indica, hybrides aux tendances sativa/indica, marijuana auto …

Afin de choisir le type de génétique que nous cultiverons, nous devrons, pour commencer, prendre en compte les dimensions de notre espace de culture et notre expérience comme cultivateur.

Si nous cultivons dans un espace disposant de peu de hauteur et que nous ne possédons pas de réflecteur ventilé type Cooltube, nous devrons éviter de cultiver des plantes Sativa. En effet, les pointes des plantes risquent d’atteindre l’ampoule et comme nous ne pourrons pas monter l’ampoule, les pointes finiront pas brûler et ne mûriront pas correctement. Si nous disposons d’un réflecteur vitré, les températures de l’ampoule sur les plantes seront moindres et nous pourrons rapprocher d’avantage les plantes ce qui nous permettra de profiter de quelques centimètres de plus dont nous ne disposerons pas sans ce réflecteur vitré.

Culture en espace réduit. Culture SOG et lampe basse consommation 250W

Culture en espace réduit. Culture SOG et lampe basse consommation 250W

 Dans le cas de disposer de peu de hauteur, il sera préférable de cultiver des plantes plus indica que sativa, ou bien automatiques comme celles présentes sur les photos. L’intérêt de cultiver des plantes indica se trouve dans leur croissance compacte, plus réduite ; ce qui ne signifie pas qu’elles seront moins productives mais plus compactes ; avec le même poids pour le même espace de culture. Même si nous pouvons également opter pour une culture de plantes sativa en utilisant différentes techniques de culture afin de contrôler la hauteur de la plante.

Si nous disposons d’une armoire pour la culture du cannabis nous aurons moins de contrainte d’espace, ce qui nous permettra de choisir n’importe quelle variété à cultiver.

Quelle technique de culture utiliser pour une mini culture de marijuana ?

Une fois la variété choisie en fonction des conditions de culture, nous devrons décider de la méthode de culture. Actuellement, il existe un grand nombre de techniques de culture, même si seulement 2 ou 3 sont les plus utilisées pour la culture de cannabis en intérieur.

Cannabis en SCROG

Cannabis en SCROG/SOG

 La culture conventionnelle avec 12 à 16 plantes par m/2 est adaptée pour les cultivateurs ne voulant pas passer trop de temps sur les plantes et souhaitant une culture bien gérée depuis le début.

Il faudra placer 12 plantes, en réalisant deux rempotages sans appliquer de taille, ni de palissage, au mieux une taille des branches basses et un tuteur individuel pour supporter le poids des têtes.

Les plantes les plus indica possèdent un stretch qui leur fera plus ou moins doubler de taille de la croissance à la floraison. Il sera donc aisé de connaitre la taille finale qu’auront les plantes après deux semaines de floraison.

Nous devrons donc prendre en compte la hauteur de l’espace de culture pour calculer la taille maximale que pourront atteindre les plantes afin de ne pas avoir de complications durant la culture.

Culture de cannabis conventionnelle

Culture conventionnelle

 Voici un exemple simple :

Nous disposons d’un espace d’1m2 avec une hauteur d’1m50 sans Cooltube et de 12 plantes avec 400w d’éclairage. L’ampoule de 400w HPS dégage de la chaleur à laquelle les plantes ne devront pas être exposées. Nous devrons donc laisser une distance de sécurité afin qu’elles ne se brûlent pas avec l’irradiation calorifique. Une distance classique serait de 40cm pour une ampoule de 400w.

En prenant en compte l’espace du plafond et de l’ampoule de plus ou moins 40cm moins les 40 cm de distance entre l’ampoule et les plantes, nous avons, 40 + 40 = 80cm / 150-80 = 70 cm de hauteur restante.

Dans ces 70 cm restants nous pourrons cultiver, en prenant en compte la taille des pots qui seront de plus ou moins 20 à 25 cm de hauteur selon leur capacité.

Fin de culture dans une petite armoire

Fin de culture dans une petite armoire

 Nous aurons donc plus ou moins 60 cm réels pour cultiver nos plantes de cannabis. Avec cet espace nous pourrons cultiver comme nous l’avons dit des plantes à caractère indica ou bien des hybrides de cannabis indica/sativa afin de garder une taille compacte et de profiter de la meilleure production dans ces 60cm, en conservant toujours la plus grande qualité de cannabis.

La production des plantes dans ce type de culture peut être maximale, pouvant atteindre les 1gr/watt si tous les éléments de culture sont bien gérés. De plus la pénétration lumineuse de l’ampoule de 400w est de 50-70cm ce qui permettra aux têtes les plus basses de la plante de recevoir une grande quantité de lumière afin de mûrir et de gagner du poids, ce qui augmentera la production finale.

Que faire si nous ne disposons pas d’un espace avec une hauteur minimum de 1,2m ?

Si nous disposons uniquement d’un espace inférieur à 1,2m ou 1m nous devrons adapter l’éclairage à la hauteur disponible. Dans le cas de disposer d’une hauteur de 60 à 120 cm et de 1m2 ou 0,5m2 de surface nous pourrons utiliser un kit d’éclairage de 250watts, des lumières de basse consommation ou des Leds.

Il faut prendre en compte que l’ampoule 250w n’éclairera pas tout l’espace de 1m2. Nous pourrons donc choisir de rajouter une autre ampoule 250w afin de couvrir toute la superficie et ainsi augmenter la production par m2. Sinon nous laisserons une seule ampoule, ce qui nous permettra de couvrir 70% de l’espace cultivable, mais avec une gestion plus simple de l’environnement de culture. Nous pouvons également choisir d’utiliser deux types d’éclairage en même temps.

Culture avec deux panneaux de Led 120w x2

Culture avec deux panneaux de Led 120w x2

 Si nous choisissons de rajouter une autre ampoule, il est important de préciser que nous devrons avoir la même intraction et extraction que si nous cultivions avec une ampoule de 400w, même un peu plus en prenant en compte que ce seront 500w au lieu de 400w.

Dans notre cas la puissance est inférieure, la chaleur dégagée par l’ampoule également, il faudra donc ajuster la taille en conséquence avec 1,2m de hauteur et 400w HPS.

  • 120cm – 30 cm (hauteur réflecteur et ampoule) – 25 cm (distance ampoule-plantes) – 20cm (pots) = 45 cm de plante.

Nous serons donc à la limite pour pouvoir réaliser une culture classique et nous devrons appliquer des tailles pour éviter que les plantes ne dépassent les 45cm. Une façon de régler ce problème est de contrôler la taille des plantes depuis le début. Nous pourrons également nous aider d’un filet (optionnel) afin de pouvoir attacher les plantes et redistribuer l’espace de culture.

Filet pour contrôler la hauteur

Filet pour contrôler la hauteur

Technologie Led pour la culture de cannabis en espaces réduits

La technologie Led est une autre option si nous disposons d’une armoire avec peu de hauteur. Il s’agit même d’une des meilleures options disponibles en remplacement d’une ampoule de sodium.

Les panneaux Led que nous pouvons trouver aujourd’hui sur le marché du cannabis se sont grandement améliorés en comparaison aux premiers modèles, grâce à de nouvelles optiques, de nouvelles plaques de bases, plus de puissance en watts, une meilleure répartition des couleurs et une meilleure pénétration lumineuse.

Dans le cas d’une culture avec des Led, comme il n’y a pas de chaleur excessive émise par l’ampoule (les températures ambiantes augmentent de seulement 3-4°C)15 ou 20 cm seront suffisant afin que le mélange de couleurs se réalisent et afin d’avoir le spectre lumineux approprié pour la croissance des plantes. Si nous ne laissons pas de distance minimale entre le panneau de Led et les plantes, elles ne pourront pas réaliser la photosynthèse correctement et des décolorations de couleur jaunâtre apparaîtront sur les feuilles car elles ne pourront pas créer de chlorophylle.

Double puissance lumineuse dans le même espace de culture

Double puissance lumineuse dans le même espace de culture

 Comme nous l’avons déjà dit, les Led n’émettent quasiment pas de chaleur ce qui permet d’augmenter la puissance lumineuse en mettant une autre Led dans le même espace de culture. Dans un espace dans lequel nous produisions 100gr sous 200w de basse consommation, nous pourrons à présent avec les Led augmenter la production en changeant l’éclairage et la puissance.

Nous pouvons trouver différents panneaux de différentes puissances que nous pourrons utiliser ensemble. Nous recommanderons toutefois, dans le cas de l’utilisation de plusieurs panneaux, qu’ils soient de la même puissance lumineuse, afin de posséder une répartition équivalente dans la production de têtes.

Micro cultures de cannabis en intérieur

S’il n’est pas possible d’installer une petite armoire de culture, nous n’aurons pas d’autre alternative que la Micro culture de cannabis. Ce type de culture est une des options à prendre en compte pour les cultivateurs qui ne disposent pas de beaucoup d’espace à leur domicile, appartement ou dans leur chambre tout en ayant une consommation modérée de marijuana.

Micro espace de culture de marijuana

Micro espace de culture

 Dans notre cas nous avons comme espace de culture un pot de 18L spécial pour plantes automatiques. Dans la partie supérieure, nous avons incorporé une mini serre pour pot sur lequel nous avons réalisé quelques modifications afin de l’adapter à la culture de cannabis.

Nous pouvons voir que la partie supérieure de la mini serre est recouverte de plastique réfléchissant ce qui facilitera la distribution de la lumière mais évitera, en plus, la pénétration lumineuse de l’extérieur. Sur le côté de la mini serre nous avons fixé un ventilateur Sunon qui servira d’extracteur. Sur la partie opposée se trouve un trou coudé qui nous permettra de laisser entrer l’air de l’intraction passive sans laisser passer la lumière de l’extérieur.

Montage d’une micro culture

Montage d’une micro culture

 Comme vous pouvez le voir il est possible de cultiver dans un espace très petit. Nous n’obtiendrons pas de grandes productions de marijuana mais la récolte sera toujours de qualité et cela reste toujours une option à prendre en compte si nous ne disposons pas d’un espace de culture classique aux tailles standards. Actuellement il existe de nombreuses options de culture et il en existera toujours une adaptée à chaque cultivateur. Nous pourrons donc toujours réaliser une culture de cannabis même très petite.

Voilà, maintenant vous le savez, si vous disposez d’un petit espace à la maison et que vous souhaitez cultiver vote propre marijuana de qualité, vous n’avez plus d’excuse. La plante de cannabis s’adaptera avec facilité à tous les coins de la maison, sans problème ! Il sera simplement nécessaire d’adapter la puissance lumineuse, etc, et vous pourrez profiter d’une mini autoculture d’intérieur.

Résultat nano culture de cannabis

Résultat nano culture de cannabis

Erreurs fréquentes dans la culture du cannabis

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Culture de cannabis en intérieur en terre pour débutant.

Cet article est destiné aux cultivateurs de cannabis qui commencent une culture pour une consommation personnelle de marihuana. En général les doutes sont nombreux au moment de préparer une culture de cannabis en intérieur pour la première fois. Il existe de nombreux facteurs à prendre en compte afin qu’aucun problème ne se présente et que la culture soit un succès.

Nous essayerons donc, suivant l’avancement de la culture, d’appréhender les problèmes que nous pourrons rencontrer durant la culture de cannabis, de la germination à la récolte.

Sélection de la génétique de marihuana à cultiver

Cannabis Sativa

Cannabis Sativa

Dans un premier temps nous devrons choisir quelle variété de cannabis nous souhaitons cultiver selon nos besoins, goûts et espace de culture.

Si nous disposons d’un espace de culture plus ou moins conventionnel avec une taille similaire aux armoires de culture les plus utilisées, c’est-à-dire 1,20 m2 x 2 m de hauteur nous pourrons cultiver n’importe quelle variété commerciale, ce qui n’est pas le cas des génétiques 100% landrace sativa car elles peuvent parfois être inapprivoisables si elles n’ont pas été préalablement stabilisées pour la culture en intérieur.

Ces plantes ne sont pas des variétés faciles à cultiver étant donné leur longue période de floraison en plus d’une vigueur végétative importante et d’une faible résistance aux intempéries climatiques. Tout cela fera que ces plantes en dehors de leur habitat naturel seront très difficiles à cultiver en intérieur.

Pour les cultivateurs débutants dans la culture de marijuana, nous recommanderons une variété de cannabis de culture facile. Il s’agit d’une plante qui réunit une série de caractéristiques comme par exemple : une floraison courte, la résistance aux champignons et aux nuisibles en général, une résistance aux températures élevées et une nutrition peu exigeante.

Au contraire si nous disposons d’un emplacement avec des dimensions plus réduites, comme dans le cas où nous utiliserions un petit recoin de la maison pour en faire un espace de culture, nous devrons choisir des génétiques qui soient contrôlables en hauteur en choisissant des plantes de petites tailles et compactes comme par exemple les variétés afghanes ou les variétés Indica en général.

Cannabis Indica à point pour la récolte

Cannabis Indica à point pour la récolte

Si au contraire nous cultivons des plantes sativas dans un espace réduit nous aurons des problèmes tout au long de la culture. Nous perdrons du temps et cela demandera beaucoup d’efforts pour contenir la taille des plantes le plus bas possible afin d’éviter les excès de chaleur ou les brûlures sur les têtes durant la floraison, ce qui nous empêchera de récolter tranquillement.

Ces variétés de cannabis de culture facile peuvent avoir la même qualité que les plantes de culture plus difficile. Soulignons que plus les soins apportés durant le cycle vital de la plante seront justes plus la récolte sera de meilleure qualité, offrant des fruits plus sucrés, plus odorants et plus puissants que la même génétique cultivée de façon incorrecte.

La qualité de la fumée, la puissance psychoactive, la production de résine et de têtes sera beaucoup moins élevée sur une plante carencée et/ou avec des excès que sur une plante qui a toujours eu un bon apport nutritionnel. C’est pour cela que lorsque nous commencerons la culture de cannabis il sera préférable de bien choisir la variété cultivée afin de ne pas avoir de mauvaises surprises durant la culture.

Culture de cannabis indica

Culture de cannabis indica

Germination des graines de cannabis

Pour réaliser la germination des graines nous ferons germer dans des serviettes humides, une méthode très connue, simple et efficace. Nous humidifierons le papier hygiénique ou l’essuie-tout grâce à un pulvérisateur et de l’eau. Nous placerons les graines entre les serviettes et nous les couvrirons pour que l’humidité se concentre, sans pour autant inonder le récipient dans lequel nous effectuons la germination, que ce soit une assiette ou des plateaux…

Graine saine qui a correctement germé

Graine saine qui a correctement germé

Nous recommandons de ne pas placer les graines dans un verre d’eau pour les réhydrater, dans le cas de ne pas contrôler la technique de germination. Le risque de pourrissement et d’infection est élevé, elles pourraient ne jamais germer et seraient inutilisables. Il faut prendre en compte que les graines de cannabis ont besoin d’une oxygénation constante dont elles ne disposent pas à l’intérieur d’un verre d’eau. Donc plus de temps elles passeront à l’intérieur d’un verre d’eau plus il y aura de probabilité qu’elles ne germent pas.

Suivant l’époque de l’année où nous cultivons, s’il fait très froid, nous devrons placer les graines à germer dans un endroit où la température environnementale oscillera entre 20°C et 24°C afin de favoriser la germination. Si nous ne prenons pas en compte ce facteur et si nous effectuons la germination dans un lieu froid, les graines pourraient ne pas germer même en étant de bonne qualité. C’est pour cela que nous devrons bien choisir le lieu où nous effectuerons la germination et quelle méthode utiliser pour obtenir 100% de réussite durant la germination.

Une fois que les graines auront germé nous les placerons dans les jiffys. Ces blocs de tourbe aideront à réaliser la seconde étape, faire pousser les graines jusqu’à que sortent les premières « fausses » feuilles rondes apellées cotylédons. Les graines ayant éclos depuis peu de temps et ne possédant qu’une petite racine d’à peine 1 ou 2 millimètres devront être placées avec la pointe de la racine pointant vers le haut.

Si nous attendons plus avant de placer les graines déjà germées à l’intérieur des jiffys, la racine grandira et elle devra être plantée avec la pointe vers le bas. En effet, quand la graine germe la racine pousse en tournant sur elle même, s’introduisant ainsi dans le substrat en élevant la partie aérienne d’où pousseront les feuilles. Durant ce premier stade de vie les plantes sont très fragiles et elles doivent être bien acclimatées à tous les niveaux afin d’effectuer une croissance vigoureuse depuis le début. Dans le cas où il existerait un désordre dans l’environnement de culture les plantes seront plus ou moins touchées suivant la quantité et le durée de désordres présents.

Graines de cannabis finissant de germé en sortant des jiffys

Graines de cannabis finissant de germé en sortant des jiffys

Ces désordres sont généralement environnementaux, comme par exemple une humidité trop élevée ou trop basse, des problèmes de température ou de renouvellement d’air dont nous parlerons plus tard.

Erreurs typiques durant la germination des graines de cannabis:

  1. Laisser les graines dans un verre d’eau. L’oxygénation pour les graines est nécessaire à 100%. Si elles ne disposent pas d’oxygène la graine mourra par asphyxie et ne germera pas. Pour germer les graines ont besoin d’humidité et d’oxygène, la combinaison adéquate de ces deux facteurs fera germer vos graines en 48h.
  2. Laisser les graines germer trop longtemps ne sera pas conseillé, la racine pourra se déshydrater et être affectée par des champignons ou des bactéries.
  3. Changement soudain de conditions environnementales comme l’humidité ou la température. Les graines ont besoin d’une constance pour pouvoir germer avec facilité, si ce n’est pas le cas elles pourraient en être affectées.
  4. Le manque d’humidité durant la germination. Les serviettes sèchent et les graines se déshydratent les rendant ainsi inutilisables pour cause de mort prématurée. Il est parfois possible de réhydrater la graine en quelques heures pour la récupérer suivant l’état de déshydratation.

Le substrat et les engrais pour le cannabis

Le substrat et les engrais sont une partie très importante à prendre en compte durant la culture de cannabis. Posséder une bonne terre/substrat bien nourrie avec les engrais mélangés et dosés dans la terre nous simplifiera grandement le travail durant la culture. Nous pouvons également utiliser des engrais liquides d’assimilation plus rapide dans le cas où nous souhaiterions doser à chaque arrosage l’alimentation des plantes et avoir un contrôle plus avancé, dans ce cas nous utiliserons un substrat moins nourri comme par exemple le terreau light mix de bio bizz.

Une bonne alimentation permettra aux plantes de grandir avec une distance internodale moins importante. Elles posséderont un vert plus intense sans non plus être excessif. Elles créeront des ramifications fortes et un système racinaire plus important. Avec des plantes plus compactes nous obtiendrons plus de bourgeons et par conséquent une plus grande production de têtes durant la floraison.

Distance internodal courte, 4 noeuds par plante

Distance internodale courte, 4 noeuds par plante

Nous recommandons d’éviter l’utilisation d’une terre très compacte, calcaire, sablonneuse et qui possède une grande densité etc. La raison est simple, les plantes de cannabis ont besoin d’un bon substrat, avec des nutriments, qui draine facilement mais qui puisse retenir l’humidité en se séchant petit à petit pour pouvoir arroser tous les 2 ou 3 jours. De cette façon les racines seront toujours en bon état et nous éviterons leur pourrissement ou les problèmes de champignons comme le Botrytis, l’Oïdium, le Mildiou, le Phytium ou encore les insectes comme les mouches de terreau, etc.

Problèmes causés par l’utilisation d’un substrat inadapté à la culture de cannabis.

  1. Ralentissement de la croissance racinaire. Les racines poussent lentement.
  2. Peu ou aucune assimilation des nutriments à cause d’un pH trop alcalin ou trop acide.
  3. Rétention excessive de l’eau de drainage créant ainsi des excès d’humidité dans les racines qui recevront peu d’oxygène. Cela peu entraîner de possibles pourrissements des racines.
  4. Apparition de carences à cause d’un substrat pauvre en nutriments.
  5. Apparition de carences à cause de blocages nutritifs.
  6. Nutriments qui ne restent pas dans le substrat trop sablonneux lors d’arrosage abondant.
  7. Pollution du substrat à cause des sels (cultiver avec la même terre sans l’avoir traité).
  8. Apparition de mauvaises herbes dans le substrat.
  9. Nuisibles dans le substrat qui abîment les racines.
  10. Champignons dans le substrat avec des spores provenant d’autres cultures infectées par des champignons.
  11. Croissance élancée des plantes

Transplantation de la plante de cannabis

Une fois que nous aurons les graines germées dans les jiffys et qu’elles auront grandi et que les deux premières feuilles auront poussé, nous pourrons procéder à la première transplantation. Nous pourrons la réaliser dans de petits pots n’excédant pas les 2L. La capacité idéale sera de 0,5L jusqu’à 1L.

L’idéal sera de réaliser différentes transplantations pour que les plantes puissent pousser de façon plus compacte, avec moins de distance internodale, en créant le plus possible de racines pour pouvoir fleurir avec force quand nous les passerons à la période de floraison.

Une transplantation représentera toujours un stress pour la plante. Nous devrons limiter le stress au maximum, comme nous la changerons d’emplacement la plante devra s’acclimater une nouvelle fois au nouveau pot. Une méthode simple afin de réduire le stress sera de recréer dans le nouveau pot dans lequel nous réaliserons la transplantation de 3,25L, un espace similaire à la taille du pot actuel.

Emplacement du pot, idéal pour éviter le stress

Emplacement du pot, idéal pour éviter le stress

Une fois l’emplacement à la taille exacte recréé, nous réaliserons la transplantation en sortant la plante du pot. Pour retirer la plante de son emplacement nous devrons donner quelques coups sur les côtés du pot afin que les racines ne restent pas accrochées aux parois et qu’elles ne se cassent pas, ce qui provoquerait un stress considérable pour la plante de cannabis. Une fois cela fait, nous l’insérerons avec soin dans son nouveau pot et nous arroserons les côtés avec un peu d’eau pour que les racines se dirigent jusqu’à l’humidité et colonisent plus rapidement le nouveau pot.

Erreurs fréquentes durant les transplantations et les arrosages du cannabis

Trop d’eau pour une plante si jeune

Trop d’eau pour une plante si jeune

Dans un premier temps nous devrons choisir la taille de pot idéale en calculant à l’avance combien de transplantations nous effectuerons et dans quelle taille de pot nous les réaliserons. Une des erreurs les plus fréquentes est de choisir un pot trop grand pour la taille de la plante à cultiver.

Si nous commençons dans un pot de 20L (à l’exception des plantes automatiques), un excès d’arrosage tardera beaucoup plus longtemps à sécher ce qui pourra entraîner différents problèmes comme par exemple:

  • Une croissance lente de la plante.
  • Un manque d’oxygénation dans la zone racinaire.
  • Pourrissement des racines
  • Blocage d’absorption et carence de nutriments causé par le manque d’oxygénation.

Transplantations adéquates pour une culture intérieure de 12 à 20 plantes par m2:

  • 1er transplantation pot de 0,5-1L ou 1,4L
  • 2eme transplantation pot de 3,25L
  • 3eme et dernière transplantation de 7-11L (optionnel)

Les deux premières transplantations durant une culture en terre avec des pots se réaliseront durant l’étape de croissance, quand les ampoules sont allumées 18h et éteinte durant 6h. La première transplantation se fera du jiffy au pot de 1L ou 1,4L. La deuxième transplantation se fera du petit pot de 1L ou 1,4L au pot de 3,25L.

Durant la période de pré-floraison, après le premier jour de 12h, nous réaliserons la troisième et dernière transplantation. Cette dernière transplantation se réalisera à ce moment pour que les racines puissent d’un côté disposer d’assez de place dans le pot et puissent continuer à grandir (très lentement) et d’un autre côté pour améliorer la rétention d’eau du substrat.

Il faut prendre en compte que plus il y aura de racines et moins d’humidité sera retenue par la terre, qui aura besoin de plus d’eau pour pouvoir maintenir une humidité constante. Donc, si les plantes possèdent beaucoup de racines et qu’elles n’absorbent pas bien l’eau d’arrosage nous devrons réaliser une transplantation pour un pot un peu plus grand comme par exemple, passer d’un pot de 3,5L à un autre définitif de 5L ou 7L (ou plus selon les besoins de la culture).

Espace cultivable et puissance d’éclairage adéquate pour le cannabis

Ceci est un autre point important avant de commencer une culture, il existe une relation directe entre ce que représente la puissance d’éclairage et l’espace de culture. Nous devons maintenir un équilibre logique entre les dimensions de l’emplacement, le nombre de plantes à cultiver et la taille des plantes. Il ne sera pas intéressant de cultiver trop de plantes dans un endroit avec peu d’espace, nous aurons simplement plus de travail que si nous mettons un nombre moins important de plantes par m2.

Selon les techniques de culture pratiquées nous pouvons planter de 25 à 30 plantes par m2 en effectuant un Sea Of Green (SOG) ou bien cultiver de 1 à 8 plantes avec la technique du SCROG, en effectuant une croissance plus longue et en appliquant les techniques de taille comme la FIM ou la taille apicale afin de multiplier le nombre de têtes à récolter. Mais le plus simple sera de commencer avec une moyenne de 10-12-16 plantes par m2, selon la génétique plus ou moins Indica ou Sativa, sans devoir réaliser de tailles ou placer des attaches pour une culture plus simple.

Différentes tailles de placards

Différentes tailles de placards

Relation espace cultivable et puissance d’éclairage:

  • 0.50 m2 ideal avec 250w
  • 0.75 m2 adapté pour 250 – 400w
  • 1 m2 idéal avec 400w
  • 1,20 m2 adapté pour 400w et idéal avec 600w
  • 1,50 m2 adapté pour 600w idéal pour 2x400w
  • 2 m2 ideal pour 2x 400w adapté pour 2x 600w
  • 2,40 m x 1,20m idéal pour 2 x 600w

Dans notre cas nous recommandons une culture de 1m2 ou 1,20m2 avec 400w pour commencer la culture de cannabis d’une façon simple et sans complications.

Comme il existe une relation entre la puissance d’éclairage et l’espace de culture, il existera également une relation entre la puissance d’éclairage, l’espace de culture, l’extraction et le renouvellement de l’air. Un renouvellement d’air adapté évitera une accumulation de l’humidité et limitera l’apparition de possibles moisissures. De plus les plantes profiteront d’une excellente oxygénation de l’environnement ce qui les aidera dans toutes les phases de culture.

Renouvellement de l’air suivant les dimensions de l’emplacement de culture et la puissance lumineuse

La ventilation dans la culture de cannabis

La ventilation dans la culture de cannabis

Dans notre cas nous pouvons utiliser des extracteurs de qualité comme les RVK, plus silencieux, afin d’éviter les bruits importants que produisent aussi bien les extracteurs que les conduits de ventilations. Pour le cas où nous voudrions réduire le bruit produit par l’extraction, nous utiliserons des tubes sonoflex et des caissons insonorisant.

Les ventilateurs seront un autre élément indispensable pour déplacer l’air à l’intérieur de l’espace de culture et ils éviteront la condensation d’eau sur les plantes durant la période nocturne. Durant la période diurne ils nous seront utiles comme dissipateur de chaleur en évacuant l’air chaud produit par les ampoules HPS en plus de brasser l’air de l’espace de culture.

La puissance du ventilateur ne doit pas être démesurée. Un courant d’air permanent et puissant directement dirigé sur les plantes les déshydrateront. Il sera donc beaucoup plus efficace d’utiliser des ventilateurs avec régulateur de puissance pour pouvoir régler la vitesse du ventilateur selon les besoins de notre culture. Plus l’ampoule sera puissante et plus les plantes en seront rapprochées, plus nous aurons besoin d’un courant d’air important. De la même façon plus l’ampoule sera éloignée des plantes et moins de puissance de ventilation nous aurons besoin. Ces facteurs seront en relation directe avec l’humidité de l’environnement de culture.

Rappelez-vous que pour optimiser la ventilation dans la culture de cannabis le courant d’air généré par le ventilateur doit être dirigé dans l’espace restant entre le réflecteur et la pointe des plantes pour que la chaleur puisse se dissiper avec plus de facilité sans déshydrater les plantes en ayant un courant d’air permanent s’abattant sur elles.

Humidité idéale selon la phase de culture du cannabis

L’humidité durant la culture sera l’un des aspects les plus importants à prendre en compte pour pouvoir optimiser la production et la qualité des plantes sans avoir de problèmes issus d’une mauvaise gestion de l’humidité.

Le niveau d’humidité commencera élevé pour diminuer petit à petit au fur et à mesure que la culture avancera et toujours en prenant compte de la phase de vie dans laquelle se trouvera notre plante. Nous pouvons nous aider d’humidificateurs pour contrôler les niveaux d’humidité maximum et minimum à l’intérieur de l’espace de culture.

Dans notre cas nous avons utilisé un humidificateur Mist Maker Ultrasonique qui fonctionne en l’insérant dans son flotteur et en le plaçant à l’intérieur d’une bassine de plus ou moins 10-20L selon les besoins de la culture. Nous pouvons connecter un minuteur pour contrôler l’humidité avec exactitude, ce qui demandera plusieurs essais avec l’ampoule allumée et éteinte pour pouvoir savoir quel est le temps idéal d’utilisation ou bien il sera également possible de le connecter à un contrôleur d’humidité automatique qui facilitera le contrôle de l’humidité durant toute la culture.

Petites plantes de cannabis avec un humidificateur mist maker

Petites plantes de cannabis avec un humidificateur mist maker

Durant la première phase, après la germination nous aurons besoin d’une humidité relative proche de 80% ou plus et d’un minimum de 60%. Durant cette étape les plantes seront en début de croissance donc plus d’humidité il y aura plus les plantes grandiront rapidement et en bonne santé.

De plus nous pouvons diminuer de quelques degrés la température de la culture d’intérieur grâce à l’humidificateur de telle façon que dans les cas de cultures en fin d’été avec quelques degrés extras, l’humidificateur nous aidera à les contrôler.

Plante de cannabis avec une humidité adéquate

Plante de cannabis avec une humidité adéquate

Une fois passé cette première phase, durant la seconde, nous diminuerons l’humidité en nous limitant à un maximum de 65-70% durant la période nocturne et un minimum de 40-45%,l’idéal étant 50% durant la période diurne. Cela évitera les attaques de nuisibles comme les acariens qui apparaissent sous 40% d’humidité.

Ces données de niveau d’humidité relative seront présentes durant toute la culture et ce n’est qu’à partir de la troisième et dernière phase de culture que nous devrons descendre à un maximum de 50% durant la nuit pour 40% durant le jour. En procédant ainsi et avec un travail sur le système de ventilation nous éviterons l’apparition de possibles moisissures comme l’Oïdium ou le Botrytis qui peuvent rendre les têtes inutilisables en quelques jours.

Erreurs durant la croissance des plantes de cannabis

Durant la croissance nous pouvons commettre des erreurs par ignorance que nous ne résoudrons pas jusqu’à en prendre conscience. Le problème vient du fait de ne pas voir l’erreur, cela nous est tous arrivé à nos débuts, quand ces erreurs se commettent. À partir de maintenant nous essayerons de les repérer immédiatement.

Au niveau de l’arrosage beaucoup d’erreurs sont commises durant les premières étapes de croissance de la plante de cannabis. Quand les plantes sont petites et qu’elles ne possèdent pas de système racinaire puissant pour pouvoir absorber toute l’eau d’arrosage, dans le cas d’un excès d’arrosage, le substrat restera humide trop longtemps, rendant possible l’apparition de différentes menaces qui pourraient attaquer nos plantes de marijuana.

Ces menaces peuvent être, entre autres, un pourrissement racinaire, des carences dérivées d’un manque d’oxygénation du substrat, des carences issues d’un excès d’humidité et de froid dans le substrat conjointement à une apparition de champignons comme le Botrytis, l’Oïduim, le Phytium, etc.

L’excès de croissance des plantes de cannabis durant la période végétative peut également devenir un problème pour les débutants en culture de marijuana. Les plantes peuvent devenir incontrôlables suivant les variétés de plantes ou de génétiques cultivées étant donné que le changement pour la période de floraison peut faire doubler ou tripler la taille de certaines.

Les plantes ont un peut trop poussé. Il faudra réaliser une taille des parties basses

Les plantes ont un peu trop poussé. Il faudra réaliser une taille des parties basses

Dans le cas où nous serions surpris par cet excès de croissance nous devrons prendre des décisions en fonction de la gravité du problème. Un excès de croissance aura des répercussions négatives sur les plantes si nous ne réalisons pas de taille des parties basses. Avoir trop de bourgeons hors de portés de la lumière diminuera la production du tronc principal étant donné qu’une partie de l’énergie servira à essayer de produire des fleurs sur les bourgeons les plus bas de la plante, lesquels ne serviront même pas à produire des extractions de BHO, leurs niveaux de terpènes et de psycoactivité n’étant pas comparables avec la partie supérieure de la plante de cannabis.

Taille des parties basses réalisé à cause d’un excès de croissance.

Taille des parties basses réalisé à cause d’un excès de croissance.

Excès de fertilisant

L’excès de fertilisant est une erreur habituelle durant la culture de cannabis. Nombreux sont les cultivateurs qui suivent les indications des fabricants. Les dosages des engrais sont parfois un peu excessif étant donné qu’ils sont créés pour alimenter des plantes de grande taille, lesquelles seront capables de supporter les niveaux de nutriments annoncés sur le prospectus du fabricant.

Mais alors, comment peut-on connaitre exactement quelle alimentation apporter à nos plantes sans risquer la surfertilisation ?

Excès de fertilisant en général, les feuilles cessent de transpirer, deviennent rugueuses et se courbent vers le bas

Excès de fertilisant en général, les feuilles cessent de transpirer, deviennent rugueuses et se courbent vers le bas

Quasiment tous les engrais possèdent un dosage compris entre 1et 2 ml par litre d’eau durant toute la phase de culture. Nous pourrons donc commencer la culture avec une dose de 1ml (dans le cadre des dosages donnés) pour chaque litre d’eau. Utilisez ce dosage en contrôlant les plantes et en observant à chaque instant leur réaction après 2-3 jours. Si nous voyons que les plantes conservent une jolie couleur verte ce sera le signe qu’elles possèdent des niveaux de nutriments équilibrés et qu’elles les absorbent avec facilité.

Au contraire si nous observons que ces feuilles se recroquevillent légèrement en direction du sol, en prenant l’apparence de griffes, cela signifiera que nous avons surpassé la dose d’engrais et que nous devrons diminuer la concentration en ml/L à chaque arrosage afin de réaliser un nettoyage des racines.

Une autre des erreurs fréquentes durant la culture de cannabis est d’appliquer l’engrais à chaque arrosage. Nous devons imaginer que la terre où nos plantes vivent agit comme un garde-manger pour que les racines puissent y accéder quand elles en ont réellement besoin. Le substrat peut être saturé de sels apportés par les nutriments à absorption rapide, comme peuvent l’être une grande partie de la composition de tous les engrais liquides présents sur le marché. Les plantes se surfertilisent rapidement. Nous devrons réaliser un lavage des racines pour nettoyer le substrat et attendre que les plantes récupèrent pour continuer à arroser avec de l’engrais.

Périodes de sécheresse

Marijuana dans un substrat trop sec

Marijuana dans un substrat trop sec

Comme nous l’avons déjà commenté, l’arrosage est une partie très importante dans le développement des plantes de cannabis et maintenir un équilibre entre les périodes de sécheresse et d’humidité sera essentiel afin d’optimiser la culture depuis le début. Comment contrôler ce facteur pour savoir quand arroser les plantes de cannabis ? Il existe une méthode très simple pour savoir quand l’arrosage est nécessaire. Il faut simplement prendre le pot dans les mains et le sous-peser afin de savoir grâce au poids s’il contient de l’humidité ou pas. Selon qu’il soit plus ou moins lourd il possédera plus ou moins d’humidité et nous devrons donc plus ou moins arroser.

Une autre méthode très simple pour contrôler l’humidité dans le pot sera de regarder à travers les trous de drainage, si nous voyons que la terre est sèche, de couleur claire, nous devrons arroser.

Nous pouvons également ouvrir latéralement un peu le pot et voir jusqu’où arrive l’humidité, si nous observons que le substrat est sec et que seulement le fond contient de l’humidité nous pourrons arroser.

Si nous laissons les plantes de cannabis souffrir d’un excès de sécheresse du substrat, elles en seront affectés. Les racines sécheront et mourront réduisant ainsi leur capacité à absorber les nutriments apportés. De plus comme la plante ne pourra accéder à l’alimentation présente dans le substrat, elle puisera donc dans les nutriments présents dans ses feuilles, ce qui fera apparaître des carences même en ayant l’alimentation présente dans le substrat. Comment résoudre ce problème? Nous essayerons simplement de réhydrater le substrat pour que la plante ait accès aux nutriments.

Il est possible qu’avec un substrat très sec, l’eau apportée soit expulsée de telle façon que nous devrons placer un récipient, une assiette ou un plateau pour que le substrat puisse absorber l’eau par capillarité, remontant par les trous du pot en direction ascendante au tronc. Une fois que le substrat est hydraté nous pouvons continuer à arroser normalement selon les conseils donnés.

Erreurs durant la floraison des plantes de cannabis

La période de floraison dure au minimum 6 à 8 semaines et elle commence à se compter à partir du moment durant lequel nous passons nos plantes à 12h de lumière. A partir de ce moment nous devrons avoir l’environnement de culture dédié à la la floraison. Nous modifierons petit à petit les différentes constantes vitales de la culture afin d’optimiser la floraison de la plante de cannabis.

Excès et carences de nutriments

L’excès de nutriments chez une plante de cannabis est dû à un apport trop élevé de fertilisant sur la plante. Cet excès se répercute négativement sur la culture car la plante stresse, change de métabolisme en s’efforçant à expulser l’excès de nutriments, déshydratant les feuilles et leur donnant un aspect rugueux et un toucher rêche.

Tête de cannabis pourpre couverte de résine

Excès d’eau et d’humidité

Un excès d’eau durant la période de floraison, quand nous arrosons sans engrais, peut involontairement retirer une grande partie des nutriments disponibles dans le substrat ce qui empêchera la plante d’y avoir accès et provoquera une carence d’un macro ou micro nutriment.

Nous devons également souligner qu’un arrosage excessif peut provoquer un pourrissement racinaire sur la plante de cannabis qui, suivant le niveau d’excès, pourra même mourir en peu de temps. Cette accumulation d’eau créera un excès d’humidité environnemental qui pourra dépasser les 70-75 % durant la période nocturne et/ou une faiblesse aux niveau des attaques de champignons comme la Botrytis ou l’Oïdium ce qui pourrait réduire considérablement notre récolte en la rendant peu propice à sa future consommation. Pour s’assurer que cela n’arrive pas, il faudra arroser en suivant les conseils donnés.

Période de sécheresse en floraison

Durant la période de pleine floraison la plante aura besoin de plus d’eau que durant la période de croissance, nous devrons ainsi augmenter la dose petit à petit, suivant les besoins. La demande sera visible à travers la plante et le substrat comme nous l’avons commenté avant. Les doses de nutriments devront également être augmentées au même rythme que le grossissement des têtes, jusqu’à arriver dans une phase dans laquelle la plante s’occupera uniquement de faire mûrir les têtes et ne demandera plus autant de nutriments. Une fois cette étape atteinte il restera deux semaines avant la récolte (en fonction de la variété) et nous pourrons ne plus apporter de nutriments durant le reste de la floraison.

Dans le cas où la plante n’a pas toute l’eau nécessaire, durant la phase de floraison, ses têtes seront affectées à tous les niveaux, elles seront moins compactes, moins savoureuses, moins odorantes et elles auront du mal à mûrir étant donné qu’elles ne disposeront pas de l’énergie suffisante pour le faire. La plante effectue un effort important pour produire de grandes têtes il faudra donc être prêt et optimisé pour pouvoir récolter un cannabis de grande qualité et de grande production.

Cannabis en floraison dans un environnement de culture bien géré

Cannabis en floraison dans un environnement de culture bien géré

Excès de chaleur sur les plantes

Les plantes de marihuana répondent bien à l’intérieur d’une fourchette de températures de 20°C à 27°C , une température de 24°C étant l’ideal. Si durant la culture nous avons des températures très élevées les plantes de cannabis stresseront et gaspilleront beaucoup d’énergie pour refroidir leur métabolisme. Durant la période de floraison des températures trop élevées engendreront une perte de production des têtes, lesquelles seront spongieuses et ne prendront pas de poids, n’auront pas d’odeur ni de saveur, autrement dit un produit final de faible qualité.

Cet excès de chaleur pourra être repéré à partir des feuilles de la plante, lesquelles auront du mal à ouvrir leurs stomates pour pouvoir respirer et les bords des feuilles s’érigeront vers le haut. Pour résoudre ce problème nous devrons optimiser le système de ventilation avec un extracteur, un intracteur et un ventilateur. Les brûlures sur les feuilles peuvent apparaitre à cause d’un excès de lumens ou de chaleur, dans ce cas nous devrons augmenter la distance entre l’ampoule et les plantes afin de pouvoir diminuer de quelques degrés la chaleur générée par les ampoules HPS ou ajouter un réflecteur cooltube.

Distances recommandées selon la puissance lumineuse:

  • 250w à 25cm
  • 400w à 40cm
  • 600w à 50-60 cm

L’excès de chaleur influera également sur la quantité d’eau à apporter aux plantes durant leur culture, un environnement trop chaud demandera plus d’eau qu’un environnement de culture plus contrôlé et possédant une température plus basse.

Résine de cannabis sur les têtes

Résine de cannabis sur les têtes

Culture de cannabis en extérieur hors saison

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Une seule culture de cannabis à l’année?

Habituellement, nous profitons de la meilleure époque de l’année pour cultiver la marijuana en extérieur, soit du printemps à l’automne. Toutefois, en climat méditerranéen par exemple, il est possible de réaliser une culture de cannabis au début du printemps et en automne grâce à une petite serre qui stabilisera les conditions climatiques. Pour une culture hors saison, nous pourrons utiliser des graines de cannabis automatique, des variétés classiques et des clones; la seule chose à tenir en compte est que les plantes ne grandiront quasiment plus une fois à l’extérieur, et la floraison débutera rapidement quelque soit la taille des plantes.

Pour cette raison, l’idéal sera de donner aux plantes quelques semaines de croissance en intérieur avant de les placer dans le jardin. Ainsi nous pourrons obtenir des plantes de bonne taille, en tenant en compte le fait que même si celles si stopperont leur croissance à cause de la photopériode courte, elles présenteront tout de même une phase de stretch (étirement) pendant les premières semaines de floraison. Protéger notre culture du froid, du vent et de la pluie grâce à une serre sera également une bonne solution pour ne pas voir la maturation des fleurs ralentie par le climat peu favorable.

Cannabis en serre hors de la saison favorable

Cannabis en serre hors de la saison favorable

Quelques tubes néons seront suffisants pour donner un peu de croissance à nos graines ou boutures de cannabis, une chambre de culture complète comme celles utilisées pour la floraison en intérieur ne sera pas indispensable. Par exemple, si nous cultivons nos plantes issues de semis ou clones dès le début de l’année, en Février nous aurons déjà des plantes de bonne taille, parfaites pour une floraison de printemps dans un coin du jardin. Beaucoup de cultivateurs d’intérieur profitent de ce moment pour sortir les plantes mères en extérieur, celles ci offrant alors de généreuses récoltes grâce à leurs nombreuses branches.

Une autre alternative consiste à s’orienter vers les variétés autoflorissantes, que nous sèmerons entre la mi Février et Mars (selon leur temps de floraison) directement sous serre pour la récolte de printemps, et en Août – Septembre pour la récolte d’Automne, en cultivant toujours dans une zone aussi ensoleillée que possible. Ce système nous dispensera de devoir réaliser une période de croissance sous lampes, mais, en toute logique, nous n’obtiendrons pas des résultats homogènes comme dans le cas où nous cultiverions à partir de boutures.

Cannabis commençant à fleurir en serre

Cannabis commençant à fleurir en serre

Culture de cannabis au printemps

De manière naturelle, les plantes de cannabis grandiront pendant le printemps et commenceront à fleurir pendant l’été. Le cannabiculteur ayant déjà cultivé des boutures en extérieur sait que si les plantes se sont développées sous une photopériode 18/6 en intérieur et que nous les sortons en extérieur avant la mi mai, celles ci se mettront à fleurir. La mi Mai est un moment clé pour les plantes de cannabis cultivées en extérieur, c’est l’époque à laquelle les clones fleurissant en extérieur depuis Février-Mars commenceront à repartir en cycle de croissance végétative (ils arrêteront de fleurir et retourneront en croissance du fait de l’allongement des durées d’ensoleillement. Nous pourrons par contre sortir nos plantes après cette date pour commencer une culture classique. Beaucoup de cultivateurs attendent même le 1er juin pour sortir leurs clones en croissance vers le jardin, afin de s’assurer que ceux ci ne commenceront pas à fleurir et resteront en phase de croissance.

Dans le but d’éviter la reprise de croissance de nos plantes (ou devoir les récolter avant leur degré de maturité idéal) nous devrons fixer la mi Mai comme date butoir pour réaliser la récolte. Si nous cultivons des clones ou autos à dominance Indica, nous pourrons les sortir en extérieur jusqu’à début mars. Si nous cultivons des Sativas, nous devrons les faire fleurir plus tôt, jusqu’à début Février, en tenant en compte que plus la saison avance et plus les conditions sont favorables pour les plantes: nous essaierons ainsi de sortir nos plantes le plus tard possible, tant que la récolte peut être planifiée avant la deuxième moitié du mois de Mai.

Généralement, les cultivateurs pratiquant cette méthode utiliseront des petits pots pour la croissance intérieur afin d’économiser de l’espace, puis transplanteront les clones vers des pots plus importants lorsque ceux ci sont conduits en floraison en extérieur. Il sera donc intéressant d’apporter un stimulateur de racines pendant les deux premières semaines dans le nouveau pot, afin de favoriser l’expansion du système racinaire dans le nouveau volume de substrat disponible. Il sera également utile de satisfaire les besoins des plantes en Azote pendant ces deux premières semaines de « pré-floraison » pendant lesquelles celles ci vont s’étrier et nécessiter des réserves nutritives suffisantes pour entrer en floraison sans présenter de carences.

Culture de cannabis dans une serre ouverte pendant la journée

Culture de cannabis dans une serre ouverte pendant la journée

A partir de maintenant, et en surveillant les températures et niveaux d’humidité dans la serre, il nous suffira de réaliser notre culture de cannabis comme nous le ferions en intérieur, en apportant des engrais et stimulateurs adaptés à la floraison.

Culture de cannabis en Automne

Le principe sera le même que pour la floraison du cannabis au printemps, si ce n’est qu’il n’y aura pas de date limite pour récolter. Si nous sortons des clones de l’intérieur vers l’extérieur entre Août et Mai, ceux ci entreront automatiquement en floraison. Nous pourrons ainsi sortir nos clones en Septembre et les récolter en Novembre ou Décembre (selon les variétés cultivées); En sortant les clones en Septembre, ils se comporteront comme les plantes cultivées de façon traditionnelle, tandis qu’en les plaçant en extérieur en Octobre ou Novembre le froid et l’humidité pourront affecter la qualité de la floraison.

La photopériode adaptée à la floraison durant jusqu’en Mai, nous ne rencontrerons pas de risque de re-végétation des plantes comme c’est le cas lors des floraisons au printemps, mais nous devrons tout de même garder à l’esprit que plus la saison automnale avance, plus les plantes devront affronter des conditions défavorables (des températures de plus en plus basses, de nombreuses pluies et gelées, etc). Pour cette raison, encore une fois, la serre de culture sera l’accessoire parfait pour optimiser le développement et le rendement de nos plantes.

Cannabis en floraison, des plantes saines et protégées de la chute des températures

Cannabis en floraison, des plantes saines et protégées de la chute des températures

Une bonne technique consistera à utiliser des pots de couleur noire qui favoriseront la chaleur dans l’environnement racinaire, ainsi que sur élever les pots pour éviter leur contact direct avec le sol, qui contribuerait à refroidir le substrat. Dans ce type de culture il n’est pas conseillé d’arroser en fin de journée (l’excès d’eau dans le substrat pourrait geler le système racinaire sous l’effet des faibles températures nocturnes), il sera toujours préférable d’arroser le matin lorsque le soleil est visible.

Résumé et conclusions de la culture de cannabis en hors saison

Nous avons constaté qu’à l’aide d’un éclairage néon (pour l’intérieur) et d’une serre (en extérieur) il est possible de réaliser 3 récoltes à l’année en extérieur, grâce à la photopériode naturelle et les conditions climatiques en Espagne au printemps et en automne.

Cultiver hors saison comporte, comme toute chose, ses points forts et ses points faibles: d’un côté il s’agit d’une période de l’année pendant laquelle les voleurs ou voisins curieux n’ont pas l’habitude de rechercher du cannabis dans un jardin, ce qui rendra ces cultures plus sûres qu’en plein été. Ces cultures représentent un petit complément pour les cultivateurs de cannabis n’arrivant pas à s’autoproduire correctement avec une seule récolte annuelle.

Cannabis en fin de floraison au printemps.

Cannabis en fin de floraison au printemps.

Cultiver du cannabis hors saison comporte aussi quelques inconvénients: comme nous l’avons remarqué, les clones ne grandissent presque pas et fleurissent directement, tandis que les plantes autoflorissantes ne donneront pas des résultats si satisfaisants que pendant les mois les plus ensoleillés de l’année. La production sera plus faible que celle d’une récolte classique, et le spectre lumineux entraînera de légères variations dans les phénotypes « normaux »: la relation calices – feuilles sera moins favorable qu’avec un spectre automnal et, l’intensité lumineuse étant plus faible, les fleurs ne gonfleront pas autant qu’en conditions idéales.
Toutefois, cette expression différente du phénotype se révélera être un avantage pour réaliser des extractions de résine: étant plus aérées et présentant une incroyable couche de gros trichomes du fait des conditions environnementales, ces fleurs seront parfaites pour préparer des extractions, particulièrement du haschisch. Ces cultures hors saisons sont ainsi souvent surnommées « récoltes à haschisch ».

Extraction de résine réalisée avec du cannabis cultivé hors saison

Extraction de résine réalisée avec du cannabis cultivé hors saison

La culture de cannabis hors saison est ainsi une très bonne façon de compléter sa récolte d’automne, ou d’obtenir des fleurs de bonne qualité pour réaliser des extractions et concentrés de cannabis.

Bonne fume!

BioTabs: culture organique de cannabis en coco

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Le Kit d'engrais organiques BioTabs, pour cultiver du cannabis en coco ou en terre

Le Kit d’engrais organiques BioTabs, pour cultiver du cannabis en coco ou en terre

Cultiver du cannabis en terre peut parfois s’avérer laborieux, à l’heure de déplacer des dizaines de litres de substrat terreau, en particulier lorsque la culture est située dans un immeuble, ou autre zone peu accessible. La fibre de coco présente l’avantage d’être facile à transporter, mais aussi d’offrir un milieu aéré propice au développement d’un système racinaire complexe et vigoureux.

Comme nous le savons, la fibre de coco ne contient pas d’éléments nutritifs, il est donc normalement indispensable de cultiver sur ce substrat en assurant les apports par l’arrosage, ainsi que de rectifier le pH de la solution nutritive pour que les nutriments puissent être correctement assimilés par les plantes.  Ceci est inutile avec les engrais Biotabs, la micro vie du substrat se chargeant de jouer le rôle de tampon.

La gamme d’engrais BioTabs, pensée pour être utilisée en terre mais aussi avec des fibres de coco, est ainsi une alternative idéale pour transformer la coco, inerte, en un substrat riche et vivant, qu’il suffira d’arroser à l’eau claire sans ajuster le pH, la micro vie et les bactéries bénéfiques équilibrant les niveaux d’acidité et assurant l’assimilation des différents nutriments disponibles.

Tout le nécessaire pour une culture organique de cannabis en coco

Tout le nécessaire pour une culture organique de cannabis en coco

Préparation du substrat pour cannabis avec les engrais BioTabs.

Pour recréer un milieu propice à nos plantes de cannabis, nous avons suivi et adapté les conseils de BioTabs et composé ce mélange:

Préparation du substrat pour cannabis à base de coco avec BioTabs

Préparation du substrat pour cannabis à base de coco avec BioTabs

Les graviers de perlite sont un élément important pour maintenir la structure du sol, d’autant plus que nous avons choisi de cultiver nos plantes en extérieur à l’aide d’un système d’arrosage automatique AutoPot. La perlite et la coco assureront ainsi un substrat aéré malgré la présence d’eau presque permanente. AutoPot recommande d’utiliser 50% de perlite, ce qui semble finalement judicieux pour éviter tout problème de surarrosage.

Le kit BioTabs contient déjà des extraits d’humus de lombric dans le Startrex, il n’était donc pas indispensable d’en ajouter sous sa forme brute, mais le lombricompost de qualité améliore grandement la texture du substrat, en plus de l’enrichir en nutriments, acides humiques et fulviques, et bactéries bénéfiques.

Notre coco enrichie est maintenant prête à être utilisée pour cultiver nos plantes de cannabis en intérieur comme en extérieur, il nous suffira de d’ajouter une tablette Biotabs pour chaque 3 à 4 litres de terre, puis d’arroser avec une solution enrichie en Orgatrex pour stimuler les bactéries et autres champignons bénéfiques tels que le Trichoderma.

Les smart pots remplis de coco enrichie avec biotabs, prêts à accueillir nos plantes de cannabis

Les smart pots remplis de coco enrichie avec biotabs, prêts à accueillir nos plantes de cannabis

Culture de California Dream de Mandala en BioTabs

Après avoir fait germé 3 graines féminisées de California Dream de Mandala Seeds dans le kit de germination Jumus, nous avons transplanté celles ci dans des godets de 0.25L remplis du mélange de coco, humus et perlite, sans ajouter de pastille BioTabs: pour les premiers jours de vie des plantules, l’humus sera parfaitement suffisant pour assurer leurs besoins nutritifs encore limités.

Germination des graines de California Dream avec Jumus starter Kit

Germination des graines de California Dream avec Jumus starter Kit

Une fois les jeunes plantes correctement établies, il est temps de les rempoter dans des pots de 3,25L de contenance, dans lesquels nous placerons cette fois une pastille BioTabs par plante. Ces pastilles d’engrais bio à dégradation progressive sont composées de farine d’os, de farine de sang, de farine de plumes, de farine de poisson, d’acide humique naturel, de bactéries bénéfiques et d’une formule d’azote à action lente, pour un ratio NPK de 12-9-9.

Ainsi, il sera important de veiller à ne pas exposer les plantes de cannabis sensibles à de trop fortes concentrations, les excès d’azote pouvant par exemple se manifester assez rapidement avec les plantes autoflorissantes. En ce sens, plutôt qu’adapter le nombre de pastilles d’engrais à la taille du pot, nous le ferons en fonction des besoins de la plante. Les plantes à floraison automatique, même cultivées en pots de 15 litres, auront par exemple rarement besoin de plus d’une à deux tablettes BioTabs chacune pour se développer correctement.

California Dream en Smart pot

California Dream en Smart pot

Après 3 semaines dans ces contenants de 3,25 litres, les plantes de California Dream ont été rempotées une dernière fois, deux dans des AutoPots de 15 litres, et la dernière a été installée à titre expérimental dans un Smart Pot de 7,5L placé dans un système arrosé par AutoValve. Cette fois, 2 pastilles BioTabs ont été ajoutées dans chaque contenant.

Pour continuer les apports nutritifs une fois le dernier rempotage effectué, il sera possible d’utiliser l’engrais vegan Orgatrex de Biotabs pour assurer la richesse du sol. Orgatrex est riche en oligo-éléments et en sucres, et présente un NPK de 7-6-7. Orgatrex sera également utilisé à chaque rempotage, agissant en synergie avec les bactéries et mycorhizes apportées par les additifs Bactrex et Mycotrex.

California Dream de Mandala en Auto Pot

California Dream de Mandala en Auto Pot

Quelques semaines plus tard, en début de floraison, une pastille Bio Tabs a été ajoutée dans chacun des pots de 15L pour assurer un dernier apport à dégradation lente.

Analyse de la culture de cannabis en coco avec BioTabs

Petit jardin de cannabis en extérieur en coco et Biotabs

Petit jardin de cannabis en extérieur en coco et Biotabs

La gamme d’engrais biologiques BioTabs étant conçue pour garantir des plantes en pleine santé, riches en chlorophylle jusqu’à mi floraison, le lessivage de la coco avec de grandes quantités d’eau pure pourra être judicieux pour favoriser la sénescence et la dégradation de la chlorophylle et ainsi optimiser la saveur de la récolte.

Les plantes les plus sensibles aux engrais, comme les sativa landraces ou les génétiques autoflorissantes pourront présenter des signes de surfertilisation lors des premiers jours: il sera ainsi préférable de n’ajouter d’abord qu’une tablette BioTabs au mélange, puis d’attendre 7 à 10 jours pour compléter avec le dosage recommandé selon le volume de substrat utilisé. Cette utilisation progressive évitera de stresser les pantes, notamment les plus jeunes.

Auto Haze XXL de Dinafem cultivée avec BioTabs

Auto Haze XXL de Dinafem cultivée avec BioTabs

Pour cette culture, d’autres additifs et stimulateurs ont été utilisés pour optimiser les résultats: pulvérisations de Delta 9 de Cannabiogen, Halo, et Vita Race de plagron; arrosage avec bactéries de floraison BactoBloom, et ATA Flavor.

Cette récolte de cannabis, mais aussi de tomates et d’aubergines cultivées en coco avec Biotabs, nous a entièrement satisfait autant pour sa facilité d’utilisation, que pour la qualité du produit fini, riche en résine, terpènes et principes actifs. Nous remarquerons le récent prix du meilleur engrais reçu par BioTabs lors de l’Expogrow 2014 à Irun, récompensant les efforts du fabricant pour proposer un produit efficace et simple à utiliser, ces engrais ayant déjà conquis de nombreux cultivateurs par leur qualité.

Aubergine, Auto Bubble et tomates dans un smart pot avec biotabs

Aubergine, Auto Bubble et tomates dans un smart pot avec biotabs

Grow et Smoke Report California Dream de Mandala

La variété de cannabis California Dream, proposée par Mandala Seeds sous forme de graines féminisées, est un hybride entre la Mexican Sativa et la Afghani Indica, représentant un équilibre harmonieux entre ces deux familles de marijuana.

Correctement ramifiée, Mandala Dream aura tendance à favoriser la tête centrale, à moins de recevoir de longues périodes de croissance. Dans le cadre de cette culture, les plantes ont subit deux tailles apicales successives, ainsi qu’un palissage des branches secondaires pour favoriser une structure élargie et une bonne répartition des têtes sur la plante.

Tête de cannabis California Dream

Tête de cannabis California Dream

Comme l’indique la banque de graines Mandala, la floraison commence rapidement dans la saison, pendant la deuxième moitié de juillet pour la plante la plus rapide, alors que les plantes ont été semées au début du mois de juin. Les trois plantes ont présenté de légères différences de comportement, de la plus Indica récoltée fin septembre, à la plus sativa récoltée mi octobre, en passant par un hybride plus balancé récolté début octobre. Le stretch et les besoins en engrais étaient également légèrement différents selon l’influence sativa / indica de chaque phénotype cultivé.

La structure compacte des buds, l’odeur complexe de fleurs, de fruits et épices, et l’effet positif étaient présents chez les trois plantes, la plus sativa présentant des notes acidulées d’agrumes et la plus indica un fond plus doux et plus sucré.

Au vu de la courte période de croissance et de l’espace limité pour la culture, le rendement s’est avéré très satisfaisant, et la qualité de la récolte surprenante, aux relents fruités – skunky old school qui rappellent les récoltes en extérieur de la vieille époque.

Tête de Haze XXL Auto cultivée avec Biotabs

Tête de Haze XXL Auto cultivée avec Biotabs

Comment faire du Haschisch avec du CO2

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Comme nous le savons tous, le haschisch est un dérivé de la plante de cannabis. Il s’agit de la concentration des trichomes de résine que se trouvent sur les parois cellulaires des fleurs de la plante de cannabis.

Il existe différentes méthodes d’extractions des cannabinoides, utilisables avec la plante coupée et séchée : Dry sift, Ice-O-Lator, BHO, Huile de Rick Simpson..; ou même avec la plante encore sur pied, tels que le Charas. A partir de ces techniques d’extraction de résine, de nouvelles ont été créées, en recherchant la méthode la plus appropriée suivant les besoins et les préférences du cultivateur souhaitant déguster ses propres créations.

Nous vous présentons ici une alternative à la technique d’extraction à sec; l’extraction de résine grâce à l’utilisation de Co2 également appelé glace sèche, ou plus communément Carboglace.

Préparation et matériel pour faire du haschisch avec de la Carboglace.

Pour pouvoir commencer l’extraction nous devrons avoir tout le matériel nécessaire pour l’extraction avec la carboglace. Il n’y aura pas besoin de beaucoup de matériel pour pouvoir réaliser l’extraction au CO2.

Tout le matériel pour faire du carbohash

Tout le matériel pour faire du carbohash

Tout d’abord, nous aurons besoin de la matière principale, c’est-à-dire, comme toujours, notre cannabis provenant de notre jardin personnel, et pour lequel nous avons consacré beaucoup de temps à prendre soin de nos plantes afin d’éviter les attaques de nuisibles ou de parasites dans le but de conserver une qualité maximale. Il est important de rappeler que malgré la réputation d’une plante de marijuana et malgré les coupes et les prix qu’elle a pu remporter, si la plante n’est pas cultivée correctement le résultat final ne sera pas au niveau de nos attentes.

En général, on conservera les meilleurs buds pour les consommer sous leur forme brute, et on utilisera pour l’extraction de trichomes, la matière végétale de seconde qualité: manucure de la récolte, petits buds qui étaient à l’ombre, etc..

Restes de cannabis utilisés pour cette extraction

Restes de cannabis utilisés pour cette extraction

Ensuite, nous aurons besoin d’un sac Ice-o-Lator, Cristalicer ou équivalent. Ces sacs extracteurs sont les mêmes que ceux utilisés pour les extractions de résine avec de la glace et de l’eau. Dans ce cas et si nous disposons de différentes tailles de sac, de plus ou moins de microns, nous choisirons pour commencer un sac (en fonction de chaque cultivateur) de 120 a 160 mc et nous diminuerons la taille des tamis selon le type de concentration de trichomes que nous souhaitons.

Cannabis congelé avant extraction

Cannabis congelé avant extraction

Comme nous l’avons déjà dit dans d’autres articles, il existe différents types et tailles de trichomes. Ces trichomes varieront selon la génétique composant la plante, il y en aura des plus grands, jusqu’à 220 mc et d’autres plus petits pouvant atteindre les 25-50 mc.

Vérification du matériel avant utilisation

Vérification du matériel avant utilisation

Afin d’obtenir une extraction un tant soit peu professionnelle nous essayerons de récupérer les trichomes d’une taille entrant dans une fourchette de 70-120mc pour la meilleure qualité possible, cela signifie que les trichomes récupérés seront ceux qui sont inférieurs à la maille utilisée pour l’extraction. Si les mailles sont encore plus petites, les trichomes récupérés lors de l’extraction à sec seront également plus petits (cela variera en fonction de chaque consommateur et de ses préférences pour les trichomes).

Nous avons ainsi 2 des 3 éléments nécessaires pour l’extraction. Le troisième étant la carboglace ou le CO2. Il faut préciser que ce produit n’est pas difficile à trouver mais difficile à transporter … même s’il n’existe pas beaucoup de boutiques en vendant, vous pourrez en trouver facilement et rapidement sur internet dans des entreprises travaillant avec des éléments congelant ou pour le froid.

Il existe donc des entreprises qui en distribuent, mais le problème majeur est le fait qu’en le sortant de son environnement optimum de conservation il se dégradera petit à petit, comme un glaçon hors du congélateur. Il sera donc important que l’entreprise qui livre la commande soit proche de votre domicile et que l’envoi soit le plus rapide possible afin d’éviter de briser la chaîne du froid et de perdre de la glace sèche durant le transport.

Carboglace livrée dans du polystyrène

Carboglace livrée dans du polystyrène

Ceci est la raison principale pour laquelle il est très important d’avoir tout préparé pour une manipulation rapide, une fois reçu la Carboglace. Dès que nous recevrons le CO2 il faudra l’utiliser le plus rapidement possible car après quelques heures il s’évaporera rapidement.

Nous aurons également besoin ou d’un petit récipient de type Tupperware ou équivalent (pour pouvoir récupérer et verser la glace sèche) et d’une paire de gants hydrofuges afin d’éviter les brûlures causées par le froid. Il est important de rappeler que le Co2 à cette température (-78ºC) peut causer des brûlures sévères sur les parties du corps qui sont exposées durant quelques secondes à la carboglace.

Comment utiliser la glace sèche pour les extractions de résine de cannabis ?

La première étape consistera à sortir le cannabis, sans l’émietter, du congélateur. Il n’est pas obligatoire de la congeler, mais cela sera vivement conseillé, ainsi quand la matière organique rentrera en contact avec le CO2 ou la glace sèche, les glandes de résine se détacheront avec grande facilité, plus facilement qu’avec du cannabis à température ambiante, réussissant ainsi à obtenir une plus grande quantité d’extraction de trichomes et moins d’impuretés de matière organique.

Lors de la seconde étape nous devrons réunir la marijuana avec la glace sèche à l’intérieur du tupperware (ou un récipient non toxique et qui ne se dégrade pas avec le froid) et nous mélangerons délicatement l’herbe avec la glace pour que tout le matériel végétal se congèle, sans secouer. Ensuite nous pourrons transférer la marijuana congelée avec la glace dans la maille d’extraction de hachis cristalliser ou Ice-o-lator de 120-160mc. La quantité d’herbe à utiliser peut varier même si nous recommandons d’extraire de petites quantités à la fois pour optimiser l’extraction.

Mélange de carboglace et de cannabis

Mélange de carboglace et de cannabis

Il est possible d’effectuer en une fois des extractions de grandes quantités, mais il sera cependant plus intéressant de ne pas dépasser les 2 à 3 doigts d’épaisseur d’herbe non émiettée ou bien 20 a 30 grammes par session, pour une durée de 15 a 20 secondes pour une qualité de haschisch optimum.

Nous émietterons les têtes, si elles sont très compactes. Le fait d’émietter légèrement les fleurs augmentera au maximum le contact du cannabis avec la glace sèche. Cependant, nous éviterons de faire de la poussière avec les têtes ce qui augmenterait grandement la quantité de matière organique indésirable qui pourrait passer à travers les sacs Ice-O-Lator. Laisser reposer le cannabis à l’intérieur de la boite dans laquelle se trouve la glace sèche durant quelques minutes en couvrant la boite avec un sac en plastique normal pour que toutes les têtes se congèlent correctement.

Cannabis congelé avec de la glace sèche

Cannabis congelé avec de la glace sèche

L’étape suivante consistera à placer le cannabis avec la glace à l’intérieur du sac d’extraction en rajoutant une petite quantité de glace sèche. Avant, nous devrons avoir préparé une petite surface ou un petit espace pour récupérer et regrouper la résine de l’extraction.

Nous pourrons utiliser une table en bois propre, une planche lisse, une surface en marbre, ou n’importe quel endroit qui ne contienne pas de contaminants et qui résiste au froid étant donné les -78°C dégagé par le Co2 congelé lequel commencera à changer d’état à -42°C, en passant d’un état solide à gazeux sans passer par l’état liquide (sublimation), ce qui sera une question de secondes à température ambiante.

Une fois que tout sera en place,  nous pourrons secouer avec délicatesse le sac de haut en bas durant quelques secondes en observant comment la résine tombe petit à petit à travers le tamis, accompagnée par la carboglace qui se changera en gaz carbonique.

Extraction de résine au CO2, première passe

Extraction de résine au CO2, première passe

Le temps de l’extraction sera défini par 2 paramètres. Le premier sera évidemment la glace sèche, quand elle se sera vaporisée complètement l’extraction sera terminée. Le deuxième paramètre sera la matière organique de couleur verte qui passera par le tamis des sacs extracteurs, lorsque nous verrons cette matière organique commencer à passer nous devrons arrêter l’extraction.

2ème passage, pendant 40 secondes

2ème passage, pendant 40 secondes

Nous pourrons réaliser une deuxième passe avec plus de glace afin de récupérer plus de résine, cependant cette dernière possédera davantage de matière organique, et sera donc de qualité inférieure.

Changement de maille pour réaliser une nouvelle extraction avec les restes déjà utilisés

Changement de maille pour réaliser une nouvelle extraction avec les restes déjà utilisés

Une fois que nous aurons la résine sur la table, nous devrons récupérer celle-ci, par exemple avec une carte, pour ensuite la presser ou bien la conserver tel quelle. Cependant il est vrai que la condensation de la glace dans l’environnement créera un peu d’humidité qui pourra se visualiser durant la récollection de la résine qui restera plus compacte, il pourra donc être utile de la laisser reposer un peu afin qu’elle sèche bien. Nous pourrons par exemple réaliser le séchage sur une plaque chauffante électrique que nous pourrons régler sur une température de 37°C, ce qui sera idéal pour le séchage du hash.

Récupération de l’extraction après 2 minutes de tamisage

Récupération de l’extraction après 2 minutes de tamisage

Récupération de la 2eme extraction

Récupération de la 2eme extraction

Séchage de l’extraction à environ 37ºC

Séchage de l’extraction à environ 37ºC

Finalement nous avons obtenu un total de 8 passages et autant de qualités de résine suivant le temps d’extraction, c’est à dire 5, 15 et 40 secondes d’extraction avec la même taille de maille d’extraction.

3 qualités de hash avec le même temps d’extraction

3 qualités avec le même temps d’extraction

Seconde extraction avec un autre type de cannabis

Durant cette seconde extraction nous avons changé un peu la méthode et les temps d’extraction afin d’observer les différences et pouvoir vous les montrer. Une fois que nous avons réuni le matériel pour l’extraction:

  1. Mélanger le cannabis et la glace sèche dans un bol pour que le cannabis et les trichomes se congèlent correctement, ce qui facilitera l’extraction.
Congélation du cannabis durant 2 minutes

Congélation du cannabis durant 2 minutes

2. Verser le mélange de glace sèche et de cannabis dans le sac extracteur Ice-O-Lator et secouer durant 2 minutes délicatement afin d’éviter que la matière végétale ne s’échappe.

3. Récupérer le résultat de l’extraction avec une carte et le mettre de côté, nous pouvons nous aider d’une presse manuelle pour haschisch.

Les trichomes se collent facilement

Les trichomes se collent facilement

4. Continuer l’extraction si vous souhaitez récupérer les tous derniers trichomes, mais ceux-ci seront mélangés à de la matière végétale, formant ainsi ce que l’on appelle du skuff. Ne pas mélanger ce dernier tamisage à la première extraction !

Une extraction trop longue donnera un résultat de mauvaise qualité.

Une extraction trop longue donnera un résultat de mauvaise qualité.

Haschisch de type skuff, mélange de trichomes et de matière végétale

Haschisch de type Skuff, mélange de trichomes et de matière végétale

Récupération du 2ème passage, trop riche en matière végétale

Récupération du 2ème passage, trop riche en matière végétale

Conclusion de l’extraction de cannabis avec de la glace sèche

En premier lieu nous pouvons dire qu’il s’agit d’une méthode peu utilisée à cause du prix de la glace sèche, qui s‘élèvera à 50-60€ pour 5kg, cependant si 4 ou 5 cultivateurs se rassemblent pour faire l’extraction ensemble, le prix sera plus attractif et plus économique.

Les quantités qui peuvent être extraites varient, l’idéal sera de ne pas utiliser une quantité trop importante, un maximum de 60 grammes d’herbe pour laquelle nous utiliserons approximativement 1,5 Kg de glace sèche. La glace résiste relativement longtemps à l’intérieur du sac extracteur et il sera préférable de l’utiliser petit à petit plutôt que de placer une grande quantité en une seule fois. Après 2 à 4 minutes d’utilisation de la glace, lors de l’extraction du haschisch, seule une petite partie du CO2 s’était évaporé. C’est pour cela que nous pensons que la glace sèche peut être plus intéressante pour réaliser d’avantage d’extractions en utilisant une quantité moins importante de glace pour chacune d’entre elles.

A gauche : 1ère extraction . A droite: 2ème extraction, contenant trop de matière végétale

A gauche : 1ère extraction . A droite: 2ème extraction, contenant trop de matière végétale

Nous pouvons dire que l’extraction elle-même donne de bons résultats en offrant une bonne qualité de haschisch avec un rendement élevé autour de 30%  (en fonction de la résine présente sur le cannabis) ou autrement dit avec 50g de matière première nous obtiendrons au total plus ou moins 15g de haschisch. Les cultivateurs spécialisés dans les extractions de résine diront que ce n’est pas la solution idéale pour obtenir une qualité maximale de Haschisch, de la matière végétale venant « contaminer » l’extraction après quelques secondes de tamisage, cependant cette technique sera très utile pour réaliser de grandes quantités d’extraction de haschisch avec un simple sac extracteur de 160 mc.

Skuff, extraction de trichomes et de matière végétale

Skuff, extraction de trichomes et de matière végétale

Une fois réalisée l’extraction nous pouvons dire que nous sommes satisfaits par cette technique, nous pensions obtenir une quantité moindre, et finalement nous avons été positivement surpris de la quantité de trichomes récupérés en si peu de temps et avec si peu d’effort. Il s’agit donc réellement d’une bonne méthode pour profiter de tous les restes des têtes basses et des restes de feuilles avec de la résine!

1ère extraction , après 2 minutes de tamisage

1ère extraction , après 2 minutes de tamisage

8 extractions de haschisch différentes avec différents temps de tamisage

8 extractions de haschisch différentes avec différents temps de tamisage

Détail de l'extraction après le 3e tamisage de 40 secondes

Détail de l’extraction après le 3e tamisage de 40 secondes

Avertissements pour la manipulation du Co2

Il est important lors de l’utilisation de glace sèche de la manipuler avec des éléments adaptés afin d’éviter n’importe quel incident.

La glace sèche atteint des températures proches de -78°C, il faudra donc utiliser des gants de protection hydrofuge évitant ainsi les brûlures sur les mains. Nous pouvons confirmer que c’est vraiment très froid !

Utiliser des lunettes de protection afin d’éviter le contact avec les yeux. Toujours manipuler la carboglace dans un espace bien ventilé, afin d’éviter toute intoxication gazeuse au CO2.

Bien séparer les différentes qualités et ne pas abuser sur le temps de tamisage pour ne pas obtenir un haschisch contaminé par une grande quantité de débris végétaux.

Extraction de Hash au CO2

Comment tester le taux de cannabinoïdes du cannabis?

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Comment faire une chromatographie sur couche mince

Une question se pose parfois quant aux types de tests réalisés pour déterminer si une variété de cannabis produit d’importantes concentrations de cannabinoïdes, et en quelles quantités (plus ou moins approximatives comme nous le verrons) ces substances sont présentes dans un échantillon. Dans cet article nous vous expliquerons pas à pas comment réaliser une chromatographie sur couche mince (CCM, TLC en anglais), qui nous donnera un pourcentage approximatif des principaux cannabinoïdes détectés dans chaque échantillon. Pour ce faire, nous sommes partis de 8 échantillons différents de la variété de cannabis Jack el Frutero de Philosopher Seeds, afin de savoir lesquels des 8 phénotypes analysés présentent de grandes concentrations en cannabinoïde CBD.

L’usage médical du cannabis s’est très fortement intensifié ces dernières années, de même que l’intérêt de la part des breeders et cultivateur de connaitre les quantités exactes de cannabinoïdes produits par leurs variétés de cannabis préférées. C’est pour cette raison que des termes comme « chromatographie sur couche mince » ou « chromatographie en phase gazeuse » nous sont chaque jour plus familières. Pour en savoir plus sur ces méthodes d’analyse, un ami et collaborateur d’Alchimia nous explique pas à pas le système de chromatographie sur couches minces Alpha-Cat grâce auquel nous obtiendrons rapidement des résultats fiables.

Plaques de chromatographie sur couche mince

Plaques de chromatographie sur couche mince

Matériel nécessaire pour analyser son cannabis

Pour réaliser le protocole d’analyse des échantillons nous aurons besoin du matériel suivant:

  • Des plaques pour chromatographie sur couche mince, qui peuvent être en aluminium, en verre ou en plastique, toujours couvertes d’un matériau solide absorbant (silice ou alumine)
  • Un solvant, pour cet article nous avons utilisé de l’Héxane
  • Une micropipette de laboratoire
  • De l’eau distillée
  • Un réactif, ici sous forme de sel “Fast Blue B”
  • Un éluant, dans cet exemple du Chloroforme
  • Du papier absorbant, des microtubes, des bocaux en verre, un plateau, une pipette, un crayon gris

Préparation de l’échantillon de cannabis à analyser

Avant de commencer, quiconque souhaite réaliser ce type de test nécessitant l’usage de produits chimiques doit prendre connaissance des règles de sécurité du travail en laboratoire. Aussi, comme toujours lorsque nous souhaitons réaliser tout type d’expérience, nous devrons travailler dans un environnement aussi propre et stérile que possible, afin de ne pas altérer ou fausser les résultats.

Le solvant remonte lentement la plaque

Le solvant remonte lentement la plaque

Pour la préparation, nous mélangeons 1ml de solvant (Héxane) pour chaque 0.1 gr d’échantillon dans un microtube. Nous agitons le tube pendant 20 secondes et laisserons se dissoudre son contenu au moins 3 minutes avant de poursuivre. Pendant tout le processus, notre collaborateur insiste sur l’importance d’un étiquetage scrupuleux de chaque échantillon, ceux ci pouvant facilement être mélangés pendant les différentes manipulations à venir. une fois l’échantillon prêt, nous en prélevons 0.2 microlitres avec la micro-pipette, que nous déposons sur un point préalablement tracé au crayon sur la plaque, sur la partie inférieure de celle ci. Pour notre analyse, nous avons analyser les cannabinoïdes de 4 phénotypes de Jack El Frutero par plaque, soit 2 plaques. Nous déposons les 8 micro gouttes sur les deux plaques (4+4) et nous pouvons passer à l’étape suivante.

Décarboxylation et analyse des échantillons

Ensuite, nous devons procéder à la décarboxylation des échantillons de cannabis. Pour cela, nous disposons les deux plaques avec les 8 micro gouttes dans un plat Pyrex, que nous placerons au four à 120-140º pendant environ 5-10 minutes. Pendant ce temps nous préparons deux bocaux de verre (un par plaque) au fond desquels nous déposons 2ml de chloroforme par bocal. À présent nous plaçons délicatement chaque plaque dans son bocal, de façon à ce que seule la partie inférieure des plaques, où sont situées les micro gouttes, soit en contact avec l’éluant. Il est important d’observer comment celui ci remonte la plaque, si ce processus n’est pas uniforme, il sera préférable de ne pas poursuivre l’analyse avec cette plaque; ceci arrive lorsque les plaques sont vieilles ou en mauvais état. Lorsque le chloroforme monte, celui ci va laisser des taches en forme de ronds (pour l’instant invisibles) pour chacun des principaux cannabinoïdes, qui nous serviront ensuite à déterminer la proportion approximative de chacun d’entre eux.

Les plaques sont disposées au dessus du papier absorbant

Les plaques sont disposées au dessus du papier absorbant

Nous laissons l’éluant remonter complètement les plaques jusqu’à atteindre la partie supérieure (environ 30 minutes). Nous les retirons alors avec soin, avant de les déposer à la verticale sur un papier absorbant, les points sur la partie inférieure. Pendant ce temps, nous préparons le mélange avec le réactif pour rendre les taches visibles. Pour réaliser cette étape nous disposons de plusieurs options, de la lumière ultra violette aux révélateurs ou réactifs favorisant la coloration des taches. Nous avons choisi l’option la plus courante et précise: nous versons 20ml d’eau distillée dans un plateau de plastique et ajoutons 0.1gr de réactif – sels- nommé Fast Blue B (C14H12N4O2Cl2 · ZnCl2) . Nous agitons bien le mélange pour que les sels se dissolvent complètement dans l’eau distillée.

Sel réactif utilisé pour l'analyse de cannabinoïdes

Sel réactif utilisé pour l’analyse de cannabinoïdes

Il ne nous reste plus qu’à submerger chaque plaque dans le plateau pendant à peine deux secondes (nous pourrions aussi arroser – pulvériser les plaques mais il est beaucoup plus prudent de les plonger dans le bain réactif pour éviter les projections, même si nous gâchons un peu de plus de sels) avant de les retirer et de les poser de nouveau sur du papier absorbant, toujours en position verticale et avec les marques vers le bas. Après quelques secondes, nous verrons apparaître des taches le long des plaques, qui nous signaleront la présence ou l’absence de certains cannabinoïdes (THC, CBD, CBN, CBG, THCV, CBC), ainsi que leur proportion approximative. Chaque cannabinoïde a sa couleur et sa position sur la plaque, il est ainsi facile de savoir si un cannabinoïde particulier est présent ou non dans notre échantillon. Son contenu est déterminé en mesurant le diamètre de la tache et en le comparant à une table de conversion qui nous permettra d’exprimer la proportion en pourcentage. Nous utilisons la table fournie avec le kit d’analyse de cannabinoïdes d’Alpha Cat.

Conclusions de la chromatographie sur couche mince

Plaque CCM en cours de révélation

Plaque CCM en cours de révélation

Bien que ne faisant pas preuve d’une aussi bonne précision que la chromatographie en phase gazeuse, cette méthode permet d’effectuer une mesure approximative des taux de cannabinoïdes présents dans un échantillon, ainsi que de vérifier leur présence ou absence. Dans notre exemple, ce test nous a été très utile, puisque l’unique chose que nous voulions savoir était si les 8 échantillons analysés présentaient un fort taux de CBD. Des 8 phénotypes analysés, 6 ont montré un contenu en CBD plus que remarquable, pour le plaisir de nombreux usagers du cannabis thérapeutique. Ce système d’analyse se révèle particulièrement utile lors des phases de sélection et de breeding, puisqu’il nous permet de déterminer facilement quelles sont les plantes qui nous intéressent sans devoir recourir à des analyses en phase gazeuse, bien plus coûteuses.

Avec cette méthode, nous pourrons ainsi réaliser nos propres analyses à la maison pour savoir quels phénotypes parmi les plantes de notre collection contiennent, par exemple, du CBD, ou encore pour savoir laquelle d’entre elles possède la plus forte concentration en THC. Il devient ainsi facile de sélectionner les individus d’une culture en fonction de leur profil de cannabinoïdes. Nous pourrons également effectuer des analyses de la même plante à différents degrés de maturation pour connaître le moment idéal pour récolter les plantes de cannabis, mais aussi selon les engrais, substrats et éclairages utilisés pour la culture pour comparer les contenus de chaque échantillon; trouver un phénotype produisant un équilibre déterminé entre ses différents cannabinoïdes, etc.

Jack el Frutero, 6 phénotypes riches en CBD sur 8

Jack el Frutero, 6 phénotypes riches en CBD sur 8

Les possibilités sont, comme nous l’avons vu, nombreuses mais il faut garder à l’esprit que les résultats obtenus ne seront pas aussi précis que par chromatographie en phase gazeuse, même s’ils restent très efficaces pour déterminer les phénotypes de plantes de cannabis méritant une analyse plus poussée. Nous vous souhaitons de bonnes analyses!

Vidéo de présentation du kit d’analyse Alpha-Cat


Introduction à la dégustation de cannabis

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Comment déguster le cannabis?

Le cannabis est probablement l’espèce végétale connue qui possède le plus de variations organoleptiques. Sa richesse de saveurs et d’odeurs est pratiquement infinie, avec  des nuances douces ou épicées, sucrées ou aigre douces, fruitées ou boisées… Les différentes combinaisons des plus de 100 terpènes présents (principalement monoterpènes et sesquiterpènes) produisent des saveurs et des arômes des plus variés, offrant des nuances et des tonalités complètement distinctes d’une variété de cannabis à l’autre. C’est pour cela que la dégustation de cannabis est une activité très importante mais aussi passionnante, durant laquelle nous apprendrons à mieux connaître les variétés que nous cultivons, en essayant d’aiguiser nos sens au moment de les consommer afin d’en profiter pleinement.

Le cannabis produit de grandes quantités de terpènes aromatiques

Le cannabis produit de grandes quantités de terpènes aromatiques

La dégustation d’herbe n’est pas quelque chose qui peut se réaliser n’importe comment; il sera nécessaire de passer par certaines étapes avant l’évaluation finale de l’échantillon, pour assurer une appréciation correcte des nuances de saveurs et d’odeurs (mais également d’effets), de façon à ce qu’elles ne soient pas dénaturées à cause de différents facteurs dont nous parlerons par la suite.

Une des premières choses à prendre en compte est la façon dont nous consommerons l’échantillon: au moment de déguster nous devrons le faire de la façon dont nous sommes habitués à le faire ; si vous fumez avec un bong, utilisez un bong ; si vous préférez vaporiser, utilisez un vaporisateur. La façon avec laquelle nous sommes habitués à consommer le cannabis est celle qui permettra une évaluation la plus objective possible.

N’importe quelle substance que nous ayons ingéré récemment, que ce soit mangé ou bu, peut altérer la saveur de l’échantillon au moment de la dégustation. Pour cela il sera préférable d’avoir la bouche propre et sans aucun arrière-goût provenant d’autres substances.  Nous devrons également avoir les mains propres et sans odeurs avant de commencer à manipuler notre échantillon.

Le lieu dans lequel nous réalisons la dégustation doit également être sans odeurs, à part celles de la marijuana que nous consommerons durant la dégustation. L’idéal  serait une pièce à 22-24º Celsius, pour une humidité de plus ou moins 50% ; dans ces conditions nous nous assurerons que l’échantillon ne perdra pas ses propriétés naturelles durant la manipulation et la préparation.

Différents échantillons prêts pour être dégustés

Différents échantillons prêts pour être dégustés

La dégustation organoleptique du cannabis

Étant psychoactive à la différence d’autres substances, lors de la dégustation de la marijuana nous devons distinguer la dégustation organoleptique (celle qui se focalise sur la saveur et les odeurs de notre échantillon) et la dégustation psychoactive (en relation avec les effets et les sensations produits). Durant  cette dernière dégustation, nous pouvons aussi nous focaliser – ou pas – sur les différentes possibilités médicinales que peut offrir la variété de cannabis que nous dégustons.

Durant la dégustation de cannabis tous les sens sont impliqués, même si l’ouïe – et le toucher – sont ceux qui auront le moins d’importance. Si nous nous centrons sur les sens impliqués durant la dégustation (la vue, l’odorat et le goût), nous nous rendrons compte que la dégustation pourra se diviser en deux catégories, dégustation à sec et en combustion.

Échantillons de cannabis pour l'Emerald Cup 2014

Échantillons de cannabis pour l’Emerald Cup 2014

La dégustation à sec est celle qui prétend apprécier les caractéristiques de l’échantillon (aspect, ratio calice-feuille, résine, densité, dureté, odeur, …) avant la combustion. L’échantillon sera étudié en essayant d’obtenir autant d’informations que possible. Ensuite, nous romprons l’échantillon en deux et nous pourrons ainsi remarquer les nuances d’odeurs, qui seront différentes de celle que nous avions avec l’échantillon entier. Dans le cas où nous réaliserons la dégustation en fumant une cigarette de cannabis, nous pourrons le rouler et tirer dessus quelques bouffées sans l’allumer, nous aurons ainsi une première impression de la saveur.

Durant la dégustation à sec, les sens suivants rentreront en jeu:

Toucher (dur, mou, pâteux, collant, sec, croustillant, poudreux, dense, lourd, léger..), Ouïe (croustillant, sec, pâteux, tendre..), Vue (brillant, mâte, rugueux, raffiné, propre, sale, compact, sans consistance, vielle, fraîche, sèche, humide…) et Odeur/ Goût (acide, sucré, profond, léger, savoureuse, piquante, urine, selles, moisissures, terre, fruit secs, fruit mûres, fruit pourri, bois, encens, fleurs, fromage, piment, vin, viande, sang frais, sueur…).

Carte organoleptique du cannabis (source: The Big Book of Buds, Ed Rosenthal)

Carte organoleptique du cannabis (source: The Big Book of Buds, Ed Rosenthal)

Nous passerons ensuite à la dégustation durant la combustion, qui demandera principalement l’intervention du sens olfactif et du goût.

Nous préparerons l’échantillon de la façon dont nous avons l’habitude de consommer et nous l’allumerons. En allumant l’échantillon, nous conserverons la fumée quelques secondes. La bouffée suivante sera longue et profonde, en avalant la fumée et en exhalant avec force par la bouche et le nez. Une troisième bouffée, d’intensité moyenne et durant laquelle nous essayerons de faire circuler la fumée dans toute la bouche avant de l’expulser, nous apportera une stimulation maximale du bulbe olfactif.

Une fois réalisée cette première dégustation, nous noterons les saveurs et les principaux arômes que nous avons appréciés. Il peut s’agit par exemple d’une puissante saveur fruitée. Ensuite, nous réaliserons une seconde dégustation en combustion durant laquelle nous nous concentrerons sur les nuances et les arrière-goûts de l’échantillon, complétant ainsi la dégustation à un niveau satisfaisant dans notre cas, en ayant parcouru la carte des saveurs et des arômes primaires et secondaires de l’échantillon.

La dégustation psychoactive de la marijuana

Régions impliquées durant la dégustation

Régions impliquées durant la dégustation

Comme nous l’avons déjà mentionné, le cannabis nous permet, en plus de la dégustation organoleptique, une dégustation psychoactive. Les effets produits par cette plante varient fortement d’une variété à l’autre (même d’un phénotype à l’autre de la même variété), de même que les possibilités thérapeutiques qu’elles offrent. Pour pouvoir apprécier pleinement ces sensations, nous devons réaliser la dégustation sans avoir ingéré aucune substance qui puisse interférer dans notre appréciation des effets engendrés par la dégustation.

Certains des aspects basiques que nous pouvons remarquer sont :

  • Le type d’effet, c’est à dire, si c’est plus corporel ou cérébral, relaxant ou stimulant, créatif ou bien contemplatif, etc.
  • La durée de l’effet, qui  peu varier de quelques minutes à plusieurs heures. Également le type de descente qu’elle propose, plus ou moins relaxante, rapide ou lente, etc. Il est également intéressant de noter la rapidité des effets une fois que nous avons fumé l’échantillon.
  • La tolérance ou autrement dit, la capacité de l’échantillon pour produire les mêmes effets malgré une consommation régulière. Certaines variétés offrent toujours le même effet (les plus recherchées), alors que nous nous habituerons rapidement à l’effet avec d’autres, développant ainsi une certaine tolérance qui nous empêchera de retrouver les premiers effets avec une consommation continue.
  • Le plafond ou le sommet, c’est à dire, la quantité d’herbe que nous pouvons consommer avant de ne plus sentir d’avantage d’effet. Normalement, les variétés Sativas possèdent un plafond beaucoup plus important que les Indica.
  • L’effet médical. Dans le cas de souffrir d’une certaine maladie ou douleur, physique ou mentale, nous devrons apporter une grande attention à la façon dont influe la consommation sur notre état, si elle l’apaise ou l’accentue. De cette façon, l’utilisateur peut choisir la variété de cannabis médical qui s’adapte le mieux à sa situation, en laissant de côté le goût et les odeurs.

Conclusion sur la dégustation de cannabis

La dégustation de cannabis nous permet de mieux connaître les variétés avec lesquelles nous travaillons. En faisant simplement un petit effort d’appréciation,  nous pourrons avoir beaucoup plus d’informations sur un échantillon qu’en le fumant simplement. Comme toute chose dans la vie,  nous nous améliorerons avec la pratique, si nous nous habituons à réaliser ce petit rituel de dégustation avec notre cannabis, avec le temps nous serons capables de l’apprécier dans son intégralité.

Echantillon de cannabis Chunk Norris prêt pour la dégustation

Echantillon de cannabis Chunk Norris prêt pour la dégustation

Comme vous vous en doutez, cet article n’est qu’une petite introduction à l’univers passionnant de la dégustation,  en espérant que nous vous aurons donné l’envie de réaliser des dégustations de vos herbes préférées. La dégustation de marijuana peut se réaliser à différents niveaux, la dégustation professionnelle sera beaucoup plus exigeante sur de nombreux aspects, c’est pour cela que nous n’avons pas voulu rentrer dans ce niveau.

Avec les simples étapes que nous avons vu, vous pourrez réaliser d’excellents rapports de dégustation qui vous serviront pour contraster différents systèmes de culture avec la même variété, sélectionner des phénotypes lors d’une monoculture, ou simplement pour connaître un peu mieux notre plante bien-aimée.

Nous vous souhaitons de joyeuses dégustations! (ainsi qu’une très bonne année 2015 !!)

Combattre la mouche blanche dans la culture du cannabis

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Qu’est ce que la mouche blanche?

Mouches blanches

Mouches blanches

Les mouches blanches sont des insectes homoptères de la famille des Aleurodes (aleyrodidae) qui attaquent de nombreux types de plantes cultivées, dont les plantes de cannabis. Il s’agit de très petites mouches d’environ 2mm de long et de couleur blanchâtre, dotées d’une paire d’ailes pour se déplacer. Elles sont généralement visibles sous les feuilles (où elles pondent leurs œufs, comme nous le verrons par la suite) et comme les autres insectes suceurs tels le puceron, le thrips ou la cochenille, elles s’alimentent en aspirant la sève des plantes.

Le corps est divisé en trois parties: la tête, le thorax et l’abdomen. Comme les autres insectes, elle possède 6 pattes, accompagnées d’une paire d’ailes blanches comme système de locomotion. Son appareil buccal piqueur – suceur lui permet de s’alimenter de la sève des feuilles et des jeunes tissus.

Reproduction de la mouche blanche

Cet insecte se reproduit en pondant des œufs, qu’il dépose sur la partie inférieure des feuilles à raison de 180-200 par ponte. Ces œufs sont presque microscopiques, de forme ovale – pyramidale et de couleur blanche – jaunâtre. Les mouches blanches présentent généralement 4 générations par an (une génération est la durée du cycle vital de l’insecte, depuis l’œuf jusqu’à la mort de l’adulte) selon les conditions climatiques et l’hygiène, pouvant ainsi aller jusqu’à 10 générations par an en serre, devenant alors un problème sérieux pour la culture du cannabis en intérieur.

Reproduction de la mouche blanche

Reproduction de la mouche blanche

Il s’agit d’un insecte appréciant les températures élevées et l’humidité assez élevée, l’été étant donc sa période de prédilection en serre comme en chambre de culture, où il est le plus répandu. De la ponte de l’œuf à la naissance de la larve s’écoulent environ 24 heures, ensuite la larve prendra environ 4 semaines pour atteindre le stade adulte, en passant par 4 étapes de développement ou stades larvaires (nymphaux), en forme d’écailles et situées sous les feuilles:

  • Premier stade: Taille d’environ 0.25mm. La larve s’alimente en suçant la sève de la plante. Il s’agit de l’unique stade où elle est capable de se déplacer, les autres sont sessiles, c’est à dire que la nymphe s’enferme dans une capsule pour se protéger pendant que sa structure se développe.
  • Second stade: Taille approximative de 0.4mm. Formation des six pattes sur la larve.
  • Troisième stade: Taille d’environ 0.5mm. Aspect transparent.
  • Quatrième stade: certains organes comme les yeux apparaissent à ce stade. Sa taille et son volume augmentent. Normalement, ce stade nymphal est nommée « pupe »; à travers une fissure en forme de « T » l’adulte émerge de la capsule protectrice – généralement le matin – et s’envole immédiatement.

Symptômes et dommages des attaques de mouches blanches

Attaque massive de mouches blanches

Attaque massive de mouches blanches

En général, une invasion de mouches blanches pourra être repérée très rapidement: il suffit en effet de secouer légèrement les plantes pour voir ces insectes s’envoler.

Sur la plante de cannabis, les premiers symptômes d’une attaque des mouches blanches sont les piqûres et la chlorose (décoloration) des feuilles, qui finissent par sécher (normalement en commençant par les bords) et tomber. La plante hôte souffre souvent d’un ralentissement de son développement et d’un affaiblissement général de son état. Outre les symptômes provoqués directement par la succion de la sève, d’autres apparaissent par la mélasse sécrétée par ces insectes, qui favorise l’apparition de fumagine, un champignon noir qui attaque les feuilles et réduit le processus de photosynthèse. D’autres types de champignons pourront aussi se développer, sans oublier les virus et bactéries.

Ainsi, il faut tenir en compte que, s’agissant d’un insecte volant très mobile, la mouche blanche peut entraîner de grands dommages dans une culture, non seulement pour le fait d’aspirer la sève, mais aussi surtout pour les diverses maladies qu’elle peut favoriser et répandre, en étant un vecteur de transmission. Certains acariens très redoutables tels que les tarsonèmes peuvent même profiter des mouches blanches pour envahir votre espace de culture!

Prévention et contrôle de la mouche blanche

Le parfum du basilic repousse les mouches blanches

Le parfum du basilic repousse les mouches blanches

Comme pour la majorité des insectes et maladies attaquant les plantes de cannabis, la prévention est une bonne base pour limiter les possibilités d’apparition des différentes attaques et infections.

Nous pourrons cultiver nos plantes avec d’autres pour une association de plantes bénéfiques entre elles; dans ce cas cultiver des calendulas, des œillets d’inde et du basilic aidera à éviter l’apparition de mouches blanches puisque leur odeur les repousse.

Nous devrons inspecter régulièrement l’envers des feuilles à la recherche d’œufs et de larves et pulvériser un insecte écologique comme le savon potassique ou l’huile de neem. Les bandes adhésives jaunes attrape insectes sur lesquelles seront piégés les adultes ralentiront également leur développement.

Si notre culture est attaquée, en plus des conseils précédents, nous pourrons recourir à plusieurs produits écologiques pour les combattre: la roténone et les pyréthrines (communément utilisées dans l’agriculture écologique comme alternatives aux produits chimiques) fonctionnent bien, et peuvent être alternées avec des applications d’autres insecticides comme les infusions de tanaisie et d’absinthe.

Macrolophus Caliginosus, prédateur de la mouche blanche

Macrolophus Caliginosus, prédateur de la mouche blanche

Si ces produits ne suffisent pas ou si ne souhaitons pas les utiliser pour quelque raison que ce soit, nous pouvons choisir de combattre la mouche blanche avec ses prédateurs naturels. Parmi les plus efficaces, nous remarquerons ainsi:

  • Cales Noacki: Petite guêpe qui parasite les larves de mouche blanche. Très efficace mais non commercialisée.
  • Encarsia Formosa: Particulièrement efficace en serre. Petite mouche d’à peine 1mm, noire et aux ailes transparentes. Comme la Cales, elle pond ses œufs de forme parasitaire dans les larves de la mouche blanche. Ce prédateur sera au maximum de son activité entre 25 et 27ºC de température et 50-60% d’humidité relative, à raison de 10 prédateurs par mètre carré.
  • Macrolophus Caliginosus: Également utile pour combattre d’autres ravageurs comme l’araignée rouge. Attaque la mouche blanche à tous ses stades de développement, bien que les œufs et les larves aient sa préférence.
  • Certains champignons peuvent aussi être utilisés contre la mouche blanche: Paecilomyces fumosoroseus, Beauveria Bassiana, etc.

Comme ultime recours, en évitant toujours au maximum son usage pour le respect de l’environnement et de la santé du jardinier et du consommateur, nous pourrions nous orienter vers des produits chimiques (butocarboxine, buprofézine, imidalcropide..) pour éradiquer la mouche blanche. Ces traitements seront particulièrement efficaces sur les larves, qui sont les plus sensibles à ces substances.

La mouche blanche ayant une grande capacité à développer une défense contre ces produits insecticides, il est préférable d’alterner les traitements pour une plus grande efficacité. Nous devrons choisir des insecticides respectueux des prédateurs naturels de l’insecte que nous souhaitons contrôler, en limitant toujours son emploi comme ultime alternative, et préférerons toujours rester dans le cadre d’une culture biologique.

Nous espérons avoir pu vous aider dans votre lutte contre ce fléau, et n’oubliez pas que la prévention et l’hygiène sont les clés qui nous éviteront l’apparition d’insectes et de maladies dans nos cultures. Nous vous souhaitons de belles cultures, et des plantes de cannabis saines!

Comment cultiver discrètement du cannabis en extérieur

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Comment camoufler ses plantes de marijuana

Cannabis camouflé dans un olivier.

Cannabis camouflé dans un olivier.

Il est chaque année plus compliqué d’auto-produire son cannabis en extérieur, non pas à cause des insectes, des maladies ou du climat parfois difficile… l’ennemi numéro un des cultivateurs de marijuana est le voleur.

A travers cet article nous souhaitons partager avec vous une méthode de dissimulation pour cultiver des plantes de cannabis d’une façon plutôt curieuse et un peu plus sûre.

Avec la multiplication des informations et le nombre de personnes s’initiant à l’auto-production de cannabis, il est quasiment impossible de trouver une zone de culture où personne ne reconnaîtrait cette plante si particulière.

Si vous disposez d’un petit jardin, avec des arbres fruitiers, des oliviers ou autres grandes plantes ornementales, les choses se facilitent.

Sinon, vous pouvez essayer cette méthode de camouflage en pleine nature en adaptant la technique sur des arbres que vous trouverez dans des parcelles dont vous devrez toujours être le propriétaire.

Matériaux requis.

  • Tube en PVC de 150 mm. de diamètre et environ 2 mètres de long. (selon l’arbre).
  • Brides, fil de fer ou corde.
  • 50L de substrat Light Mix ou similaire.
  • Lombricompost
  • Guano de chauve souris.
  • Bio Super Mix de Plagron.
  • Graines ou boutures de cannabis (dans le cas présent, graines de la variété Queso de Kannabia).
  • Un tube de polyuréthane projeté.
  • Peinture mate marron ou gris verdâtre.

Construction du pot-tube pour le camouflage du cannabis

Projection du polyuréthane sur le tube pvc.

Projection du polyuréthane sur le tube pvc.

A une quarantaine de centimètres de la base d’un arbre, ici des oliviers, nous creuserons un trou d’environ 25cm de large pour autant de profondeur.

Sur la partie extérieure du tube en PVC, nous projetterons le polyuréthane, de préférence de haut en bas pour éviter que la mousse ne coule du tube. Nous préserverons une portion de 25cm, qui sera destinée à être enterrée.

Une fois le tube sec, à l’aide d’un cutter et de papier de verre nous lui donnerons l’aspect d’un tronc d’arbre en travaillant la mousse, avant de la peindre pour lui donner un aspect aussi réaliste que possible.

Nous fixons alors notre tube dans le trou, la partie sans mousse dans la terre. Il restera de l’espace sur les côtés, que nous comblerons avec la terre préalablement extraite, en tassant au maximum. Ensuite nous arroserons pour fixer le substrat et que celui ci reste ferme.

La partie supérieure du tube sera fixée à la branche la plus proche avec une bride, un fil de fer… ou tout matériau nous permettant une fixation efficace. Une fois installé, le tube-pot mesure environ 1.80m et il est prêt à être rempli de bonne terre pour la culture du cannabis.

Préparation du substrat et mise au point du camouflage

Aspect du polyuréthane prêt à être peint.

Aspect du polyuréthane prêt à être peint.

Hormis le choix des graines de cannabis, il est très important pour une culture réussie, d’utiliser un substrat de qualité. Pour remplir le tube-pot nous aurons besoin d’environ 50L de substrat pour cet exemple, en utilisant des amendements organiques il faudra bien sûr réaliser le mélange de façon homogène avant de remplir le tube.

Pour préparer le substrat il nous faudra un espace propre, un bac ou bidon en plastique de 100 litres pourra par exemple convenir. Nous y viderons le sac de terreau, avant d’y incorporer le lombricompost, le Guano et le Bio Super Mix dans les quantités recommandées par les fabricants.

Nous mélangerons aussi uniformément que possible, cette étape étant primordiale pour une répartition des nutriments optimale et une assimilation idéale tout au long de la culture, il faudra donc faire preuve de patience et de perfectionnisme. Nous pourrons utiliser du guano de chauve souris en granulés, qui a l’avantage de se libérer progressivement.

Détail de la fixation du tube.

Détail de la fixation du tube.

Une fois le mélange terminé, nous l’introduirons dans le tube, avant d’arroser avec 10 à 20 litres d’eau, pour que le substrat se mette en place, on rajoutera alors du terreau si besoin.

Si l’on ne réalise pas scrupuleusement cette étape, nous prendrons le risque que le terreau se tassant avec le temps, une partie de la plante soit dans le tube, où l’humidité grimpera en flèche, favorisant l’apparition de moisissures. Dans ce cas, il faudra tailler les parties situées à l’intérieur du tube.

Lorsque nous sommes certains que le substrat ne s’affaissera plus et qu’il sera à une vingtaine de centimètres du bord, nous pourrons procéder à la transplantation.

Comment transplanter les plantes de cannabis

Dans ce cas, la variété cultivée est la Queso de Kannabia, à partir de graines. Bien sûr, l’expérience peut être réalisée avec n’importe quelle autre génétique, issue de graines ou boutures, en prenant en compte le type d’arbres dont nous disposons. Par exemple, nous pourrons aussi cultiver des variétés autoflorissantes en technique camouflage, mais 30 litres de substrat suffiront largement: le tube-pot sera plus court, et plus adapté aux arbustes ou gros buissons.

A partir de graines: il faudra d’abord faire germer les graines de marijuana, puis une fois le germe sorti nous les transplanterons dans un pot de moins d’1 Litre que nous placerons dans une pièce ensoleillée. Après environ 10 à 15 jours, lorsque les racines auront bien colonisé le pot, nous pourrons rempoter les plantules dans le pot tube, en utilisant de la terre enrichie de 20% d’humus de lombric, avant d’arroser avec du stimulateur de racines.

A partir de boutures: une fois les clones enracinés, à l’aide d’un gel d’enracinement, nous les transplanterons dans le tube de la même manière que les plantules issues de graines.

Comment arroser et apporter l’engrais?

En utilisant ce mélange pour le substrat nous n’avons pas eu besoin d’effectuer des apports en nutriments, et ce pour toute la culture, mais il est toujours possible de recourir aux engrais liquides, pour compléter la nutrition de la plante. Si l’on arrose avec une eau à Ph autour de 6.0, tous les nutriments pourront être assimilés correctement pour que la plante s’épanouisse, cet aspect est important, dans certains cas un test du PH de l’eau d’arrosage vaudra le meilleur des stimulateurs ou additifs.

Arrosage par la partie inférieure.

Arrosage par la partie inférieure.

Le mélange choisi et la décision de ne pas apporter de fertilisants liquides est un choix complètement personnel, dans vos expériences vous pourrez bien sûr adapter le substrat et l’engraissage selon vos habitudes et préférences.

Avant d’arroser, il faudra inonder le pied du pot, afin de favoriser le passage des racines de l’intérieur du tube vers la pleine terre, où elles trouveront plus facilement de l’humidité en cas de chaleur. Surtout pendant les deux premiers mois, nous arroserons également par la partie supérieure du tube, ce qui pourra être facilité avec des accessoires comme un tube d’arrosage à l’extrémité courbée.

Face à la difficulté à sous peser le pot pour estimer la sécheresse du pot, il faudra recourir à notre sens de l’observation pour estimer l’état de nos plantes de cannabis et agir en conséquence avant un stress hydrique, que ce soit pour un manque ou un excès. La connaissance de la variété cultivée et l’expérience permettront bien sûr de faciliter cette étape. Nous pouvons recommander le produit Regulator d’Aptus pour réduire les nécessités en eau de la part des plantes de marijuana jusqu’à 30%.

Avantages du camouflage des plantes de cannabis

Cultiver du cannabis à deux mètres de hauteur tandis que ses racines atteignent la pleine terre comporte de nombreux avantages.

En se mêlant à la masse végétale de l’arbre, la plante se camoufle parfaitement, et sera bien plus difficilement remarquée par les promeneurs, et autres cueilleurs, plus généralement concentrés sur le sol. Amis, curieux, voleurs, chasseurs, écologistes ou autres personnages en uniformes, ne pourrons détecter les plantes qu’avec une observation très fine et en s’approchant de près, sinon, on ne verra rien! Au niveau de la partie supérieure, on les remarquera très peu, et les plantes mélangées aux feuilles de l’arbre ne seront pas vues par les hélicoptères ou autres jouets volants.

Cannabis complètement caché

Cannabis complètement caché

La longueur de l’espace pour les racines favorise une croissance saine et rapide de celles ci, ce qui se traduira par des plantes fortes et résistantes aux insectes et maladies. Une plante qui se développe à deux mètres de hauteur bénéficie d’une bonne ventilation, ce qui ralentira l’apparition des fléaux.

Queso en tube-pot.

Queso en tube-pot.

Dans ce cas nous avons choisi des oliviers, mais on pourra aussi cultiver dans des citronniers, orangers, amandiers, osiers, lauriers ou toute autre masse végétale abondante, comme des ronciers, qui bien que douloureux par leurs épines, sont une bonne option, étant peu fréquentés par les curieux.

Nous espérons que ces précisions vous aideront pour votre prochaine autoculture de cannabis. Avec votre expérience, vous pourrez adapter et améliorer ce principe de camouflage à vos besoins, contraintes et préférences. Par exemple, comme vous pouvez le voir sur les photos, l’idée de la mousse et de la peinture sur le tube sont venues après la mise en place initiale du système: c’est ainsi que l’on se perfectionne!

Salutations cannabiques à vous tous, et nous n’oublions pas de remercier la contribution de María Otro, merci champion!!

Chenilles et plantes de cannabis

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Une chenille aux couleurs vives

Une chenille aux couleurs vives

Pendant la saison de la culture de cannabis outdoor, de nombreux insectes se nourrissent hélas de nos plantes.

Nous nous intéressons ici à l’un des prédateurs les plus voraces qui attaquent les plantes de cannabis, les abîmant à tel point que les fleurs récoltées pourront être impropres à la consommation: les chenilles.

Qu’est ce qu’une chenille?

Les chenilles sont les larves des insectes de la famille des lépidoptères, plus connues après leur métamorphose sous le nom de papillons. Il existe de nombreuses espèces de papillons que l’on pourra trouver dans le monde entier, et donc d’innombrables variétés de chenilles aux couleurs et tailles différentes, qui présenteront toutefois quelques caractéristiques communes, comme le corps segmenté, les 6 pattes ou les crochets des pseudo pattes.

Avant de rencontrer une chenille sur nos plantes de cannabis, nous aurons pu observer un papillon se poser sur les feuilles ou les fleurs les plus hautes. Le papillon déposera généralement ses œufs avant la saison hivernale, ces œufs écloront lorsque les températures seront plus adaptées, soit en fin d’été lorsque la chaleur est encore suffisante. Ainsi, ces œufs sont déposés, mais nous aurons le temps de les détecter avant leur éclosion, qui doit réunir des conditions favorables.

Où est la chenille?

Où est la chenille?

Les chenilles ont un corps allongé, divisé en segments, et coloré, pour se camoufler dans la végétation et éviter les prédateurs naturels comme les oiseaux ou, dans notre cas, le cultivateur de cannabis. Elles se déplacent grâce à leurs 6 pattes principales et cinq paires de « fausses pattes » réparties le long du corps, à différents endroits selon le type de chenille.

Ces prédateurs voraces ne respirent pas par la bouche, mais par de minuscules orifices situés le long de leur corps et appelés stigmates. Ces trous sont liés à un réseau de tubes et de trachées internes connectés entre eux et apportant directement l’oxygène aux cellules, il s’agit d’un système respiratoire insolite et spectaculaire.

Ses sens, tel que l’odorat, sont peu développés, la vue est réduite et limitée, assurée par 6 petits yeux répartis en forme de fer à cheval sur la partie inférieure de la tête. Ses antennes servent de détecteur de nourriture que ses nombreuses mandibules lui permettront d’engloutir très rapidement (feuilles, fleurs et petits morceaux de branches).

Comment détecter une attaque de chenilles sur les plantes de cannabis

Chenille détectée!

Chenille détectée!

Nous avons expliqué que les papillons déposent leurs œufs sur les feuilles des plantes, mais nous n’avons pas souligné que ces dites feuilles seront le premier support vital pour les jeunes chenilles. Toutes les chenilles n’apprécient pas les mêmes parties des plantes, il sera donc fréquent de retrouver le même type de chenille au même endroit, si l’on cultive chaque année dans la même zone géographique: on pourra anticiper et appliquer les traitements insecticides préventifs avant l’invasion.

Il faudra d’abord minutieusement inspecter les plantes, en particulier les fleurs et feuilles situées au sommet des plantes, sites privilégiés par les papillons pour y déposer leurs œufs. Ces œufs sont difficiles à remarquer à l’œil nu, mais avec un peu de concentration nous pourrons finir par repérer ces petites boules rondes ou ovales, blanches-jaunes, parsemées ça et là sur nos végétaux.

Après cette inspection et lorsque la floraison aura commencé, il faudra observer les têtes en commençant par le haut, à la recherche d’indices: des petits restes de couleur noire, ainsi que des parties de fleurs plus foncées, en train de pourrir sous l’effet des morsures. Les plantes qui seront le plus facilement attaquées sont celles dont les têtes seront longues, mais suffisamment aérées pour que les chenilles puissent circuler à l’intérieur, et y dévorer les parties les plus tendres, comme les tiges à la base des fleurs par exemple.

Dans le cas où nous aurions détecté une chenille, il faudrait ensuite inspecter avec vigilance aux heures les moins ensoleillées et les plus humides de la journée, où elles sortiront plus facilement de leurs cachettes végétales, même si leur voracité sans limite pourra parfois pousser les plus gourmandes à s’exposer en plein jour.

Comment faire pour prévenir ou éradiquer une invasion de chenilles?

Morsures de chenilles sur une fleur de ganja

Morsures de chenilles sur une fleur de ganja

Le second réflexe à adopter après avoir scrupuleusement inspecté ses plantes, si l’on a rencontré une chenille ou remarqué des dégâts qui lui sont caractéristiques, sera d’appliquer une solution qui repoussera ou tuera les œufs et larves de papillons.

Ces produits comme l’anti chenilles BioThur sont généralement basés sur un Bacille gram-positif (Bacillus thuringiensis var. kurstaki ou BTk) que l’on trouvera sous forme naturelle dans le sol et les plantes. Ces produits sont spécifiquement mis au point pour lutter contre les larves de lépidoptères avec une efficacité variable selon le type de chenille, mais offrant toujours de grands résultats lorsque le traitement est adapté au nuisible. Cette bactérie BTk produit une protéine qui détruit les parois de l’estomac des chenilles; celles ci ne pouvant plus se nourrir, meurent en quelques jours. Nous pouvons préciser également que cette bactérie BTk ne possède aucune toxicité pour l’être humain.

Éradication d'une chenille attaquant une tête de cannabis

Éradication d’une chenille attaquant une tête de cannabis

Nous pourrons également traiter les plantes avec des produits insecticides à large spectre, pour contrôler en plus des chenilles, d’autres insectes qui pourraient être présents sur la culture. Dans ce cas nous utiliserons par exemple un produit phytosanitaire contenant comme principes actifs des pyréthines qui agissent par contact et ingestion, tel que l’insecticide Mittel Concentré, ou Pireprot de Ecoprotec.

Lorsque les larves de papillon ingèrent la matière végétale traitée avec ce type de produit, elles s’intoxiquent et meurent, laissant les plantes libres d’intrus, et la floraison pourra alors s’exprimer librement.

Nous remarquerons que tous les produits cités sont bio-dégradables et biologiques, afin de pouvoir être utilisés à volonté sur nos plantes de cannabis, sans risques pour l’environnement ou la qualité de la récolte. Le délai de précaution est assez court mais il est recommandé de ne pas appliquer pendant les 15 derniers jours avant la récolte pour s’assurer qu’il ne subsistera aucune trace des traitements sur le produit fini.

Attaque de chenilles juste avant la récolte

Les chenilles favorisent le Botrytis

Les chenilles favorisent le Botrytis

Si l’invasion se manifeste pendant les 15 derniers jours de la culture, et que nous ne pouvons donc pas recourir aux produits mentionnés, il faudra chaque jour inspecter patiemment chaque plante, tête par tête, en écartant les fleurs du tronc pour déceler les chenilles qui ont l’habitude de s’y réfugier.

Si nous ne réalisons pas cette opération, il y aura de grandes chances de récolter des plantes dont les plus grandes têtes seront clairement touchées par les chenilles, voir bonnes à être mises à la poubelle à cause des morsures et déjections qui auront provoqué l’apparition de champignons comme le botrytis.

Dans le cas où nos plantes seraient infectées par le botrytis nous pourrons les traiter, encore une fois jusqu’à 15 jours avant la récolte. En fin de floraison, il sera préférable d’observer les trichomes pour récolter dès que possible, en retirant bien sûr toutes les parties infectées (impropres à la consommation, et qui pourraient contaminer le reste des plantes).

Une fois la récolte de notre cannabis effectuée, nous séparerons toutes les parties touchées des fleurs intactes. Si nous laissions les fleurs moisies sur les plantes, le champignon pourrait facilement se répandre pendant le séchage et faire pourrir toute la tête sous l’effet de l’humidité élevée que contient encore le métabolisme des plantes pendant les premiers jours après la récolte.

Cannabis et chenilles: précautions post récolte

Macro d'une chenille dévorant une tête

Macro d’une chenille dévorant une tête

Une fois que nous aurons coupé nos plantes, il faudra les suspendre la tête en bas pour effectuer le séchage de la récolte de marihuana. De cette façon les plantes perdent leur humidité et ne représentent plus la cachette idéale pour les chenilles qui auraient pu échapper à la recherche manuelle.

Ces chenilles quittent alors la plante pour continuer leur développement et se transformer en papillons, ainsi dès que les plantes commenceront à sécher nous pourrons voir les chenilles sortir des têtes, descendant en rappel jusqu’au sol.

Une fois à terre, celles ci chercheront rapidement une nouvelle source d’alimentation afin de poursuivre leur cycle vital, il sera pertinent de penser à les récupérer pour éviter de retrouver des cocons puis des papillons dans la maison, celles ci se cachant généralement dans les recoins les plus inaccessibles.

Recommandations pour une culture de cannabis sans chenilles:

  • Éloigner les papillons s’approchant des plantes.
  • Chercher les œufs sur et sous les feuilles.
  • Pendant la floraison, chercher des traces de morsures sur les fleurs.
  • Appliquer Biothur ou autre dès les premiers signes d’attaque.
  • Arrêter l’application du produit 15 jours avant la récolte.
  • Contrôler les plantes après la récolte et éliminer les parties infectées, mordillées ou moisies.
  • Récupérer les chenilles manuellement à défaut de pouvoir appliquer un produit.
Chenille commune sur le cannabis

Chenille commune sur le cannabis

Le hash Rosin Tech

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Qu’est ce que le hash Rosin Tech?

Une nouvelle technique de séparation des cannabinoïdes, n’utilisant aucun solvant, gagne de plus en plus d’adeptes dans le milieu du cannabis, aussi bien pour sa facilité et son faible coût de revient, que pour la qualité et la puissance du produit final obtenu. Nous parlons de la méthode Rosin Tech, qui permet d’obtenir un concentré de cannabis obtenu par séparation de la résine et de la matière végétal grâce à la chaleur et à la pression d’un simple fer à cheveux!

Nous vous ferons très prochainement une démonstration de cette technique pour que vous puissiez voir la simplicité de la manipulation, ainsi que les excellents résultats obtenus. Si le processus est effectué correctement nous obtiendrons un produit de grande puissance, 100% consommable en dab, et avec une qualité aromatique proche de celle de la fameuse huile de cannabis au butane BHO.

Extractions de cannabinoïdes Rosin Tech

Extractions de cannabinoïdes Rosin Tech

Comment faire du hash Rosin Tech

Pour réaliser ce type de concentrés, nous aurons simplement besoin du matériel suivant:

  • Un peu de cannabis (de préférence sec, mais fonctionne aussi avec des têtes fraiches)
  • Du papier Slick Sheet (ou papier cuisson)
  • Un lisseur pour cheveux
  • Un dabber, ou une cuillère …

Comme nous vous l’avons précisé, le principe de base de cette technique est d’appliquer de la chaleur et de la pression sur la matière végétale, de sorte que, en quelques secondes, la résine se sépare de la tête en formant de petites gouttes. Comme toujours, la sécurité est primordiale, nous vous recommandons donc d’utiliser des gants thermiques durant le processus, ou bien d’envelopper le lisseur dans un tissu afin de vous protéger de possibles brûlures.

Voici maintenant comment réaliser le processus d’extraction de hash Rosin Tech:

Nous plions un morceau de papier anti-adhésif Slick Sheet (ou du papier cuisson) à sa moitié et nous insérons une tête de cannabis à l’intérieur, de façon à ce qu’elle soit recouverte par le papier. Ensuite nous préchauffons le lisseur à cheveux; nous avons personnellement effectué un premier essai à 160ºC.Une fois que le lisseur a atteint la température souhaitée, nous plaçons avec soin la tête recouverte par le papier anti adhésif entre les deux plaques du lisseur et nous appliquerons une forte pression durant quelques secondes (2 à 5 maximum).

Détails de l'extraction Rosin Tech

Détails de l’extraction Rosin Tech

En fonction de la température, du temps d’exposition à la chaleur, et de la pression, nous obtiendrons un rendement plus ou moins important (et également, une qualité plus ou moins élevée). Plus la température sera élevée et plus le temps de pression sera important, plus des terpènes aromatiques et des cannabinoïdes seront perdus par vaporisation durant le processus, mais nous obtiendrons par contre un rendement plus important. Il s’agit donc de trouver le juste équilibre, celui qui nous satisfera le mieux entre la quantité et la qualité.

Pendant que nous effectuons la pression, nous entendons après quelques secondes un léger craquement; c’est le moment où nous devons retirer du lisseur le papier et la tête de cannabis. En ouvrant le papier, nous pouvons voir la tête complètement écrasée et, tout autour, de petites gouttes de résine.

Récupération du Rosin Hash

Récupération du Rosin Tech

Nous retirons la tête et nous récupérons notre précieux trésor, le papier plein de résine. Certaines personnes effectue un QWISO à partir des restes de cannabis (une technique d’extraction utilisant de l’alcool isopropylique, que nous vous expliquerons dans un prochain article) ou bien pour effectuer un délicieux beurre de cannabis.

Il est ensuite conseillé de congeler le papier, pour nous aider à récupérer plus facilement les gouttes de résine. Pour cela nous pouvons utiliser un dabber ou une cuillère, que nous pouvons également placer au congélateur. Il ne nous restera plus qu’à gratter la résine sur le papier pour la récupérer.

Le produit final obtenu par la méthode Rosin Tech est beaucoup plus propre que n’importe quelle extraction de résine sans solvant, rivalisant avec des extractions aussi connues que l’huile de cannabis BHO en terme d’aspect, de propriétés organoleptique et de puissance. Le rendement que nous pouvons obtenir varie entre 10 et 20% (10g de cannabis permettent d’extraire 1 à 2g de hash Rosin Tech), mais comme nous l’avons dit précédemment, le rendement et la qualité dépendront de la matière végétale utilisée, de la température, de la pression appliquée, et de la durée de pressage.

Rosin Tech d'Amnesika 2.0 de Philosopher Seeds

Rosin Tech d’Amnesika 2.0 de Philosopher Seeds

Pour cet exemple, nous avons utilisé des têtes d’Amnesika 2.0 de Philosopher Seeds, une température de 160ºC, et une exposition de plus ou moins 3 secondes, en appuyant le lisseur sur une surface dure et en forçant de tout notre poids.

Nous avons mis en place un banc d’essai afin de réaliser une étude comparative des paramètres qui déterminent le rendement et la qualité du produit final obtenu par la méthode Rosin Tech, tels que différents temps d’exposition et différentes températures. Vous pourrez très rapidement consulter les résultats de ces essais et comparatifs, dans un prochain article.

Fabrication de hash avec la méthode Rosin Tech (2015)

Les premières extractions de Rosin sont effectuées au fer à cheveux, mais les adeptes de cette technique sur les réseaux sociaux réfléchissent déjà à l’améliorer, en utilisant par exemple des presses d’impression de T-Shirts pour augmenter la quantité de cannabis à transformer.  Nous vous souhaitons de nombreuses et bonnes extractions Rosin Tech, grâce à cette nouvelle technique à la fois rapide, facile, efficace et sans danger!

Tout ce qu’il faut savoir sur l’Orange Bud de Dutch Passion

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Orange Bud: cannabis à l’orange

Cela fait maintenant plus de 10 ans que l’Orange Bud de Dutch Passion a été présentée au public, il s’agit cependant toujours d’une des variétés les plus vendues de cette banque de graines. Elle peut d’ailleurs toujours se trouver dans un grand nombre de coffeeshops hollandais, et reste l’une des variétés favorites des consommateurs parmi les sélections de Skunk orange. Comment une variété réussit elle à rester emblématique après tout ce temps? Alchimia a pu rencontrer l’équipe de Dutch Passion afin d’en savoir un peu plus sur cette génétique.

Culture d'Orange Bud en intérieur

Culture d’Orange Bud en intérieur

Commençons par le début, qu’est-ce que l’Orange Bud et comment l’avez vous développée?

Dutch Passion: Au début des programmes de développement du cannabis, il existait principalement 4 variétés qui sont devenues la base de nombreux hybrides que nous pouvons retrouver à l’heure actuelle. Nous avions la Haze, la Blueberry, la Northern Lights et la Skunk. Il s’agissait de variétés stables et dominantes et, en tant que l’une des banques de graines originales de Hollande, nous avons obtenu des lignées génétiques de chacune d’entre elles. Les sélections de Skunk intéressaient particulièrement Dutch Passion à cette époque, car elles offraient des récoltes de grandes qualité, composées de têtes recouvertes de résine, très puissantes et uniques en termes de saveurs et d’odeurs.

Histoire de l’Orange Bud de Dutch Passion.

Nos contacts nous ont permis d’obtenir différents clones élite de Skunk, parmi lesquels se démarquait un exemplaire en particulier. Ce dernier possédait un arôme inhabituel d’orange, qui pouvait se remarquer même un certain temps après avoir frotté les doigts sur les têtes. Les fleurs se couvraient de pistils de couleur orange et dorée, alors que son rendement était largement supérieur à d’autres sélections de Skunk. Il s’agissait d’une bouture parmi une multitude, dont l’équipe est tombée amoureux également pour son effet merveilleux, efficace contre l’anxiété.

Ce clone d’Orange Skunk a été travaillé durant les années suivantes jusqu’à être présenté sur le marché dans les années 80. Nous l’avons appelé Orange Bud en sachant qu’elle ne ressemblait à rien d’autre dans notre catalogue. Très rapidement nous avons reçu des retours de nos clients qui nous disaient la trouver excellente. Peu de temps après nous pouvions la trouver dans les meilleurs coffeeshops d’Amsterdam, dans lesquels vous pouvez toujours en trouver.

Tête centrale d'Orange Bud

Tête centrale d’Orange Bud

Pour avoir développé différentes variétés de cannabis, qu’est ce qui rend la Orange Bud si spécial?

Dutch Passion: Certains traits très spéciaux sont nécessaires pour qu’une variété reste au top durant autant de temps. Dans le cas de l’Orange Bud, c’est simplement la puissance de l’arôme qui fait revenir les cultivateurs et les consommateurs sur cette variété en particulier. Une petite quantité d’herbe sera suffisante pour sentir en bouche le cannabis.

D’autres la préfèrent pour son grand rendement de qualité supérieur. Beaucoup de nos clients cultivent du cannabis seulement une fois ou deux dans l’année, ils ne veulent donc pas prendre de risques avec des variétés non testées et choisissent l’Orange Bud, en sachant qu’elle ne les décevra pas. Nous avons également des experts et des connaisseurs qui souhaitent cultiver cette Skunk à l’orange car c’est une variété pure, sans croisement ni hybridation.

Cannabis Orange Bud

Cannabis Orange Bud

Ces derniers ne cultivent pas pour l’argent, mais pour obtenir un produit de qualité maximale, proposant la saveur classique d’orange et le gout skunky, en plus de son effet plaisant. L’Orange Bud se démarque avec différentes caractéristiques importantes comme la qualité, la réputation, la consistance, la saveur, l’arôme et l’effet. Nous pensons qu’il n’y a pas qu’une seule raison à son succès, mais plutôt une combinaison de raisons qui la rendent si populaire.

Orange Bud la Skunk original des 80′.

La variété de cannabis Orange Bud sera un jour hybridée?

Dutch Passion: Non, notre Orange Bud se base sur les meilleures génétiques originales des années 80 et nous n’allons pas la changer. Certains clients nous ont écrit pour nous dire que cette variété n’avait jamais changé, un point sur lequel nous sommes évidemment d’accord. Cependant, nous avons récemment créé l’Orange Hill Special, qui est un croisement entre notre Orange Bud original et notre Californian Orange. Cela signifie que nous possédons trois membres de la famille Orange à l’heure actuelle, chacun offrant un type d’expérience et d’effets différents.

Production spectaculaire d'Orange Bud

Production spectaculaire d’Orange Bud

Orange Bud reste inchangée depuis les années 80, ce qui explique son succès,  nous en somme certains. Disponible en graines régulières ou féminisées, ces dernières représentant 97% de nos ventes ces dernières années. Les plantes de cannabis Orange Bud régulières représentent la version privilégiée par les cultivateurs Old School, mais également par les banques de graines plus petites qui souhaitent utiliser ces gènes orangés dans leurs propres projets génétiques.

A quel type de cultivateurs l’Orange Bud convient-elle le mieux?

Dutch Passion: L’une des raisons de son succès est qu’elle plaît à tout type de cultivateurs. Elle est résistante, forte et robuste, elle sera donc facile pour les débutants qui souhaitent une récolte abondante de cannabis puissant et de grande qualité. Orange Bud est probablement la variété de notre catalogue que les cultivateurs recommencent le plus, elle représente la variété dont beaucoup ont besoin. Bien sûr, il y a aussi les experts qui la cultivent de temps en temps afin d’en profiter périodiquement.

Trichomes du cannabis Orange Bud

Trichomes du cannabis Orange Bud

En intérieur elle ne dépasse pas 1,5 mètre de hauteur, alors qu’en extérieur elle peut se convertir en véritable monstres de 3 ou 4 mètres si elle est plantée en plein sol, avec beaucoup de soleil et avec de bonnes conditions de culture. Orange Bud de Dutch Passion est l’une des variétés que tout cultivateur devrait faire essayer au moins une fois.

Têtes d'Orange Bud en séchage

Têtes d’Orange Bud en séchage

Comment transformer ses plantes de cannabis en bonsaïs?

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Le Bonsaï est un art d’origine japonaise qui demande beaucoup de patience et de précision, pour maintenir avec soin une plante de petite taille. Sans prétendre vous apprendre à réaliser ces sculptures végétales fascinantes, nous nous inspirerons de cette technique ancestrale qui s’avère très pratique pour la culture en intérieur, où l’espace est souvent limité: le bonsaï de cannabis sera alors une excellente alternative pour conserver des plantes mères dans un modeste placard. Pourquoi et comment confectionner un bonsaï cannabique? Voici une introduction au monde de la miniaturisation végétale.

Pourquoi et comment réaliser un bonsaï de Cannabis?

Collection de génétiques de cannabis

Collection de génétiques de cannabis

Les cultivateurs de plantes issues de semences régulières de marijuana le savent bien: lorsque l’on a la chance de rencontrer un phénotype remarquable au fil des sélections, il devient impensable de ne pas la conserver sous forme de plante mère, pour  en cultiver des boutures  à loisir par la suite. Ces plantes mères, si elles bénéficient de conditions idéales, pourront alors rapidement envahir la chambre de culture: pour cette raison, afin de préserver des génétiques de cannabis sans qu’elles ne deviennent encombrantes, le cultivateur aura généralement recours aux bonsaïs.

Le premier facteur important est le volume du pot, puisque la masse racinaire déterminera ensuite la taille de la plante: des pots de 0.5 à 3 litres sont les plus employés, présentant un bon compromis entre l’autonomie des plantes et la limitation du volume de racines. Comme les plantes passeront un long moment dans ce substrat, il sera indispensable d’utiliser un mélange de terre de qualité, vivant (BactoHemp, Trichodermas, enzymes…) pour prévenir d’éventuelles maladies ou asphyxies racinaires. Nous reviendrons sur l’entretien du substrat par la suite.

Ensuite, la source lumineuse est à tenir en compte : trop puissante (400 w et plus), elle stimulerait démesurément les plantes qui deviendraient inutilement imposantes, mais trop faible (ampoules domestiques, etc) les plantes s’allongeraient à la recherche de la lumière. Des ampoules basse consommation de 125  à  200w, des turbo néons ou une MH de 250 watts, représenteront un éclairage adapté à l’entretien de plantes mères Bonsaïs, desquelles nous n’aurons pas besoin de plus d’une dizaine de boutures par mois.

De cette façon, selon le nombre de boutures désirées et la fréquence des prélèvements souhaitées, nous pourrons choisir le matériel en conséquence: pour peu (ou pas) de boutures, des pots de 1.8 litres seront un maximum suffisant, de même qu’une ampoule basse consommation 125w, tandis que plus nous souhaiterons produire de boutures, plus  le volume des pots et la puissance de l’éclairage devront être  conséquents.

Comment former et entretenir un bonsaï cannabique?

Formation d'un bonsaï pas à pas

Formation d’un bonsaï pas à pas

Tout part d’un clone de cannabis, sélectionné aussi soigneusement que possible: il serait dommage de faire un bonsaï d’une plante sans potentiel. Les plantes issues de graines ont tendance à s’étirer davantage que les boutures, qui sont plus ramifiées, et faciliteront ainsi le travail de miniaturisation des plantes. Une fois la qualité de cette génétique reconnue, on installera la bouture dans un pot à semis, en attendant qu’elle produise assez de tige pour y prélever le premier clone. Les prélèvements devront se faire sous un nœud, en s’assurant d’en laisser au moins un sous le point de coupe, idéalement davantage, pour s’assurer que les ramifications continueront à se former. Cette taille permet de limiter la hauteur de la plante, en dédoublant les branches, ce qui aura pour conséquence de répartir et canaliser l’énergie et commencera à ralentir la croissance verticale des plantes.

Jeune bonsaï de cannabis

Jeune bonsaï de cannabis

On suivra ce principe pour faire épaissir nos buissons cannabiques, en recourant si besoin à une technique très courante dans le monde de l’horticulture: le palissage. À l’aide de ficelles, il s’agira de plier les branches vers le bas, pour qu’elles se développent sur le plan horizontal plutôt que vertical. Cette méthode nous permettra de modeler la structure des plantes, pour occuper au mieux la surface du pot en limitant la hauteur.

On combinant ces deux techniques, nous pourrons alors former plusieurs branches principales, puis les tailler pour favoriser de nombreux départs de branches secondaires. Lorsque la masse végétale devient trop épaisse, les moisissures et insectes seront plus enclin à s’inviter sur vos bonsaïs, et plus difficiles à repérer. Aussi, on pourra retirer quelques feuilles et pousses au cœur du buisson, pour favoriser la pénétration lumineuse, et éviter une éventuelle humidité stagnante en excès. Un traitement préventif régulier sera bien sûr vivement recommandé pour limiter au maximum l’apparition des différents fléaux qui menacent les cultures de cannabis.

 

Root Triming: entretien du système racinaire.

Root Triming

Root Triming

Arrive maintenant l’heure d’entretenir le sol. Avec le temps, les racines ont complètement colonisé les parois du pot, et risquent à présent le chignonage, soit l’étouffement des racines, qui pourrait être fatal aux plantes mères. Aussi, l’autonomie en eau et en nutriments des plantes est réduite lorsque les racines occupent une proportion si importante du substrat: il sera préférable de transplanter les bonsaïs vers un substrat frais.

Pour maintenir la forme compacte des plantes, on préférera conserver un pot de même volume. Pour ce faire, la technique du Root Triming s’impose, il s’agira de découper proprement les bords de la motte pour retirer une tranche de racines de quelques centimètres d’épaisseur. De cette façon, les racines disposeront à nouveau de substrat frais, tout en continuant à limiter le volume de la masse racinaire.

Il est préférable de réaliser cette taille d’entretien des racines quelques jours après avoir prélevé des boutures, pour que les masses racinaires et végétales soient équilibrées: en divisant le système racinaire par deux, la plante rencontrerait facilement des difficultés pour s’alimenter si l’on ne réduit pas également le volume de la partie aérienne.

Root Triming: entretien de la masse racinaire

Root Triming: entretien de la masse racinaire

Une bonne alternative consistera à transplanter les bonsaïs de cannabis dans des pots intelligents: le tissu-géotextile utilisé pour leur confection assure une grande aération, qui se traduira par une taille naturelle des racines lorsqu’elles arriveront en contact avec l’air. De cette façon, on évitera le chignonage des racines, les plantes pourront donc passer plus de temps entre deux coupes de racines ou Root Triming.

Système racinaire d'un bonsaï de cannabis

Système racinaire d’un bonsaï de cannabis

Nos bonsaïs commencent à prendre leur forme d’arbres nanifiés, et attendent tranquillement le prochain prélèvement de boutures, que nous pourrons préparer en éloignant légèrement les plantes de la source lumineuse, ce qui allongera les tiges pour faciliter la prise des boutures, qui peut être difficile lorsque les plantes mères sont trop compactes.

Conseils pour la conservation des bonsaïs de cannabis.

Feuille anormale de cannabis

Feuille anormale de cannabis

Un bonsaï pourra être conservé plusieurs années sans problèmes, à condition toutefois de respecter certaines règles qui assureront santé et longévité à nos arbres de cannabis miniatures.

  • En premier lieu, le système racinaire étant la matrice de nos plantes, en plus des recommandations à propos de la vie dans le sol, nous vous recommandons un arrosage soigné, pour favoriser l’épanouissement des racines et écarter d’éventuelles maladies (en cas d’eau d’arrosage trop froide ou de substrat détrempé par exemple). Si notre bonsaï est installé dans une terre saine, il a alors toutes les chances de son côté pour perdurer.
  • Ensuite, bien que certains cultivateurs pratiquent avec succès un cycle lumineux 6/6/6/6h qui permet d’éviter les 12 heures d’obscurité ininterrompue synonyme de floraison, tout en limitant l’apport en lumière pour une croissance ralentie, il faudra rester vigilant et proscrire tout cycle lumineux chaotique. Le cultivateur satisfait de son travail pourra être tenté de placer le bonsaï dans une pièce à vivre, où les cycles et spectres lumineux pourront varier, et finir par stresser les plantes. Ceci pourra s’exprimer par quelques pistils, voir la formation de feuilles monopales ou autres anomalies. Pour cette raison il sera préférable de conserver les plantes mères dans un placard de culture aux conditions idéales et une photopériode stable d’au moins 18h de lumière par jour, pour ne pas voir les génétiques dégénérer avec le temps.

Nous espérons que cet article aura pu vous inspirer et vous apporter les bases suffisantes pour laisser s’exprimer votre imagination dans votre jardin cannabique!

Le bonsaï d'Arno, un ami d'Alchimia Vue d'ensemble du bonsaï Le système racinaire a été progressivement mis a nu Gros plan sur les racines qui, a l'air libre, ont changé de texture. Passage en floraison du bonsai de cannabis

Culture de cannabis avec les engrais Metrop

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Fertilisants Metrop

Cannabis cultivé avec engrais Metrop

Cannabis cultivé avec engrais Metrop

Cet article est dédié aux engrais Metrop, avec lesquels nous avons réalisé une culture pour juger de leur efficacité. Cette gamme de produits est spécialisée dans la nutrition des plantes de cannabis à toutes les étapes de leur développement, de la germination jusqu’à la récolte. Ils sont mis au point pour tout type de substrat, tant en terre que dans les différents systèmes hydroponiques.

Ces produits sont étudiés pour être utilisés à des moments précis de la culture selon les besoins de la plante de cannabis, même s’ils sont également prévus pour ne pas avoir à utiliser plus de produits qu’il n’en faudrait, selon la philosophie de Metrop.

Metrop a développé un kit de culture en bouteilles de 250ml, soit un volume réduit qui permettra au cultivateur de tester d’abord les différents engrais proposés avant d’envisager l’achat de bouteilles classiques d’un litre. La concentration de ces engrais est supérieure à la majorité des autres marques disponibles sur le marché, 1L de Metrop équivalent à environ 5L d’engrais classique.

Culture de cannabis avec la gamme d’engrais Metrop

Cette culture a été réalisée en substrat Coco de Biobizz, avec deux tailles de pots et donc un rempotage. Les premiers de 0,5L permettront aux boutures de s’enraciner pendant quelques jours, avant d’être transplantées dans les pots définitifs de 1,65L.

Il est temps de passer en floraison pour limiter la hauteur finale des plantes de cannabis

Marijuana en croissance

Pendant la première et la deuxième semaine de croissance, les arrosages ont été légers, soit pas plus de 200ml de solution nutritive par plante en arrosant deux fois par jour. A ce stade les produits utiles sont l’Amino Roots et le Mr-1, ceux ci apportant tous les éléments nécessaires pour une croissance et un développement de la masse racinaire vigoureux.

Le Mr-1 est un produit spécialement mis au point pour la croissance, présentant une concentration de N-P-K 10-40-20. Sa grande teneur en Phosphore se traduira par une croissance des racines explosives, entre autres fonctions vitales comme les ramifications des plantes.

La croissance des plantes de cannabis pendant la photopériode de 18/6h fut très bonne, rapide et sans carences, les racines épanouies ayant permis aux plantes d’assimiler avec facilité tous les éléments disponibles. Les troncs sont épais et solides, les branches robustes et les feuilles d’une couleur parfaite.

Nous devons préciser qu’en plus de la combinaison Mr1 et Amino Roots, nous avons utilisé Calgreen, qui assure un apport en azote, calcium et en magnésium indispensables pour soutenir un développement végétal optimal.

Au cours de ces deux semaines de croissance et des deux premières semaines de floraison nous avons administré les engrais de la manière suivante, selon l’EC adapté à l’étape de vie des plantes.

Tableau utilisé avec les engrais Metrop en croissance

Tableau utilisé avec les engrais Metrop en croissance

Soins apportés pendant les quatre premières semaines de culture

Taille des branches basses

Taille des branches basses

Pendant ces quatre semaines durant lesquelles les plantes ont poussé, certaines manipulations ont été faites pour favoriser une entrée en floraison dans les meilleures conditions possibles, sans aucun type de maladie ou d’insecte. Une taille des branches inférieures pour aérer la partie inférieure sera recommandée, celle ci étant la plus menacée d’être attaquée par les différents types de fléaux menaçant les cultures de cannabis. Cela permettra également de rediriger l’énergie des plantes vers les parties supérieures, pour favoriser ces zones qui disposent de la meilleure pénétration lumineuse.

La colonisation des racines dans le pot de 1.65L est idéale pour pouvoir passer en floraison avec la garantie que les plantes disposent d’un système racinaire suffisant pour assimiler tous les nutriments dont les plantes auront besoin pour une floraison explosive. Nous avons remarqué que les plantes traitées avec Amino Roots ont produit plus de racines que les plantes n’ayant pas reçu ce cocktail d’acides aminés.

Pulvérisations foliaires avec Metrop

Les engrais Metrop sont élaborés avec des agents mouillants intégrés qui facilitent le contact des nutriments sur les feuilles, permettant ainsi à la plante de les assimiler plus rapidement par les stomates de ses feuilles.

Dans ce cas il faudra tenir en compte les facteurs suivants:

  • Le PH de la solution nutritive doit être de 7.0-7.1 car si le PH est supérieur, les plantes ne pourront pas absorber les nutriments correctement bien qu’ils soient à leur disposition.
  • Le dosage des niveaux d’Electro Conductivité EC pour la pulvérisation foliaire doit être inférieur à celui d’une solution destinée à l’ arrosage; l’absorption des nutriments étant bien plus rapide et profitable que par les racines. Nous descendrons donc l’EC de 2 à 3 dixièmes l’EC pour une assimilation correcte des engrais, sans complication pour les plantes.
  • Ne pas abuser des applications foliaires, car si les plantes s’habituent à recevoir une quantité suffisante de nutriments par ce mode d’administration, les racines seront alors moins développées et moins efficaces dans la nutrition des plantes, ce qu’elles devront assumer à 100% en floraison.
  • Pendant la période de floraison les pulvérisations devront être centrées sur les feuilles au cas où l’on souhaite utiliser le MR-2 par voie foliaire, il ne faudra pas l’appliquer sur les fleurs.
  • Il est conseillé de pulvériser avec la lumière allumée pour que la plante puisse absorber tous les nutriments et ainsi ne pas voir apparaître des champignons, grâce à des éléments comme le cuivre qui protègent de ces fléaux.

Cannabis en floraison avec Metrop

3e semaine de floraison

3e semaine de floraison

Une fois la floraison réellement enclenchée, soit environ deux semaines après le changement de photopériode, les plantes commencent à produire leurs premiers boutons floraux. Pour déterminer l’EC adapté, il nous faudra observer la formation des fleurs, la couleur des feuilles, l’EC de drainage et la vitalité des plantes. Nous pourrons alors vérifier si les plantes ont besoin d’une quantité supérieure ou inférieur pour le prochaine arrosage pour apporter la quantité de nutriments adéquate.

Pendant cette phase nous arrêterons d’utiliser les engrais dédiés à la croissance comme le MR-1 et l’Amino Roots, l’extension des racines étant moins explosive à ce stade, de même que la consommation d’azote se fait au détriment de celle en phosphore et potassium, à l’instar des micro éléments comme le magnésium. La plante se concentre sur la floraison en formant toujours plus de têtes.

Comme l’engrais Mr-2 contient un niveau de PK important, on pourra considérer qu’il jouera le rôle de Super PK ou supplément de PK.

Il suffira alors d’ajuster l’EC avec le Cal Green pour favoriser une floraison explosive de nos plantes de cannabis, qui dévoileront ainsi tout leur potentiel.

4e semaine de floraison

4e semaine de floraison

L’utilisation de l’Amino Bloom sera nécessaire à partir de la deuxième semaine de floraison, au moment où nous pourrons voir les premières fleurs se former. Les acides aminés de Metrop comme l’Amino Bloom sont élaborés pour présenter une structure interne favorisant leur absorption par les plantes ce qui se traduit par une récolte de têtes plus abondante.

Le PH pendant la phase de floraison a été maintenu entre 6 et 6.2, cette légère fluctuation assurant que tous les différents macro et micro éléments seront correctement absorbés.

Lors de cette culture de cannabis en intérieur il n’a pas été utile de pratiquer un nettoyage des racines en rinçant le substrat de culture entre deux apports de solution nutritive, l’EC du drain ayant été scrupuleusement observée pour ajuster la prochaine soupe en conséquence. En cas de légère sur fertilisation il a suffit de diminuer la concentration de la solution nutritive pour rapidement améliorer l’état des plantes.

Comment arroser ses plantes de cannabis avec les engrais Metrop

5e semaine de floraison

5e semaine de floraison

Les arrosages pendant la culture ont changé au fil de l’évolution des plantes. Pendant la phase de croissance, nous avons procédé à un arrosage manuel pour pouvoir réguler individuellement la quantité de solution nutritive apportée par plante et par pot selon les besoins de chaque individu.

Il y a des plantes qui pour différentes raisons pourront souffrir d’une évaporation et d’un assèchement du substrat plus rapide que les autres, pour cela il faudra les arroser avec une quantité plus importante que les autres individus qui auront besoin de moins de solution nutritive. Ces facteurs peuvent être par exemple un système racinaire plus développé, un courant d’air plus important selon l’emplacement des ventilateurs, une zone plus exposée à la lumière et à la chaleur…

6e semaine de floraison

6e semaine de floraison

La quantité de solution nutritive apportée a augmenté à mesure que les plantes se développent. Les facteurs externes comme l’humidité et la température ambiante joueront également un rôle dans la consommation d’eau des plantes, les quantités et fréquences seront alors adaptées selon la situation et l’époque de l’année à laquelle on cultive.

Cette culture témoin a été réalisée en hiver, avec des températures basses et une humidité ambiante importante, ce qui nous a contraint à recourir à un déshumidificateur pour maintenir une hygrométrie correcte les jours pluvieux. Il a été particulièrement important de contrôler l’humidité pendant la phase nocturne de la culture, celle ci augmentant fortement lorsque la lampe n’est pas en marche.

Pendant la période de floraison, l’arrosage manuel a été remplacé par un système d’arrosage automatique composé de:

  • Pompe à eau 800lts
  • Tube arrosage 16mm
  • Micro-tubes
  • Diffuseurs de 40ml/min
  • Réservoir de 90L + pompe à air et pierre diffuseur.

Tableau des niveaux d’EC et PH en floraison avec Metrop

Schéma d'engraissage Metrop floraison

Schéma d’engraissage Metrop floraison

Fin de floraison avec les engrais Metrop

7e semaine de floraison

7e semaine de floraison

Les dernières semaines avant la récolte, nous avons progressivement réduit les concentrations de la solution nutritive en diminuant la quantité de MR-2. Les plantes sont suffisamment chargées en nutriments pour que nous puissions commencer à rincer les racines.

En réalisant un rinçage du substrat, la plante va chercher à équilibrer l’EC du sol par osmose inversée, renvoyant ainsi les sels qu’elle contient vers le substrat. Ce processus entraînera une grande perte des réserves alimentaires des plantes. Après cette perte de nutriments la récolte n’en sera alors que meilleure, les qualités organoleptiques n’étant alors pas troublées par des résidus d’engrais, qui pourraient également avoir des répercussions sur notre santé.

8e semaine de floraison

8e semaine de floraison

Nous soulignerons le fait que ces engrais sont hautement concentrés et très rapidement absorbés par les plantes, nous recommandons ainsi d’être très vigilant lors des dosages et de la préparation de la solution nutritive, mais aussi d’observer ses plantes avec attention pour remarquer d’éventuels symptômes de sur fertilisation et ajuster l’EC rapidement afin d’éviter que cet excès ne se répercute sur la santé et la vitalité des plantes. Bien utilisés, ces engrais nous ont montré leur potentiel pour ce qui est de produire des têtes de cannabis ÉNORMES!

 

13 jours de floraison 13 jours de floraison 13 jours de floraison 13 jours de floraison 23 jours de floraison 23 jours de floraison 23 jours de floraison 23 jours de floraison 27 jours de floraison 27 jours de floraison 27 jours de floraison 27 jours de floraison 36 jours de floraison 36 jours de floraison 36 jours de floraison 36 jours de floraison 41 jours de floraison 41 jours de floraison 41 jours de floraison 41 jours de floraison 49 jours de floraison 49 jours de floraison 49 jours de floraison 49 jours de floraison 55 jours de floraison 55 jours de floraison 55 jours de floraison 55 jours de floraison 55 jours de floraison 55 jours de floraison 55 jours de floraison 55 jours de floraison

 

Cannabis et hermaphrodisme

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Qu’est ce qu’une plante de cannabis hermaphrodite?

Marijuana hermaphrodite

Marijuana hermaphrodite

Une plante hermaphrodite (herma) est une plante de cannnabis qui possède à la fois des fleurs femelles et des fleurs mâles. Bien qu’il s’agisse d’une caractéristique naturelle de la plante de cannabis, ce trait indésirable est à éviter pour la culture de marijuana, sinon vous risquez fortement de retrouver des graines dans votre récolte, ce qui réduira à la fois la quantité et la qualité de celle-ci.

L’hermaphrodisme (ou monoécie) peut avoir deux origines, génétique et environnementale.

Au niveau génétique, certaines variétés de cannabis sont plus sensibles que d’autres à l’hermaphrodisme. Cela peut provenir des origines génétiques de la variété (la Sativa Thaïlandaise présente par exemple un hermaphrodisme élevé), ou même de la technique utilisée pour faire les graines (GA3…).

Au-delà de la sensibilité génétique, une plante de cannabis peut devenir hermaphrodite sous l’influence du stress. Lorsque la plante sent que les conditions de floraison sont trop difficiles, l’hermaphrodisme est effectivement un moyen naturel pour elle d’écourter ce cycle, en provoquant la fécondation des fleurs femelles par le pollen de quelques fleurs mâles.

Le stress qui augmente le risque d’hermaphrodisme peut avoir de multiples causes, comme par exemple:

  • Changement de la photopériode, et notamment interruption de la période nocturne en floraison
  • Chaleur trop élevée (>27ºC environ), mauvaises conditions climatiques
  • Récolte trop tardive, lorsque la date idéale de la récolte est dépassée
  • Stress mécanique: branches cassées par le vent, racines abîmées lors d’un rempotage, taille en pleine flo, etc…
  • Problème d’arrosage (manque ou excès)
  • Excès d’engrais ou de PK
  • Insectes, acariens, maladies…
  • Choc thermique (arroser les plantes avec de l’eau trop froide…)
  • Usage de produits phytotoxiques (pesticides..)
Gros plan sur un bud de cannabis hermaphrodite

Gros plan sur un bud de cannabis hermaphrodite

Comment éviter les hermas?

Herma en pleine floraison

Herma en pleine floraison

Pour éviter les plantes de cannabis hermaphrodites, la première règle sera donc d’essayer de stresser le moins possible les plantes durant la floraison, afin de limiter les risques au maximum. Pratiquez tous les travaux de taille, pinçage et palissage des plantes durant la croissance et en tout début de floraison (stretch), avant la formation des buds.

Maintenez dans votre espace de bonnes conditions climatiques, une hygiène parfaite, surveillez régulièrement que votre programmateur soit bien réglé, que vos plantes n’aient pas de traces d’insectes ou d’acariens, que votre engraissage et votre arrosage sont bien adaptés. En fin de floraison observez régulièrement les trichomes des plantes pour ne pas dépasser la date optimale de la récolte.

Lors du choix des variétés de marijuana de vos prochaines cultures, prenez le temps de lire les retours des autres cultivateurs au sujet de ces génétiques et des grainetiers qui les produisent, vous pourrez ainsi facilement éviter les variétés dont vous constatez de nombreux retours d’hermaphrodisme. Nous pouvons par ailleurs remarquer que lorsqu’il y a trop de retour d’hermaphrodisme sur une variété, le breeder décide bien souvent de retirer celle ci de son catalogue.

Les graines de cannabis régulières sont réputées comme étant un peu moins sensibles à l’hermaphrodisme que les graines féminisées, mais ce n’est pas non plus une règle absolue, il faudra donc rester vigilent dans tous les types de cultures.

Que faire en cas de plantes de marijuana hermaphrodites?

Hermaphrodisme du cannabis

Hermaphrodisme du cannabis

Dès le tout début de la floraison, il sera très important d’observer vos plantes femelles le plus régulièrement possible, à la recherche de fleurs mâles. En pleine floraison ces fleurs mâles sont visibles relativement facilement, grâce à leur couleur jaune vive et à leur forme de petites bananes. On profitera d’ailleurs de cette observation attentive des plantes pour rechercher toute trace d’insectes, acariens, ou moisissures.

Si la plante de cannabis montre à la fois des fleurs femelles et des fleurs mâles dès le début de floraison, il faudra hélas la supprimer immédiatement de l’espace de culture.

Lorsque la plante de marijuana devient hermaphrodite en pleine floraison, vous avez deux solutions:

  • Si la plante produit vraiment très peu de fleurs mâles, vous pouvez éventuellement essayer de retirer celles-ci avec une pince à épiler (stérilisée à l’alcool), en prenant soin de pulvériser de l’eau dessus pour les humidifier (l’eau stérilise le pollen), et surveiller ensuite chaque jour que de nouvelles bananes n’apparaissent pas.
  • Si la plante produit de nombreuses fleurs mâles, il faudra alors supprimer celle ci de l’espace de culture.

Enfin, si une plante de cannabis devient hermaphrodite en fin de floraison, il suffira de récolter celle-ci le plus tôt possible, avant que les fleurs mâles n’aient le temps de lâcher leur pollen.

Reconnaitre une plante de marijuana hermaphrodite

Reconnaitre une plante de marijuana hermaphrodite

Vous retrouvez des graines dans votre récolte de cannabis?

Graines de marijuana en formation

Graines de marijuana en formation

Si vous retrouvez des graines dans votre récolte de marijuana, et que vous n’aviez pas de plante de cannabis mâle à proximité, c’est qu’au moins une de vos plantes était hermaphrodite. Les fleurs de cannabis mâles qui n’ont pas été retirées, ont lâché leur pollen sur les fleurs femelles voisines. Une fois celles-ci fécondées, la plante concentre hélas son énergie sur la production des graines, au lieu de l’utiliser pour la production de nouvelles fleurs.

Ces graines étant issues d’une plante hermaphrodite, elles auront hélas également une forte tendance à l’hermaphrodisme, il sera donc déconseillé de les utiliser pour vos cultures.

Nous espérons que ces conseils vous aideront à repérer efficacement les plantes hermaphrodites, afin de profiter pleinement de vos récoltes de sinsemilla!

Les plantes de cannabis hermaphrodites doivent être supprimées de l'espace de culture

Les plantes de cannabis hermaphrodites doivent être supprimées de l’espace de culture

Culture de cannabis et compost maison

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Qu’est ce que le compost?

Le compost est un engrais organique idéal, issu de la décomposition contrôlée de tout type de matière organique, solide ou semi-solide. Différents micro organismes se chargent de dégrader les résidus organiques jusqu’à les convertir en un produit assimilable par les plantes de cannabis.

Le compost peut être acheté sous différentes formes, dans la nature le processus de fabrication se réalise seul, et si nous le produisons nous mêmes nous pourrons alors, en plus de disposer d’un engrais riche pour notre plantation de cannabis, recycler nos déchets organiques pour collaborer activement au bien-être de la planète.

Processus de compostage

Processus de compostage

Comment utiliser le compost

Utilisation en pot pour la culture de cannabis en extérieur. La proportion sera d’une part de compost pour trois parts de terre légère en nutriments (de type Light Mix) pour les plantes de cannabis. Lors de cultures de longue durée en extérieur nous pourrons effectuer un second apport lors du dernier rempotage, à condition qu’il s’agisse de compost mature; si ce n’était pas le cas il ne faudrait pas l’enterrer, pour éviter son contact direct avec les racines ou le tronc.

Les lombrics travaillent le substrat

Les lombrics travaillent le substrat

Utilisation en pot en intérieur. La même proportion qu’en extérieur sera recommandée, il est très important de vérifier que le compost soit mûr et ne contienne pas de champignons, mouches ou autres parasites, les conditions de culture de cannabis en placard étant très favorables au développement des insectes et maladies.

Utilisation en pleine terre. Si nous avons la chance de disposer d’un potager dont une partie est dédiée au cannabis, le compost deviendra rapidement notre meilleur allié. Nous pourrons réaliser au moins 3 apports par an, à raison de 2Kg de compost par mètre carré. Le premier se fera juste après la récolte du cannabis, le compost pourra alors être frais, de seulement 2 ou 3 mois, les micro organismes présents dans la terre feront leur travail de décomposition et s’ils en ont l’opportunité, les lombrics apprécieront un sol si riche, qu’ils travailleront en s’alimentant. Le second apport de compost se fera quelques semaines avant la germination des graines, il devra être mature et libre d’agents pathogènes, on le mélangera au sol jusqu’à obtenir une terre homogène. La dernière application se fera lorsque les plantes auront déjà quelques mois de vie, le compost devra être mature, il conviendra d’éviter son contact direct avec les racines ou le tronc.

Micro vie bénéfique

Micro vie bénéfique

Utilisation de compost Guerrilla. Le transport des matériaux jusqu’au lieu de culture en guerilla étant parfois difficile, une bonne solution consistera à concevoir un tas de compost directement à proximité de la culture. Comme pour celui fabriqué à la maison, il faudra tamiser le compost obtenu avant de l’appliquer. Du fait de la lixiviation engendrée par le ruissellement de la pluie, notre compost pourra s’avérer moins riche que celui réalisé en conditions optimales, mais il demeurera efficace en améliorant la structure du sol et en réduisant les besoins en eau.

Utilisation en paillage. En appliquant une couche de compost très mûr sur la couche supérieure de la terre nous éviterons la formation de mauvaises herbes qui entreraient en compétition avec nos plantes de cannabis, et servira d’engrais organique léger tout en protégeant la vie bactérienne du sol des rayons solaires qui pourraient les affecter.

Thé de compost. En provoquant volontairement la lixiviation du compost nous obtiendrons un engrais organique liquide riche en nutriments. Une technique pour fabriquer ce thé de compost consistera à remplir un sac de toile avec un kilo de compost, en l’empêchant de sortir, avant de plonger ce sac dans un bac d’eau dans lequel nous le laisserons macérer 12 heures. L’arrosage peut se faire directement avec ce thé, si le temps de macération est supérieur à 12 heures il faudra toutefois le diluer à l’eau avant de l’appliquer aux plantes.

Avantages du compost

  • Le compost présente de nombreuses qualités, qu’il convient de connaître pour optimiser son utilisation et profiter de tout son potentiel.
  • Son origine 100% organique favorisera les propriétés organoleptiques des plantes de cannabis.
  • Agit comme récupérateur organique des sols, améliorant ses propriétés, augmentant la diversité de la vie microbienne, et sera ainsi très bénéfique aux sols pauvres ou abîmés.
  • Réduit la nécessité d’appliquer des engrais car il diffusera des oligo-éléments, macro et micro éléments et nutriments qui nourriront les plantes de cannabis, en plus de favoriser l’assimilation des nutriments apportés lors d’un arrosage avec engrais.
  • Permet une meilleure rétention d’eau. Cette qualité est très favorable dans les cultures où le cannabis peut souffrir de stress hydrique, comme par exemple en guerilla.
  • Le compost est également une excellente couverture ou paillage qui empêchera les herbes indésirables de coloniser le substrat, en plus de protéger la vie bactérienne du sol des radiations solaires.
  • En plus de nourrir la terre, sous ses premières formes il sert d’aliment et favorise la procréation des lombrics, nous offrant un magnifique humus de lombric dont nous parlerons dans un prochain article.
  • Environ 40% du poids de notre poubelle domestique correspond à des restes organiques, qui normalement finiront à la décharge, et s’ils sont mal traités pourront polluer le sol et les nappes phréatiques, ainsi que participer à l’effet de serre. Le compost est donc aussi une excellente initiative écologique.
  • En réalisant notre propre compost, nous fermerons quasiment le cercle végétal en convertissant le problème des déchets en une solution verte pour fertiliser notre potager, et produire de nouveaux fruits et légumes, dont une partie retournera sur le tas de compost après la récolte…

Types de composteurs

Composteur en plastique

Composteur en plastique

Nous pouvons composter n’importe où, selon l’espace disponible et nos exigences esthétiques, il sera même possible de conserver une attitude positive en appartement, nous vous détaillerons quelques unes des alternatives envisageables.

Composteur commercial. Sans doute le plus rapide et le plus commode à mettre en place, généralement fabriqué en plastique, comporte une ouverture sur la partie supérieure pour introduire les déchets organiques, et une porte sur la partie inférieure pour récupérer le compost mature. Avec ce type de composteur nous évitons les problèmes d’animaux attirés par les déchets, son aspect est idéal pour composter à la maison.

Bidon  composteur

Bidon composteur

Composteur en bidon. Si nous disposons d’un grand bidon ou baril de plastique, il suffira d’y percer une trappe pour glisser les restes végétaux, et une porte sur le fond pour récupérer le compost.

Grand composteur en bois.

Grand composteur en bois.

Composteur en bois ou en briques. Si nous en avons le temps et disposons de matières premières, la construction d’un composteur en bois ou briques peut se révéler être une expérience gratifiante. Nous penserons là aussi à concevoir une petite porte sur la partie supérieure pour ajouter la matière organique, nous utiliserons pour la façade des planches de bois qui pourront être retirées individuellement en les faisant glisser horizontalement, pour faciliter le contrôle et la récupération du compost mature.

Le volume dépendra de l’espace, mais pour un compostage efficace et de qualité il est recommandé de ne pas excéder 1m3 par composteur: ainsi, si nous disposons d’un grand jardin qui produira une quantité considérable de déchets verts, il sera plus avantageux de bâtir plusieurs petits composteurs, qu’un seul d’un volume trop important pour un travail homogène et un contrôle efficace du travail de compostage. Nous pourrons ainsi disposer de composts à différents stades de maturation d’un bac à l’autre.

Compost en grillage. Une simple grille métallique peut se convertir en composteur en quelques minutes, il suffira d’en relier les extrémité de façon à former un rouleau que nous fixerons au sol à la verticale. Cette méthode implique une grande aération de la matière: il faudra donc être vigilant quant à l’humidité et aux températures dans le tas de compost. Ces installations sont idéales au jardin.

Composteur en grillage

Composteur en grillage

Le composteur sera placé dans une zone ombragée et protégée des vents dominants, à proximité d’une source d’eau et d’un volume permettant facilement de le remuer ou de prélever le compost mûr. Il sera important de le protéger de la pluie pour éviter une lixiviation des nutriments trop important. Concernant le montage en lui même de ces composteurs, nous sommes certains qu’avec un peu de temps et d’expérience vous pourrez sans problème laisser s’exprimer votre imagination au service du recyclage, pour des composteurs aussi efficaces qu’esthétiques!

Ingrédients pour la fabrication du compost

Pendant la préparation du compost, nous pourrons observer quantité de formes de vie différentes qui participent au processus, insectes, vers, bactéries et champignons feront du compost une matière vivante. Pour maintenir le cycle naturel nous devrons éviter l’usage d’insecticides, fongicides ou tout type d’élément qui pourrait mettre en danger cet équilibre.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le compost sont l’eau , l’oxygène, l’azote et le carbone.

  • Eau. Le mélange doit être humide mais non détrempé. Pour vérifier l’humidité du compost, nous pourrons en presser délicatement un échantillon entre nos mains: s’il est coulant, il est trop humide. Au contraire si même en le pressant fortement il n’en sort aucun jus, le compost est sans doute trop sec. L’idéal est qu’il en coule quelques gouttes en pressant, et que notre main reste légèrement humide, ceci représentant un niveau d’humidité optimal.
  • Oxygène. Les micro-organismes chargés de la décomposition meurent sans oxygène. Si le mélange est trop humide et de texture trop pâteuse, l’oxygène pénétrera très difficilement. Il faudra alors remuer le tas de compost pour l’enrichir en oxygène pour garantir le développement des micro organismes et faciliter ainsi une décomposition sans odeur.
  • Azote. Ce sont les matériaux appelés matière verte, parmi lesquels nous utiliserons le plus souvent: restes de cuisine, fruits, végétaux, tontes de gazon, fumier, marc de café, feuilles ou sachets de thé, restes de feuilles vertes ou déchets de tailles d’entretien.
  • Carbone. Aussi appelé matière marron: restes de plantes sèches (branches et troncs), paille, cendres de bois, carton, papier, sciure et cheveux. Il est déconseillé d’employer du papier ou carton présentant de l’encre de couleur, les restes de bois, cendres ou sciure doivent être exempts d’huiles, peintures ou autres produits chimiques qui altèrent la qualité du compost.
Plantes de cannabis nourries au compost

Plantes de cannabis nourries au compost

Pour « nourrir » son compost, les produits suivants sont déconseillés: conserves salées, plantes malades, défécations de chiens ou chats, graisse ou tout matériel contenant des traces de produits chimiques. Les restes de poissons, viandes, produits laitiers, huiles ou salades peuvent être ajoutées au composteur, même si ce n’est pas recommandé du fait de l’odeur désagréable qu’ils génèrent si la fermentation et la décomposition ne sont pas stables et homogènes, et des nuisibles que ces produits attireront (chiens, chats, rongeurs, insectes…puis leurs prédateurs comme les serpents par exemple).

Processus de fabrication du compost

Que composter?

Que composter?

Avant d’incorporer les déchets au compost, il conviendra de les mixer ou de les couper en cubes de moins de 5 cm pour favoriser une décomposition rapide, se traduisant également par une meilleure aération, simplifiant le processus de compostage.

Il existe différentes formules pour préparer le compost, l’idéal étant d’avoir un mélange homogène des composants, une humidité stable, et aérer au moins une fois par semaine; il est de toute manière très intéressant d’expérimenter par soi même pour comparer les différents résultats selon les méthodes appliquées.

Une proportion fréquente est ¾ de matière marron (carbone) et ¼ de vert (azote), il est aussi possible de mélanger deux parts d’une matière sèche pour une part de matière humide, dans ce cas il faudra une attention spéciale, et remuer le mélange au moins une fois par semaine.

Si le composteur n’est pas en contact direct avec la terre, il faudra en ajouter une couche pour commencer, afin d’apporter une base de micro organisme à notre futur compost. Nous intercalerons ensuite une couche de 15 cm de matière marron, puis 10cm de matière verte.

À chaque couche ajoutée, il conviendra d’arroser sans noyer le mélange, si c’était le cas quelques poignées de feuilles sèches rectifieront rapidement cela.

Pour apporter des minéraux, nous disposons toutes les deux couches un peu de cendre de bois non traité ainsi qu’un peu de calcium (chaux) pour contrôler le pH, nous mélangerons alors le tas pour une action homogène.

Composteur maison en bois

Composteur maison en bois

Pour accélérer le processus, on utilisera des activateurs comme par exemple le purin d’orties, les moins scrupuleux pourront simplifier la préparation en arrosant d’une solution composée à 10% d’urine humaine diluée dans de l’eau, idéalement extraite d’une personne ne prenant pas de médicaments. On pourra aussi recourir au fumier d’animaux herbivores pour activer et stimuler le compost, de préférence en extérieur, à moins de disposer d’une bonne expérience du compostage pour éviter les déconvenues.

Si l’on ajoute des restes de repas, il faudra les recouvrir de feuilles sèches et morceaux de carton, s’ils restaient à découvert la procréation des mouches serait facilitée, et leurs oeufs disséminés dans notre compost pourraient par la suite se traduire par des risques d’infections de la mouche noire qui apparaissent dans les terreaux pour cannabis.

Lorsque commence la décomposition, la température peut atteindre 50/60ºC, il ne faudra pas la laisser dépasser 70ºC ni descendre sous 30ºC. Nous maintiendrons la température en remuant et en arrosant le compost pour que la décomposition ne soit pas interrompue.

Contrôler l’humidité, vérifier que la matière ne soit ni sèche ni saturée; pour cela les arrosages se feront environ tous les 3 à 4 jours selon les conditions climatiques.

Aération mécanique du compost

Aération mécanique du compost

Remuer régulièrement le compost oxygénera la matière et aidera à accélérer la maturation.
Si le compost a été correctement réalisé, il sera prêt entre 3 et 6 mois, s’il n’a pas été correctement oxygéné il pourra demander jusqu’à un an pour être prêt à être utilisé.
Nous saurons que notre compost est prêt lorsqu’il dégagera une odeur typique de forêt, sera d’une couleur sombre, on ne pourra plus distinguer de déchets et la température sera redescendue à +/- 20º, il sera alors temps de recourir à une grille métallique aux mailles d’environ 1cm de largeur pour filtrer et tamiser le mélange, les déchets retourneront dans le tas de compost en cours de maturation.

Le compost récolté demandera 10/15 jours d’aération pour terminer sa maturation, perdre de l’humidité et cesser complètement le travail de décomposition des micro organismes comme les bactéries que nous pouvons trouver dans d’autres produits comme par exemple les perles Bactohemp. Une fois mûr et sec, on pourra le stocker en sacs hermétiques, en vérifiant l’absence d’un éventuel excès d’humidité qui pourrait se traduire par la putréfaction.

Par mesure de sécurité, nous pourrons tester la qualité du compost avant de l’utiliser en y faisant germer 10 graines de lentilles, dont un minimum de 8 à 9 graines devront germer: dans le cas contraire, il est fort probable que le compost soit de mauvaise qualité (à condition bien sûr de réaliser le test avec des semences issues d’un lot ne présentant aucun problème de germination en conditions normales).

Solutions aux problèmes de compost

Voici quelques exemples des soucis les plus fréquents pouvant survenir lors de la préparation du compost, ainsi que les solutions qui pourront être envisagées pour y remédier.

  • Mauvaise odeur. Elle peut être due à un excès d’azote ou d’humidité, dans les deux cas nous pourrons ajouter du carton, des feuilles sèches ou du papier. Cette odeur peut aussi provenir d’un manque d’oxygène, il suffira alors de retourner le mélange pour l’aérer et résoudre ce problème.
  • Odeur d’ammoniac. Lorsque le tas de compost est trop grand son poids peut finir par compresser le mélange en générant cette odeur désagréable.
  • Le mélange ne chauffe pas. Normalement ceci est du à un manque de matières riches en azote, en plus d’ajouter des déchets verts, un purin d’ortie ou de l’eau enrichie d’engrais de croissance corrigeront cela. Le mélange peut également ne pas chauffer en cas de manque d’oxygène, ou d’excès ou de manque d’eau.
  • Mouches et autres insectes. Il ne sont pas un vrai problème mais peuvent être dérangeant; couvrir les restes alimentaires de feuilles mortes, de paille ou de sciure de bois. Les fourmis pourront être évitées en cultivant de la lavande au pied du composteur.
  • Excès ou manque d’humidité. Nous le corrigerons en ajoutant des feuilles sèches ou de l’eau selon le cas, avant de remuer énergiquement le tas pour le rendre homogène.

Merci beaucoup pour votre attention, nous vous souhaitons un bon compostage!

Utiliser l’engrais pour cultiver du cannabis en terre

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Comment utiliser les engrais et additifs pour la culture de la marijuana?

Engrais Canna pour terre

Engrais Canna pour terre

Tout comme les humains, les plantes de cannabis ont besoin d’une alimentation régulière et équilibrée, à la fois en quantité et en qualité. Cette nourriture pour plantes se trouve sous la forme d’engrais, liquide ou solide.

Nous allons vous expliquer comment utiliser ces engrais de la meilleure façon possible, pour obtenir le meilleur de votre culture de cannabis en terre.

Engrais, stimulateurs, boosters PK, amendements…

Il existe de nombreux produits pour la culture du cannabis, et ceux ci peuvent être classées en différentes catégories:

  • Les engrais complets, qui contiennent à la fois les macro-éléments azote, phosphore, potassium (NPK), les éléments secondaires (calcium, magnésium), et tous les oligo-éléments (fer, zinc, etc..), dans des proportions adéquates. Ces engrais sont souvent présentés sous la forme d’engrais de croissance (riche en azote N), d’engrais de floraison, ou encore d’engrais unique à utiliser du début à la fin de la culture.
Séquençage des nutriments pour le cannabis (source = Aptus)

Séquençage des nutriments pour le cannabis (source = Aptus)

  • Les stimulateurs organiques, qui sont composés de vitamines, acides aminés, extraits d’algues ou de plantes, acides organiques, humiques, fulviques… ces produits ne contiennent pas (ou quasiment pas) de nutriments, mais vont stimuler le métabolisme de la plante, et améliorer l’assimilation des engrais. Par exemple, un stimulateur de racines aidera à leur développement, alors qu’un stimulateur de floraison favorisera une belle formation des fleurs.

Guano de chauve souris Guanokalong

Guano de chauve souris Guanokalong

  • Les boosters PK, que l’on peut utiliser lors de l’explosion florale (vers la 5e semaine de floraison). Ceux-ci contiennent du Phosphore (P) et du Potassium (K), les deux éléments les plus importants pour la floraison de la plante, sous une forme minérale directement assimilable. Les boosters PK ne contenant pas d’azote ni d’oligoéléments, ils ne peuvent être utilisés en tant qu’engrais complet, mais uniquement en tant que complément, pendant une courte période d’environ deux à trois semaines.

 

  • Les amendements organiques, ou engrais de fonds, qui sont des nutriments sous forme naturellement solide, à diffusion lente, que l’on peut donc mélanger au terreau avant son utilisation (ou sous forme de thé) : lombricompost,  guano, cendres, algues…. Plus vous utiliserez d’amendements, plus la terre sera enrichie en nutriments, donc moins vous aurez besoin d’ajouter de l’engrais liquide durant la culture. Attention toutefois de ne pas trop enrichir le substrat, surtout pour des jeunes plantes (semis, boutures..), et de bien équilibrer les dosages des amendements. N’utilisez pas de fumier animal frais, celui ci étant trop concentré.

 

Qu’est ce que la norme NPK des engrais?

Sur chaque bouteille d’engrais, figure une norme NPK, composée de ces 3 lettres suivies de 3 chiffres.

Ces lettres correspondent aux 3 nutriments les plus importants pour les plantes: l’Azote (N), le Phoshore (P), et le Potassium (K).

Les chiffres qui les suivent correspondent au ratio de ces éléments les uns avec les autres, par exemple:

  • un engrais avec un NPK de type 4/2/3 contient d’avantage d’Azote que de Phosphore et de Potassium, et sera donc plus adapté à la croissance des plantes
  • un engrais avec un NPK de type 2/3/4 contient d’avantage de Phosphore et de Potassium que d’Azote, il s’agit donc d’un engrais pour la floraison des plantes
Fabrication des engrais minéraux

Fabrication des engrais minéraux

 Il est important de bien comprendre que ces chiffres correspondent à un ratio, et non pas vraiment à un pourcentage exact, la dilution des nutriments pouvant varier d’une marque à une autre. Il faut aussi savoir que la norme NPK n’est pas la même dans tous les pays, et change souvent au cours du temps, c’est pourquoi les étiquettes des engrais doivent régulièrement être actualisées.

Inutile donc de choisir le produit avec la norme NPK la plus élevée, cela n’étant finalement ni un signe de concentration, ni d’efficacité. Cette norme vous sera surtout utile pour savoir si un produit contient du NPK, et si oui, en quelles proportions sont répartis ces trois élément nutritifs.

Quand utiliser les engrais pour cultiver du cannabis en terre?

L’utilisation d’engrais varie principalement selon le stade de culture de la plante.

La terre et surtout le terreau contiennent déjà une certaine quantité d’engrais, il faut donc attendre quelques temps avant d’ajouter de l’engrais liquide:

  • Environ 7 à 10 jours après rempotage (ou germination) dans un terreau léger (de type Light Mix ou Soft Mix)
  • Environ 2 à 3 semaines après rempotage (ou germination) dans un terreau enrichi (de type All Mix ou BioCanna)

Il sera assez difficile de faire une belle récolte d’une plante en pot de terre sans utiliser aucun engrais liquide: il faudra en effet dans ce cas utiliser un grand volume de terreau bien enrichi, sinon la plante montrera des signes de carences dès qu’elle aura consommé les réserves d’engrais présentes dans la terre.

L'engrais est la nourriture des plantes

L’engrais est la nourriture des plantes

Les engrais liquides (et boosters PK) s’utilisent en général un arrosage sur deux (ou sur trois), ou maximum deux fois sur trois. Les arrosages à l’eau claire permettent en effet d’éviter les accumulations de sels dans le substrat, en diluant les nutriments non utilisés.

Les engrais s’utilisent normalement uniquement par voie racinaire. Il est exceptionnellement possible d’utiliser certains engrais en pulvérisation foliaire, notamment durant la croissance, mais cela reste déconseillé car les plantes deviennent alors paresseuses des racines. En effet, pourquoi développer ses racines lorsque l’eau et la nourriture sont apportées directement par les feuilles..

Les stimulateurs organiques ne contenant pas (ou quasiment pas) de NPK, vous pouvez par contre les utiliser à chaque arrosage, et/ou les utiliser par voie foliaire avant la floraison. Les vitamines par exemple, sont ainsi beaucoup mieux assimilées par les feuilles des plantes que par les racines.

Quel dosage d’engrais utiliser pour la culture du cannabis?

Vous pouvez utiliser les tableaux de dosages, fournis par les fabricants ou par nous-mêmes. Ces tableaux sont des moyennes indicatives, qu’il faudra donc bien sûr adapter d’une plante à l’autre, tous les individus n’ayant pas le même appétit, ni les mêmes capacités d’assimilation des nutriments. Les dosages d’engrais varient également selon les conditions de culture. Un excès se produisant rapidement, attention de ne pas avoir la main trop lourde!

Tableau d'engraissage General Organics

Tableau d’engraissage General Organics

D’une manière générale il sera toujours conseillé d’utiliser les produits avec un dosage gradient croissant/décroissant, c’est-à-dire:

  • Commencer par un faible dosage
  • Augmenter progressivement celui-ci chaque semaine, jusqu’au dosage maximum
  • Diminuer progressivement ce dosage, jusqu’à l’arrêt d’utilisation du produit

Dans tous les cas, le plus important sera de bien observer les plantes, pour observer les signes d’excès ou de carences. Ceux-ci vous seront présentés dans une prochaine série de guides sur les nutriments des plantes de cannabis. Être attentif aux besoins des plantes sera en effet toujours beaucoup plus efficace que de suivre aveuglement un tableau de dosages.

Quel engrais utiliser en période de stretch de début de floraison?

Il parait logique d’utiliser de l’engrais de croissance en période végétative, et de l’engrais de floraison lorsque les buds se forment, mais la gestion de l’engraissage est un peu plus délicate durant les 2 premières semaines de floraison, durant la période de stretch ou préfloraison. Les besoins des plantes en azote sont alors à leur maximum, il sera donc important de continuer à leur apporter suffisamment d’engrais de croissance pendant environ 10 à 15 jours suite au passage en 12/12. Une technique courante sera d’utiliser en même temps les engrais de croissance et de floraison, chacun à demi-dose, jusqu’à la fin de la période de stretch.

Carence en azote en milieu de floraison

Carence en azote en milieu de floraison

Si vous remplacez totalement l’engrais de croissance par celui de floraison dès le passage en 12/12, les plantes vont rapidement utiliser toutes leurs réserves d’azote, ce qui se traduira ensuite par un jaunissement commençant par les feuilles du bas. Une fois en pleine floraison il sera alors très difficile de récupérer cette carence en azote, ce qui réduira hélas le volume de la récolte.

Peut-on mélanger différentes gammes d’engrais pour la culture du cannabis?

Engrais Biobizz pour cannabis

Engrais Biobizz pour cannabis

Il est déconseillé de mélanger différentes marques d’engrais et d’additifs pour la culture du cannabis, car les produits d’une même gamme sont prévus pour agir en synergie. Ceux-ci s’utilisent dans la même eau d’arrosage, en les ajoutant un par un, et en mélangeant l’eau à chaque étape. Il ne faut par contre jamais mélanger des produits sous leur forme pure (sans eau).

Il reste éventuellement possible d’utiliser ensemble des produits de différentes gammes, mais à condition de parfaitement connaître la composition de chacun des produits, pour éviter tout risque de doublon ou d’incompatibilité. En cas de doute sur l’association de différents produits de notre catalogue, n’hésitez pas à nous consulter.

Comment rincer les plantes de cannabis avant la récolte?

Le rinçage est une étape très importante de la culture, qui est hélas souvent bâclée ou mal réalisée.

Pourtant, plus le rinçage sera long, meilleure sera la qualité gustative de la récolte!!!

Rincer consiste simplement à arroser vos plantes à l’eau claire, pour éliminer les réserves d’engrais du substrat, puis les réserves d’engrais de la plante elle-même. Une herbe bien rincée exprimera ses pleines propriétés organoleptiques, avec une fumée très douce, qui ne gratte pas la gorge. Eviter de consommer des restes d’engrais permettra aussi bien sûr de réduire les risques sanitaires.

Pour une culture en terre vous pouvez commencer à réduire progressivement les dosages d’engrais lorsque l’explosion florale ralentit, par exemple autour de la 6e semaine de floraison, afin de préparer le rinçage. En effet, si vous donnez un dosage d’engrais maximum juste avant le rinçage, celui-ci sera beaucoup moins efficace.

En terre 15 jours de rinçage seront un strict minimum, mais il ne faudra pas hésiter à rincer 3 ou 4 semaines voir même d’avantage, selon le niveau de qualité gustative recherché.

Plante de cannabis bien rincée, prête à la récolte

Plante de cannabis bien rincée, prête à la récolte

En début de rinçage vous pouvez éventuellement ajouter des enzymes, pour augmenter son efficacité ; d’autres cultivateurs utilisent plutôt des chélateurs (EDTA..), mais il ne faudra alors pas oublier de bien rincer les plantes à l’eau claire suite à l’utilisation de ce type de produits, pour éviter d’en consommer.

Pour le rinçage vous pouvez continuer à suivre les conseils de notre guide sur l’arrosage des plantes de cannabis, en utilisant le même volume d’eau que pendant la floraison. Cependant comme les plantes consomment de moins en moins d’eau lorsque la récolte approche, il faudra espacer de plus en plus les arrosages, pour limiter les risques de moisissure.

Vous pouvez éventuellement patienter jusqu’aux premiers signes de soif de la plante pour arroser à nouveau, cela créera un stress hydrique qui favorisera la formation de résine de la plante.

Engrais organiques ou minéraux pour la culture du cannabis en terre?

Ces deux types d’engrais sont très efficaces, mais pour la culture en terre nous conseillons en général d’utiliser une gamme d’engrais organique, qui vous apportera une meilleure qualité gustative, grâce à leur composition riche en sucres, acides organiques, acides humiques, et autres ingrédients naturels très appréciés par la plante de cannabis.

Les engrais organiques sont issus du monde vivant (végétal ou animal), alors que les engrais minéraux sont issus de l’industrie chimique, ou de l’exploitation de gisements de Phosphate et de Potasse.

Engrais organique ou minéral?

Engrais organique ou minéral?

La principale différence d’utilisation entre les engrais organiques (bio) et les engrais minéraux (chimiques), est que les engrais organiques doivent d’abord être décomposés par la vie microbienne du sol en minéraux assimilables par la plante, alors que les engrais minéraux sont composés de sels directement assimilables par la plante, sans passer par la vie microbienne.

Il existe aussi des engrais bio-minéraux, qui contiennent donc une partie organique, et une partie minérale. Il s’agit ici d’avantage d’une appellation marketing, que d’une réelle nouveauté.

Les engrais minéraux sont donc assimilés plus rapidement que les engrais organiques, qui sont à diffusion plus lente. Au niveau du rendement, lorsqu’ils sont bien utilisés ces deux types d’engrais peuvent donner d’excellents résultats, qu’il sera difficile de départager sur la balance.

Pour exprimer leur plein potentiel, les engrais organiques peuvent être accompagnés de vie microbienne bénéfique. Celle ci va en effet augmenter fortement les capacités d’assimilation des nutriments des racines, tout en les protégeant contre les attaques de bactéries ou de champignons pathogènes.

Vie microbienne bénéfique symbiotique

Vie microbienne bénéfique symbiotique

Comment conserver les engrais pour le cannabis?

Les produits organiques se conservent de préférence au frigo après ouverture, pour une durée de quelques mois. Lorsque les engrais organiques sont ajoutés à l’eau d’arrosage, celle-ci doit être utilisée immédiatement, et ne pourra pas être conservée plus de quelques heures.

Les produits minéraux peuvent se conserver à température ambiante durant quelques années, à l’abri de la lumière. Une fois dilués dans l’eau d’arrosage, celle-ci peut être conservée quelques jours.

Dans tous les cas (organique ou minéral), si l’odeur ou la texture d’un produit s’est modifiée, il sera déconseillé de l’utiliser. Bien que ceux ci ne soient pas forcément devenus toxiques, ils ont certainement perdu de leur efficacité. Les engrais minéraux peuvent parfois se concentrer partiellement sous forme de cristaux, il faudra alors secouer fortement la bouteille pour essayer de diluer ceux-ci.

Il est d’ailleurs important de toujours secouer chaque produit avant de l’utiliser, pour que ses ingrédients y soient répartis de façon bien homogène. Utilisez une pipette ou seringue graduée par bouteille, pour ne pas dénaturer les produits.

Jardin biologique

Jardin biologique

Méthodes de consommation du cannabis

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Différentes méthodes de consommation du cannabis

Le cannabis est une plante millénaire et, de ce fait, des études archéologiques démontrent qu’autour de 8000 avant J.C., existait déjà la culture du chanvre ou du cannabis. Il existe de nombreux faits sur la chronologie de cette magnifique plante cataloguée aussi bien par des gourous, chamanes, médecins, biologistes ou scientifiques comme une plante spirituelle, médicale, ludique ou à caractère industriel ; de nombreux usages lui sont faits. Nous continuerons, en laissant de côté le cannabis comme matière pour le secteur industriel (tissu, papier…) et nous nous centrerons sur l’explication des différentes méthodes de consommation de la marijuana.

Trichomes de cannabis de grande qualité

Trichomes de cannabis de grande qualité

Inhalation de cannabis (Fumé)

La consommation de cannabis sous forme de cigarette, joint, spliff… est la plus connue par la grande majorité des personnes qui profitent de cette plante. De toute façon, il est facile de nos jours de trouver différentes manières de la consommer en inhalant la fumée comme résultat de la combustion. Les pipes, narguilés, bongs … sont quelques exemples de cette forme de consommation même s’il existe de légères différences entre elles, comme la quantité de fumée aspirée ou la prolongation de l’aspiration, et la quantité de toxines produites.

Il faut prendre en compte que quand le cannabis est inhalé, une grande quantité du thc est consumé par la combustion elle-même au moment de prendre la bouffée, nous consommons seulement maximum 40% du total du THC. Même ainsi, fumer du cannabis est la méthode la plus rapide afin de sentir ses effets, son odeur et son goût.

La plante de cannabis produit des composants chimiques appelés cannabinoïdes. Il est confirmé l’existence de plus de 40 cannabinoïdes différents. Les principaux sont :

  • THC ou tetrahidrocannabinol : Il est le cannabinoïde le plus important. Il est le grand responsable des effets ludiques et thérapeutiques du cannabis. Le THC est pratiquement inexistant dans les plantes de chanvre industriel. Dans les têtes de cannabis sa concentration peut atteindre 25%.
  • CBD ou cannabidiol : Avec une présence beaucoup moins importante que le THC, le CBD produit un effet apaisant et anti-inflammatoire. Il n’a pas d’effet psychoactif. Il ralentit l’effet du THC et il peut causer un effet plus prolongé. Récemment, de nouvelles variétés de cannabis enrichies en CBD sont apparues sur le marché, avec un potentiel très important pour le cannabis médical.
  • CBN ou cannabinol : Avec un effet psychoactif léger, le CBN apparaît quand le THC s’oxyde. Un CBN élevé peut provoquer des somnolences. Nous l’éviterons en sachant quand réaliser la récolte du cannabis.

Voici une vidéo qui explique une des meilleures méthodes pour fumer du cannabis à l’aide des pipes à fumer de la marque Amazed:

Inhalation de cannabis (Vaporisé)

Une des formes les plus saines de consommer du cannabis est à travers un vaporisateur, nous ne fumons plus mais nous inhalons, il ne se produit pas de combustion et ils réduisent les toxines en proportion du thc. La combustion du cannabis à plus ou moins 230°C déclenche une éclosion de différents éléments avec plus ou moins de toxicité, en fonction de la température à laquelle est soumise la marijuana. A 180°C le thc s’évapore et les hydrocarbures sont pratiquement inexistants.

Vaporisateur Volcano

Vaporisateur Volcano

Une étude réalisée par des scientifiques a analysé l’un des meilleurs vaporisateurs du marché, observant un ratio de 10 parts de cannabinoïdes pour 1 part de goudrons. Les résultats ont été comparés avec ceux d’un joint de cannabis et ils ont été de 13 parts de goudrons pour 1 part de cannabinoïdes, et la même chose a été constatée avec une pipe à eau, donnant des résultats de 27 parts de goudrons pour 1 part de cannabinoïdes. La pipe à eau est donc plus nocive que le joint et celui-ci est plus nocif qu’un vaporisateur, avec un grand écart entre ces deux derniers.

Vaporisation VS Combustion

Vaporisation VS Combustion

Cannabis par voie orale (infusion)

Lait au cannabis

Lait au cannabis

Le cannabis peut également se consommer en « infusion au lait ». Le thc est liposoluble mais n’est pas hydrosoluble, c’est-à-dire qu’il peut se dissoudre dans la graisse mais pas dans l’eau. Cela signifie que si nous essayons cela avec de l’eau, nous ne ferons que mouiller l’herbe et nous n’aurons plus qu’à la jeter. Au contraire, si nous utilisons du lait, le thc restera collé aux graisses qu’il contient. Il est important de noter que plus le lait contiendra des graisses, plus sa dissolution sera facile; c’est pour cela qu’il est conseillé d’utiliser du lait entier et de bonne qualité.

Les quantités à diluer dépendront de chaque personne mais en général, une moyenne de 1 gramme pour 1L sera suffisant comme dose de départ, et il est conseillé à chaque personne de rechercher son dosage idéal en commençant petit à petit puis en augmentant la dose jusqu’à trouver celle désirée.

Sa préparation est très simple : versez le lait dans une casserole et laissez à feu doux durant 10 minutes, en remuant de temps en temps avec le cannabis sec à l’intérieur. Si le lait monte, il faut baisser le feu jusqu’à compléter les 10 minutes. Finalement, renversez le contenu dans une passoire et le voilà prêt pour la consommation.

Les effets se feront sentir quand le lait commencera à être digéré, 15 à 60 minutes après absorption.

Cannabis par voie orale (macération dans l’alcool)

Alcool de cannabis

Alcool de cannabis

Une autre des méthodes de consommation du cannabis est de le laisser macérer dans une bouteille de notre alcool préféré qui peut être le rhum, le whisky ou l’eau de vie, entre autres.

Sa préparation est également très simple. Il s’agit de placer 25 grammes de notre meilleure herbe sèche dans 1 litre de notre alcool, nous le laisserons macérer durant au moins 6 semaines, même s’il faut le remuer un petit peu semaine après semaine. Pour terminer la préparation, il faut la passer à travers une passoire, et la voilà prête pour sa consommation sous forme alcoolisée. Plus la macération sera longue, et plus l’alcool sera chargé en cannabinoïdes, n’hésitez donc pas à patienter plusieurs mois.

Vous pouvez ajouter à la macération un peu de vanille, cannelle, sucre de canne, etc… pour adoucir un peu le gout corsé du cannabis.

Cannabis par voie sublinguale

Une autre façon de consommer du cannabis médical est par la voie sublinguale. Aujourd’hui, il existe des entreprises pharmaceutiques qui distribuent un composant appelé Sativex qui est un extrait des propriétés médicinales qu’offre le cannabis.

Sativex, extrait de cannabis

Sativex, extrait de cannabis

Sativex est destiné aux personnes qui souffrent de douleurs causées par des spasmes (raidissement des muscles et des articulations avec de grandes douleurs, jusqu’à empêcher le mouvement total ou partiel des extrémités supérieures et/ou inférieures), associés à la sclérose en plaques (SEP). Essayé et approuvé, Sativex offre au patient un soulagement sous forme de relaxation musculaire en diminuant le niveau de douleur produit par le durcissement des extrémités.

Certaines extractions de cannabinoïdes comme par exemple l’huile de Rick Simpson RSO, ou la macération glycérinée, peuvent également s’utiliser par voir sublinguale.

Cannabis par voie transdermique

D’antan, la pommade de cannabis était une recette utilisée comme analgésique par des gourous et des chamanes afin de calmer les douleurs rénales ou les coups. Sa préparation est simple. La base de la pommade sera toujours une substance grasse avec l’objectif d’absorber la quantité maximale de résine.

La façon la plus simple de créer la pommade est en faisant une extraction d’huile de cannabis avec du gaz. Une fois obtenue l’huile nous la mélangeons à de la cire d’abeille pour une proportion de 5 parts de cire pour 1 part d’huile de BHO, ou bien il peut également se faire du beurre cannabique, en le mélangeant avec de la cire d’abeille dans les mêmes proportions.

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